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transphobie

  • « Il devait être avec les garçons » : elle accuse la ville de Puteaux (92) de « transphobie », après que son enfant de 12 ans, né avec un sexe féminin, ait été logé dans une chambre de filles lors d’un séjour aux sports d’hiver

    Publié par Guy de Laferrière le 12 mars 2023

    Sixtine reproche à la ville et à son prestataire d’avoir logé son enfant de 12 ans, né avec un sexe féminin mais qui «a toujours été un garçon», dans une chambre de filles lors d’un séjour aux sports d’hiver.

    Selon Sixtine, son enfant de 12 ans, transgenre, s’est vu refuser l’accès à l’hébergement réservé aux garçons lors d’un séjour aux sports d’hiver. Une semaine organisée du 25 février au 4 mars par l’agence Vels Voyages, prestataire choisi par la municipalité dirigée par Joëlle Ceccaldi-Raynaud (LR).

    Aux yeux de Sixtine, qui envisage de déposer plusieurs plaintes au pénal et a lancé une pétition « contre la transphobie » signée à ce jour par plus de 450 personnes, la Ville de Puteaux confond, sciemment ou pas, deux notions : celle du genre et celle du sexe. Scrupuleux de respecter la non-mixité des couchages, réglementaire, le prestataire retenu par la mairie pour organiser ce séjour à Bardonecchia (Italie) a en effet envoyé le jeune garçon trans dans le dortoir des filles, son sexe de naissance. Il a pourtant transitionné », s’indigne sa mère. Dans le cas de cet enfant, la transition se matérialise par son changement de prénom à l’état civil (carte nationale d’identité, passeport, livret de famille). Il vit aussi son quotidien dans la peau d’un garçon de 12 ans mais, mineur, il n’a subi aucune intervention chirurgicale.

    […]

     

    Sixtine a été reçue mercredi dernier par le directeur de cabinet du secrétaire d’État à la Jeunesse. Elle en est désormais convaincue : son fils a fait l’objet d’une discrimination. Avant son départ en colonies de vacances, mais aussi pendant le séjour. « Au début, j’ai pris ça pour de la méconnaissance de la part de la Ville de Puteaux », glisse-t-elle. « Mais au final, ils agissent en toute conscience, en mélangeant genre et sexe, et alimentent ainsi les comportements transphobes. »

    Pour son avocat, il existe donc matière à une « batterie de plaintes », en plus d’un recours déposé devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d’Oise) pour excès de pouvoir. La révélation de la transidentité de l’enfant par des préposés de la mairie ou de son prestataire devrait aussi faire l’objet d’une procédure.

    […]

     

    Le Parisien via fdesouche

  • De la transphobie à la transdinguerie !

    Publié par Guy Jovelin le 01 décembre 2021

    synthesenationale

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    La chronique de Philippe Randa

    Certes, il y a ceux que les « différences sexuelles » offusquent pour des raisons morales, vouant aux gémonies les homosexuels, qu’ils soient hommes ou femmes et plus encore les « transgenres » qui ne sont ni l’un, ni l’autre ou les deux à la fois ou alors encore même plus si affinités… et ceux qui ne s’y retrouvent plus guère dans toutes les différences revendiquées, depuis que l’on est passé du vocable LGBT à LGBTQIA+ et désormais MOGAI et QUILTBAG, vaste fourre-tout de toutes les espèces humaines connues, reconnues ou en voie de reconnaissance, sinon d’existence : lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers, intersexes et asexuelles, bispiritualités, cisgenres, dyadiques, altersexuels, etc., etc., etc.

    Jusqu’à présent, pour le monde de la bien-pensance, les choses étaient simples : d’un côté, les monstrueux, forcément monstrueux, homophobes ; de l’autre, leurs victimes, forcément victimes, tous unis dans la commune reconnaissance de leur sexualité différente. Oui, mais, trop simple, peut-être ! Alors, la nature humaine étant ce qu’elle est, voilà que les lesbiennes se retrouvent désormais dans le collimateur des transgenres qui les accusent de les snober !

    Entendez par là que ces dames qui n’aiment que les dames n’auraient que peu, sinon pas du tout, d’attirance pour les hommes se prenant pour des dames… et qu’elles se montreraient quelque peu récalcitrantes à succomber à leurs charmes : « Ce que je vois dans les clubs, c’est que les jeunes lesbiennes un peu naïves sont essentiellement obligées d’avoir des relations sexuelles avec des personnes qui se décrivent comme des femmes, mais évidemment elles ne le sont pas », a expliqué l’avocate Lucy Masoud (anciennement pompier de son état) au média en ligne Femail… et de poursuivre : « La difficulté, cependant, survient lorsque ces personnes exigent ensuite que les lesbiennes les acceptent comme transsexuel et sortent avec elles. »

    Accusées de transphobie, les demoiselles effarouchées se voient alors exclues pour ce prétexte des sites de rencontres et pour certaines « traitée de transphobe, fétichiste des organes génitaux, perverse et “terf” (excluant la féministe radicale) », nous rapporte de son côté le site LesObservateurs.ch.

    Ah ! que le monde d’antan était donc simple quand les filles naissaient dans les roses et les garçons dans les choux…

    (Ilustration : dessin d’Ignace).

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