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contamination

  • Vergt (24) : un nouveau foyer de contamination après un enterrement auquel auraient assisté des personnes venues du Portugal et de Suisse

    Publié par Guy Jovelin le 09 mai 2020

    Par  le 09/05/2020

    Un homme a été testé positif, mardi 5 mai, au Covid-19 après avoir participé à des obsèques fin avril dans le petit village de Vergt en Dordogne, indique France Bleu. Depuis, l’Agence régionale de santé (ARS) a fait dépister une centaine de personnes dans son entourage professionnel et familial. Au total, huit individus sont positifs parmi les 40 premiers résultats. […]

    Selon France Bleu, la famille avait pourtant respecté la limite de vingt personnes à l’église mise en place pendant la période de confinement. Mais d’autres personnes se sont greffées à la cérémonie et se sont retrouvées au funérarium et pour la réunion de famille. Des personnes seraient venues du Portugal et de Suisse, rapporte le journal régional Sud Ouest. […]

    La Dépêche via fdesouche

  • Coronavirus. Mulhouse : le rassemblement évangélique serait à l’origine de la contamination d’au moins un millier de personnes

    Publié par Guy Jovelin le 29 mars 2020

    Par  le 29/03/2020

    Le rassemblement religieux de février aurait entraîné la contamination d’au moins un millier de personnes, selon une enquête de Radio France. C’est « une espèce de bombe atomique qui nous est tombée dessus fin février et qu’on n’a pas vue», déclare Christophe Lannelonge, directeur général de l’Agence régionale de santé du Grand Est.

    L’événement est considéré comme l’un des points de départ de la propagation du Covid-19 dans la région Grand Est et dans le reste de la France. Entre le 17 et le 24 février dernier, 2 500 fidèles venus des quatre coins de l’Hexagone (dont les régions d’Outre-mer) et des pays limitrophes se sont rassemblés comme chaque année à Mulhouse, sous l’impulsion de l’église évangéliste de la Porte ouverte chrétienne, pour cinq jours de prière et de jeûne. Même si, à cette période, le pays n’était qu’au stade 1 de l’épidémie et que l’interdiction des rassemblements n’avait pas encore été prononcée, cette mobilisation a été à l’origine de plusieurs contaminations au nouveau coronavirus.[…]

    Interrogé par France Info, Jonathan Peterschmitt, médecin généraliste travaillant à Mulhouse et pasteur de la Porte ouverte, estime que la quasi-totalité des fidèles présents ont été contaminés, soit environ 2 000 sur 2 500 personnes (aucun registre précis sur le nombre et l’identité des personnes n’a été tenu, puisqu’il s’agissait d’un événement ouvert). Il a notamment remarqué, dès le 2 mars, que l’église, d’ordinaire bondée, était à moitié vide. […]

    Plusieurs cas de transmission du virus dans de multiples régions de France par des fidèles qui ont assisté au rassemblement évangélique ont par la suite été recensés. L’enquête de Radio France évoque notamment une infirmière des Hôpitaux universitaires de Strasbourg qui aurait été à l’origine de la contamination de 250 collègues soignants. […] Dans un culte en direct sur les réseaux sociaux, le pasteur Thibault Geyer avait de son côté demandé « pardon » pour avoir regardé « légèrement » les articles sur le coronavirus.

    Le Point via fdesouche

  • Des sources et petits ruisseaux ont été effacés des cartes IGN pour ne pas avoir à les protéger des pesticides

    Publié par Guy Jovelin le 07 juillet 2019

    Publié le 7 juillet 2019 Auteur par Rédaction
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    « Redoutable pour la vie aquatique, dommageable pour la santé des humains et les coûts des unités de production d’eau potable, la contamination généralisée des cours d’eau par les pesticides est aussi embarrassante vis-à-vis de l’Union européenne. La France s’est en effet engagée à restaurer le bon état de ses ressources hydriques. Or non seulement le recours aux produits phytosanitaires ne baisse pas (sauf dans les parcs et jardins), mais il augmente (+ 12 % encore en 2017), essentiellement dans l’agriculture.

    Un rapport sur la protection des points d’eau, commandé par le gouvernement en septembre 2018, publié sur le site du Conseil général de l’environnement et du développement durable le 1er juillet, lève une partie du voile sur les mécanismes qui conduisent à cette absence de progrès. Un nouveau moyen de réduire les superficies sans pesticides est en effet récemment apparu : recenser officiellement moins de points ou de cours d’eau.

    Depuis 2005, en effet, rivières et ruisseaux sont protégés des pollutions diffuses par une zone d’au moins cinq mètres enherbée ou plantée de haies, exempte de tout pesticide. Actuellement, les autorisations de près de 500 produits exigent une bande sans épandage plus large (de 10, 50, 100 mètres ou plus). Mais les règles sont loin d’être respectées. De plus, à l’occasion d’une mise à jour du réseau hydrographique menée depuis 2015 sous la houlette des préfets, des sources intermittentes, des cours d’eau – même dotés d’un nom –, des rus de fond de parcelle ont été gommés ou requalifiés en fossés – qui eux ne nécessitent qu’une protection d’un mètre, voire de 30 centimètres par endroits. […] »

    Source Le Monde