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psychiatrie

  • Un Norvégien interné de force en psychiatrie pour des publications Facebook qualifiées de « théories du complot Covid-19 »

    Publié par Guy de Laferrière le 02 août 2023


    Selon Trond Harald Haaland lui-même, les publications incriminées n’étaient en réalité que des interrogations sur la gestion gouvernementale face à la pandémie. Pourtant, un médecin et deux juges ont statué contre lui, le condamnant à un internement indéterminé en psychiatrie.

    Grâce à l’acharnement de son équipe juridique, de sa famille et de ses soutiens, Haaland a finalement été libéré après une réunion de la commission de contrôle le 28 juillet 2023. Cette dernière a jugé que l’enfermement était injustifié compte tenu de ses publications sur Facebook.

    Ce qui est particulièrement révélateur, c’est que le psychiatre en charge de l’affaire a admis, lors de l’appel, n’avoir même pas pris le temps de lire les prétendues « théories du complot » de Trond Harald Haaland. Il semble donc que cette admission forcée en psychiatrie ait été fondée sur des déclarations politiques sans fondement.

    Le cas Haaland soulève des questions troublantes concernant la liberté d’expression en Norvège. Son avocat, Barbro Paulsen, a eu du mal à obtenir l’identité des personnes anonymes ayant signalé des inquiétudes concernant la santé mentale de son client. Cela signifie que n’importe qui peut potentiellement porter préjudice à une personne simplement en prétendant qu’elle propage des théories du complot. Ainsi, des individus pourraient être enfermés de force sur la base de dénonciations infondées.

    La libération de Haaland est indéniablement une victoire pour les droits individuels, les droits de l’Homme et l’État de droit en Norvège. Cela soulève également des interrogations quant à ceux qui cherchent à réduire au silence ceux qui posent des questions sur la gestion de la pandémie et les mesures gouvernementales.

    Cet événement rappelle la dangerosité des procédés qui ont été utilisés pour réprimer les dissidents politiques. Dans un contexte où les dissidents étaient souvent inculpés sur la base d’articles du Code pénal tels que l’article 70 (agitation antisoviétique et propagande) et l’article 190-1 (diffusion de fausses informations injurieuses pour l’État soviétique et son système social), la psychiatrie judiciaire a été utilisée comme un outil pour faire taire et dénigrer les voix discordantes.

    Les psychiatres judiciaires étaient convoqués pour examiner les dissidents, et lorsque les autorités ne trouvaient aucune norme correspondant à leur état, ils étaient déclarés irresponsables et malades mentaux. Cette prétendue maladie mentale servait ensuite de prétexte pour les envoyer de force dans des hôpitaux psychiatriques, sans que la durée de leur internement soit clairement définie, laissant les dissidents sans recours face à cette répression injuste.

    Source

  • Angers : un conducteur guinéen hospitalisé en psychiatrie après avoir foncé sur des passants

    Publié par Guy Jovelin le 28 janvier 2020

    Par  le 27/01/2020

    Panique à Angers. Un conducteur a foncé sur des passants, dimanche et a percuté des voitures et des vélos, faisant une quinzaine de victimes.

    Patrick, un témoin de l’accident, évoque un « miracle » : « Je marchais sur le trottoir. Tout à coup, la voiture est arrivée vers moi. Elle allait déjà vite mais a brusquement accéléré. Elle s’est déportée vers moi, est montée sur le trottoir. J’ai fait un saut pour l’éviter ».

    Le conducteur est ensuite sorti de son véhicule « avec des couteaux à la main », provoquant la panique.

    (…) Sans donner véritablement de détails, cet homme de 25 ans, originaire de Guinée Conakry, a toutefois expliqué avoir voulu « en finir avec la vie » et « être tué par la police ».

    « Inséré, avec un emploi, une compagne et un bébé », il était « suivi pour des troubles psychiatriques », mais ne présentait « aucun signe de radicalisation.

    (…) Le Parisien via fdesouche

  • Roanne (42) : un homme a été interné en psychiatrie après avoir crié « Allah Akbar » et menacé d’égorger des passants, il a été relâché 3 jours après

    Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2020

    Par  le 08/01/2020

    « Je vais t’égorger, je suis musulman, Allah Akbar, tu ne sais pas qui je suis. » C’est en ces termes qu’un individu de 31 ans a menacé des Roannais le 26 décembre dans la soirée à Roanne, armé d’une branche de 3 mètres. Maîtrisé par les victimes, il a par la suite été interpellé par la police, puis interné d’office en psychiatrie. Une expertise psychiatrique doit être pratiquée pour évaluer sa responsabilité pénale.

    […]

    Des coups ont été échangés et l’individu a été maîtrisé après avoir menacé à plusieurs reprises d’égorger le père et son beau-fils et crié plusieurs fois « Allah Akbar ». Des menaces également proférées à l’encontre des fonctionnaires de police quand ceux-ci sont intervenus. Quand la mère lui a demandé pourquoi il avait agi de la sorte, il aurait répondu avoir fait 15 ans de psychiatrie et être schizophrène.

    L’individu a été placé en garde à vue puis interné d’office en psychiatrie pendant trois jours, avant d’être relâché. Sa responsabilité pénale doit être évaluée par un expert. « Et s’il est déclaré responsable de ses actes, il sera jugé devant le tribunal », annonce le procureur de la République de Roanne, Abdelkrim Grini.

    Le Progrès via fdesouche