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soldats tombés au combat

  • Nos deuils nationaux, nous les réservons à nos soldats tombés au combat.

    Publié par Guy Jovelin le 14 août 2020

    Jean-François Touzé délégué général du Parti de la France
    En rendant un hommage solennel aux six français assassinés la semaine dernière au Niger par la barbarie, le Premier ministre, Jean Castex, venu accueillir leurs dépouilles à Orly, saisit l'opportunité du rapatriement des corps des victimes pour opérer un coup de communication supplémentaire, jouant sur la sensiblerie des uns et le disfonctionnement émotionnel des autres.

    "La France toute entière porte le deuil" a affirmé Castex. Non, la France ne porte pas le deuil, même si bien des Français sont légitimement touchés par ce massacre. Nos deuils nationaux, nous les réservons à nos soldats tombés au combat.

    Ces six expatriés par choix idéologique universaliste, ont fait preuve d'une imprudence qui les a conduit vers les balles des bourreaux et les lames des égorgeurs. Nous dénonçons cette imprudence et fustigeons ces engagements angéliques au service d'une vision béate du monde Bisounours comme nous méprisons ces ONG imbéciles.

    Nous n'en pensons pas moins aux familles et aux amis de ces jeunes gens à qui il appartient, seuls, de les pleurer. La Nation, quant à elle, ne doit exprimer que sa compassion. Pas son emotion. Jamais!

    L'Etat, lui, ne doit affirmer que sa détermination à anéantir la menace islamique. Et, bien plus, que la clamer, la mettre en oeuvre, par tous les moyens, en opérations extérieures justifiées si nécessaires, mais d'abord et avant tout sur notre sol. Tout le reste venant de l'exécutif français fait le jeu des terroristes. En créant les conditions d'une chambre d'écho disproportionnée, le pouvoir accroît l'impact des coups portés par les djihadistes, renforce leur sentiment de puissance et signe un aveu de vulnérabilité nationale.

    Jean-François Touzé.

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