Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pesticides

  • Des sources et petits ruisseaux ont été effacés des cartes IGN pour ne pas avoir à les protéger des pesticides

    Publié par Guy Jovelin le 07 juillet 2019

    Publié le 7 juillet 2019 Auteur par Rédaction
    contre-info

    ruisseau.jpg

    « Redoutable pour la vie aquatique, dommageable pour la santé des humains et les coûts des unités de production d’eau potable, la contamination généralisée des cours d’eau par les pesticides est aussi embarrassante vis-à-vis de l’Union européenne. La France s’est en effet engagée à restaurer le bon état de ses ressources hydriques. Or non seulement le recours aux produits phytosanitaires ne baisse pas (sauf dans les parcs et jardins), mais il augmente (+ 12 % encore en 2017), essentiellement dans l’agriculture.

    Un rapport sur la protection des points d’eau, commandé par le gouvernement en septembre 2018, publié sur le site du Conseil général de l’environnement et du développement durable le 1er juillet, lève une partie du voile sur les mécanismes qui conduisent à cette absence de progrès. Un nouveau moyen de réduire les superficies sans pesticides est en effet récemment apparu : recenser officiellement moins de points ou de cours d’eau.

    Depuis 2005, en effet, rivières et ruisseaux sont protégés des pollutions diffuses par une zone d’au moins cinq mètres enherbée ou plantée de haies, exempte de tout pesticide. Actuellement, les autorisations de près de 500 produits exigent une bande sans épandage plus large (de 10, 50, 100 mètres ou plus). Mais les règles sont loin d’être respectées. De plus, à l’occasion d’une mise à jour du réseau hydrographique menée depuis 2015 sous la houlette des préfets, des sources intermittentes, des cours d’eau – même dotés d’un nom –, des rus de fond de parcelle ont été gommés ou requalifiés en fossés – qui eux ne nécessitent qu’une protection d’un mètre, voire de 30 centimètres par endroits. […] »

    Source Le Monde

  • Permis d’empoisonner jusqu’en 2025 !

    Publié par Guy Jovelin le 18 mars 2019

    Ecrit par Claude Timmerman

    Pendant qu’on envoie les gamins “manifester contre le changement climatique” (cela ne s’invente pas!) en criant “tous ensemble pour la planète”, les députés de Macron – en douce – viennent de voter le report de l’interdiction de production en France de pesticides prohibés par l’Europe, à destination du Tiers Monde!
    Tant que c’est pas chez nous, on peut donc empoisonner sciemment si cela rapporte!

    On lance une procédure de mise en danger de la vie d’autrui là ? Ou bien on considère que les paysans africains, asiatiques ou sud américains peuvent crever pourvu qu’ils servent à enrichir les industriels de la mort ?

    L’interdiction en 2022 de la production, du stockage et de la vente de produits phytopharmaceutiques destinés à des pays tiers et contenant des substances prohibées par l’UE figurait dans la loi agriculture et alimentation (Egalim), promulguée en novembre. Mais à la faveur de Pacte, le Sénat à majorité de droite avait voté sa suppression pure et simple, en première lecture. Après de vifs débats, l’Assemblée a finalement voté par 27 voix contre 3 et 7 abstentions ce report de l’interdiction, que le rapporteur Roland Lescure (LREM) a qualifié de “compromis”.

     

    Source : medias-presse.info