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patrouille de nuit

  • Dès la première patrouille de nuit, la Police municipale rennaise prise à partie

    Publié par Guy Jovelin le 17 novembre 2021

    Dès la première patrouille de nuit, la Police municipale rennaise prise à partie

    C’était une première et ils vont s’en souvenir. Dans la nuit de vendredi 12 à samedi 13 novembre, pour la première fois, des policiers municipaux travaillent jusqu’à 2 h 30 du matin, afin de diminuer les nuisances dans le centre-ville lors des fins de semaine plus festives. Cette nuit-là, vers 1 h du matin, la Police nationale intervient pour interpeller un homme qui en violente un autre, place Hoche. Intervention durant laquelle les fonctionnaires de la brigade anticriminalité (Bac) sont pris à partie par des témoins.

    Peu nombreux, les policiers nationaux demandent des renforts à la Police municipale. Devant l’hostilité des noctambules, les « nationaux » sont contraints de faire usage de gaz lacrymogènes pour les repousser. Et quittent les lieux rapidement afin de ramener l’agresseur présumé au commissariat. C’est à ce moment-là que six effectifs de la Police municipale qui patrouillaient dans le secteur Sainte-Anne, dont quatre habilités au port d’arme, ?arrivent à hauteur du passage des Carmélites. Ils tombent nez à nez avec « une quarantaine d’individus » hostiles à la police. Des faits que la Police nationale confirme au Télégramme.

    « Les collègues ont essuyé des jets de projectiles et notamment des bouteilles de bière. Le chien a dû esquiver plusieurs coups de pied », explique Jérôme Jourdan, secrétaire du syndicat FO Ville de Rennes. « Il a fallu l’arrivée supplémentaire de deux équipages véhiculés de la Police municipale pour que les collègues sur place puissent s’extraire et regagner leur véhicule. Au total, sur les 15 agents engagés cette nuit-là, cinq étaient non armés faute d’habilitation de port d’arme. Nous réclamons que tous les policiers municipaux soient habilités au port d’armes du pistolet à impulsion numérique (PIE) et aux gaz lacrymogènes. On sait très bien qu’après minuit, le rapport police-population peut être beaucoup plus rude. » N’ayant pas été blessés, les policiers municipaux n’ont pas déposé plainte.

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