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révolution française

  • “La Révolution française en 1789 a essayé d’effacer Dieu de la terre. Mais Jésus est plus vivant que jamais”

    Publié par Guy de Laferrière le 30 septembre 2024

    “La Révolution française en 1789 a essayé d’effacer Dieu de la terre. Mais Jésus est plus vivant que jamais”

    Après avoir battu le Français Benoit Saint-Denis à l’UFC Paris dans la soirée du samedi 28 septembre, le combattant brésilien de MMA Renato “Moicano” Carneiro a insulté Emmanuel Macron devant les 16000 spectateurs :

    “Fuck Macron, j’emmerde tous les mondialistes, j’emmerde tous ces putains de mondialistes qui essaient de faire passer un agenda politique corrompu”. “J’espère que vous comprenez que la démocratie est une erreur, la démocratie n’est pas le vrai gouvernement”.

    Le combattant avait démarré ses propos, “en voulant dire du mal de la France”.

    “Mais je suis allé au Louvre, je suis allé dans tout un tas de beaux endroits à Paris et j’ai juste une chose à dire : la Révolution Française en 1789 a essayé d’effacer Dieu de la Terre. Mais Jésus est plus vivant que jamais.”

     

     

  • 2 septembre : Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française 

    Publié par Guy de Laferrière le 02 septembre 2024

    2 septembre : Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française 

    Après la chute de la Monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris. De nombreux suspects sont arrêtés : laïcs, prêtres séculiers, religieux, souvent réputés réfractaires, même si ce n’est pas le cas de tous. Environ 350 ecclésiastiques sont ainsi incarcérés, dont plus de la moitié sont étrangers à la capitale. Entre le 2 et le 5 septembre, des bandes armées d’hommes et de femmes envahissent les prisons parisiennes pour se livrer à l’exécution collective des détenus au couvent des Carmes, à l’abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine.

    Le couvent des Carmes, avec son très vaste enclos, est le premier et le plus symbolique théâtre des tueries. Au témoignage de l’abbé Saurin, jésuite rescapé, le contraste est saisissant entre la sérénité qui règne au-dedans, parmi les ecclésiastiques prisonniers, groupés autour de trois évêques, et, au dehors, le hurlement de la foule, les canonnades, les roulements de tambour, et finalement, le 2, vers quatre heures du soir, le tocsin de Saint-Sulpice qui donne le signal aux émeutiers. La tuerie qui a commencé dans le jardin s’achève, après un simulacre de jugement, au pied du petit escalier faisant communiquer la chapelle, où les prisonniers ont d’abord reflué et se sont mutuellement donné l’absolution. « Je n’ai entendu se plaindre aucun de ceux que j’ai vu massacrés » écrira l’abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de la tragédie des Carmes.

    Parmi les trois mille victimes de septembre 1792, cent quatre-vingt-onze personnes mortes pour leur foi ont été béatifiées par Pie XI le 17 octobre 1926. Quatre-vingt-six prêtres étaient membres du clergé parisien. Les quatre laïcs et de nombreux religieux béatifiés appartenaient aussi à l’Église de Paris.

    On peut vénérer ces béatifiés dans la crypte ossuaire érigée au XIXème siècle sous la chapelle de l’Église Saint-Joseph-des-Carmes (74, rue de Vaugirard, 6ème arr.).

    « L’escalier du martyre » marqué d’une plaque Hic ceciderunt (« Ici ils tombèrent ») est aujourd’hui inclus dans le jardin du séminaire universitaire de l’Institut catholique.

    1532 personnes sont massacrées à Paris dans le but de terroriser la population et de réduire les indécis ou les modérés au silence. C’est le début de la Terreur. Pendant quatre jours, des Parisiens, encouragés par quelques personnalités politiques (Danton, Marat, Fréron) massacrent sans pitié.

    « Sans cette journée, la révolution ne se serait jamais accomplie […] il n’y aurait pas de Convention nationale. » (François Marie Algoud dans Histoire de la volonté de perversion de l’intelligence et de mœurs)

    Comme le vote qui suit peut-il être encore considéré comme valide ? 90% des inscrits ne vont pas voter. Parmi les victimes sont assassinée des personnes qui auraient pu être gênantes lors du procès du Roi auquel les révolutionnaires pensent déjà.

    Et le décret de béatification des Martyrs de septembre affirme :

    « On ne pourra jamais assez déplorer ce noir et misérable fléau qui, à la fin du XVIII siècle, caché sous le nom mensonger de philosophie, avait perverti les esprits et corrompus les mœurs et rempli avant tout la France de meurtres et de ruines. L’âme est émue d’horreur au souvenir des inexprimables spectacles de cruauté et de barbarie qu’exhibèrent pendant la révolution française, des hommes impies et scélérats, à peine dignes de ce nom d’hommes : les temples sacrés dépeuplés, les signes sacrés de la religion catholique violés, des évêques, des prêtres, de pieux laïques immolés arbitrairement, pour avoir refusé de prononcer une formule de serment décrétée par la puissance laïque et ouvertement opposée aux droits de l’Eglise, à la liberté de conscience, ou pour s’être montrés moins bienveillants envers ces nouvelles institutions politiques.

     

    Source : lesalonbeige

  • La Révolution française

    Publié par Guy de Laferrière le 31 août 2024

    "La Révolution française a fait plus de morts en un mois au nom de l’athéisme que l’Inquisition au nom de Dieu pendant tout le Moyen-Âge et dans toute l’Europe" (Pierre Chaunu, historien et protestant)"
     
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    Source : lafautearousseau

  • La Rochelle : les quatre martyrs oubliés de la Révolution française.

    Publié par Guy Jovelin le 11 avril 2021

    La salle du corps de garde de La Rochelle (au premier plan, porte rouge), tour de la Chaîne, où eut lieu le massacre. © Crédit photo : Xavier Léoty

    HISTOIRE - Le 21 mars 1793, quatre hommes d’Église réfractaires à la Révolution étaient arrêtés et conduits à La Rochelle. Ils devaient être débarqués pour l’île de Ré quand les émeutiers, avec à leur tête Darbelet, les ont massacrés. Cet article a été publié le 10 octobre 2012 dans nos colonnes.

    On connaissait les prêtres réfractaires de l’île Madame, ceux du couvent des Carmes à Paris, tous « bienheureux martyrs » des sans-culottes. Mais on ignorait que La Rochelle avait également payé son écot au bain de sang révolutionnaire. Reprenant les données d’un ouvrage de l’avocat Claudy Valin paru en 1992 (1), Rodolphe Huguet, guide dans les tours de La Rochelle et passionné d’histoire, s’est replongé dans cet épisode pour le moins barbare du passé rochelais pour le raconter, en 2012, dans le bulletin de l’« Association des bienheureux martyrs de 1792 », créée par les familles des victimes afin de perpétuer leur mémoire.

    Procédure judiciaire

    Et il n’épargne aucun détail dans sa relation des faits commis à la tour de la Chaîne il y a 228 ans : « Sans protection, les prêtres sont alors massacrés et coupés en morceaux par les émeutiers qui se partagent des lambeaux de chair humaine. Les têtes des prisonniers sont promenées au bout de fourches. Les corps mutilés sont traînés dans les rues de la ville, derrière une charrette. Un dénommé Albert récupère deux des têtes pour les mettre à fumer dans sa cheminée… »

    Les quatre hommes d’Église ainsi transformés en vulgaire viande le 21 mars 1793 (six mois après les exécutions du couvent des Carmes) s’appellent Charles Cornuault, Jean-Michel Ogeard, Christophe Violleau et Louis Hulé. Réfractaires à la Révolution, ils ont été arrêtés, conduits à La Rochelle, et devaient être embarqués pour l’île de Ré quand les émeutiers, menés par un ultra du nom de Darbelet, ont forcé leur escorte. C’est dans le corps de garde de la tour de la Chaîne qu’ils ont finalement été tués avec la délicatesse décrite plus haut.

    Le lendemain, le même Darbelet est à la tête d’un nouvel attroupement à l’arrivée d’un bateau avec trois autres prêtres. Deux subissent le même sort que ceux de la veille, les pères Dauche et Vergé. Leurs corps sont découpés en morceaux et exposés sur le quai.

    « Dans les tours de La Rochelle, on ne parle jamais de cet épisode. »

    Deux ans plus tard, une procédure judiciaire est engagée contre les émeutiers. Mais une loi d’amnistie les absout, à l’exception de Darbelet, qui est condamné à dix ans de prison. Il effectuera onze mois. Quant aux six prêtres lapidés, s’ils ne furent pas canonisés, leur mémoire a été honorée avec ferveur dimanche dernier et pour la première fois au monastère Saint-Joseph-des-Carmes de Paris, au même titre que tous les autres « bienheureux martyrs ».

    « Dans les tours de La Rochelle, on ne parle jamais de cet épisode. C’est pourquoi j’ai voulu le ressortir du placard aux oublis. À la suite de l’article que j’ai publié dans leur bulletin, les responsables de l’Association des bienheureux martyrs de 1792 ont décidé de venir faire un pèlerinage à La Rochelle. Sans doute au printemps 2013 », expliquait Rodolphe Huguet en 2012. Pour faire poser une plaque dans la tour de la Chaîne ? L’idée est dans l’air.

    L’histoire de La Rochelle n’en finit pas d’être redécouverte.

    (1) « Autopsie d’un massacre. Les journées des 21 et 22 mars 1793 à La Rochelle », 1992, éditions Bordessoules.

    Source : https://www.sudouest.fr/