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  • Nos ennemis sont Washington et l’atlantisme

    Publié par Guy de Laferrière le 17 février 2023

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    André Posokhow

    Depuis le début de l’opération spéciale nous avons été accoutumés à l’agressivité pathologique des médias subventionnés, presse écrite comme télévision, à l’égard de la Russie du très méchant Vladimir Poutine. Pour eux l’agresseur de l’Ukraine, et ennemi de ce qu’ils appellent l’Occident, est bel et bien Moscou.

    Que cette prise de position de fond soit également celle de la presse alternative écrite comme électronique, quoi de plus normal dans un contexte de liberté de parole ? Cependant la hargne intolérante, méprisante et parfois insultante que certains manifestent à l’égard d’autres membres de ce type de presse qualifiés facilement de « poutinolâtres » et stigmatisés pour leur « anti-américanisme » n’est pas sans évoquer les procédés du wokisme.

    Même s’il en existe de bonnes raisons aujourd’hui, stigmatiser les États-Unis apparaitrait abusif. Une énorme majorité des États-uniens sont pacifiques et ne se sentent pas concernés par la politique belliciste des démocrates, sauf peut-être sur les côtes Est et Ouest. Il semble plus juste de parler de la capitale : Washington, dont d’ailleurs beaucoup d’Américains se défient. Pourquoi la capitale ? Parce qu’elle est le siège et le symbole de ce qu’il est convenu d’appeler « l’État profond » de ce pays et de l’atlantisme.

    Qui commande à Washington ? Le président des USA ? C’est un pantin à demi-sénile . Non, ce sont :

    • au plan politique, les néo-conservateurs straussiens déterminés à écraser tous ceux qui pourraient contester l’hégémonie américaine, tel Robert Kagan, le conjoint de Victoria Nuland qui oeuvra place Maïdan lors du coup d’État de 2014 ;
    • le clan démocrate d’ Obama et des Clinton qui projettent toujours leur ombre portée sur le marigot ;
    • comme l’ont démontré John Mearsheimer et John Walt dans leur livre : « le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine » ; ce lobby qui a un nom : l’AIPAC (American Israël Public Affairs Committee), travaille à l’orientation de la politique étrangère américaine, exerce des pressions efficaces sur le Congrès, les présidents et leur administration, et jouit d’une influence considérable sur l’université et les médias. Il influencerait également, selon Mearsheimer, « l’establishment » belliciste des affaires étrangères US, non élu, mais suffisamment puissant pour imposer aux États-Unis, ainsi qu’à l’OTAN, une confrontation avec la Russie ;
    • le complexe militaro-industriel pour lequel les conflits représentent d’excellentes affaires ;
    • le Département d’État mené aujourd’hui par un homme dont la haine à l’égard de la Russie est vindicative : Antony Blinken ;
    • les instruments de la politique extérieure américaine : le Pentagone, la CIA, etc. ;
    • les GAFAM, sur la côte Ouest, dont le monde entier a compris la complicité dans l’élection de novembre 2020 ;
    • les médias américains qui, pour beaucoup des plus importants, sont purement et simplement gauchistes ;
    • il faut citer Soros et son Open Group en charge de la domestication et de l’invasion des pays européens par le tiers-monde.

     

    Source : synthesenationale

  • Zelensky piégé par Moscou et Washington

    Publié par Guy de Laferrière le 23 novembre 2022

     

    L’évolution du rapport de forces sur le champ de bataille ukrainien et l’épisode tragique du G20 de Bali marquent un retournement de situation. Si les Occidentaux croient toujours vaincre prochainement Moscou, les États-Unis ont déjà débuté des négociations secrètes avec la Russie. Ils s’apprêtent à lâcher l’Ukraine et à faire porter le chapeau au seul Volodymyr Zelensky. Comme en Afghanistan, le réveil sera brutal.

    Discutant , il y a une dizaine de jours à Bruxelles, avec un chef de file des députés européens que l’onit ouvert d’esprit, je l’écoutais me dire que le conflit ukrainien était certes complexe, mais que la chose la plus évidente était que la Russie avait envahi ce pays. Je lui répondis en observant que le droit international faisait obligation à l’Allemagne, à la France et à la Russie d’appliquer la résolution 2202, ce que Moscou, seul, avait fait. Je poursuivais en lui rappelant la responsabilité de protéger les populations en cas de défaillance de leur propre gouvernement. Il me coupa la parole et me demanda : « Si mon gouvernement se plaint du sort de ses ressortissants en Russie et attaque ce pays, vous trouverez cela normal ? ». Oui, lui répondis-je, si vous avez une résolution du Conseil de sécurité. En avez-vous une ? Décontenancé, il changea de sujet. Trois fois, je lui demandais si nous pouvions aborder la question des « nationalistes intégraux » ukrainiens. Trois fois, il refusa. Nous nous séparâmes avec courtoisie.

    La question de la responsabilité de protéger aurait dû être nuancée. Ce principe n’autorise pas à une guerre, mais à une opération de police, menée avec des moyens militaires. C’est pourquoi le Kremlin veille à ne pas désigner ce conflit comme une « guerre », mais comme une « opération militaire spéciale ». Les deux manières de parler désignent les mêmes faits, mais « opération militaire spéciale » limite le conflit. Dès l’entrée de ses troupes en Ukraine, le président russe, Vladimir Poutine, a précisé qu’il n’entendait pas annexer ce territoire, mais uniquement libérer les populations persécutées par les « nazis » ukrainiens. Dans un long article précédent, j’ai indiqué que, si l’expression « nazis » est juste au sens historique, elle ne correspond pas à la manière dont ces gens se désignent. Ils utilisent l’expression : « nationalistes intégraux ». Rappelons que l’Ukraine est le seul État au monde à disposer d’une Constitution explicitement raciste.

    Le fait d’observer que le droit international donne raison à la Russie ne signifie pas qu’on lui donne un blanc-seing. Chacun doit critiquer la manière dont elle applique le droit. Les Occidentaux trouvent toujours la Russie « asiatique », « sauvage » et « brutale », même s’ils se sont montrés eux-mêmes bien plus destructeurs en de nombreuses occasions.

    RENVERSEMENT DE SITUATION

    Les points de vue russe et occidentaux ayant été précisés, force est de constater que plusieurs évènements ont suscité une évolution occidentale.
    Nous entrons dans l’hiver, une saison rude en Europe centrale. La population russe a conscience, depuis l’invasion napoléonienne, qu’elle ne peut pas défendre un pays aussi grand. Aussi a-t-elle appris à utiliser précisément l’immensité de son territoire et les saisons pour vaincre ceux qui l’attaquaient. Avec l’hiver, le front est figé pour plusieurs mois. Chacun peut constater que, contrairement au discours selon lequel les Russes sont vaincus, l’armée russe a libéré le Donbass et une partie de la Novorussia.
    Avant que l’hiver ne tombe, le Kremlin a replié la population libérée qui habitait au Nord du Dniepr, puis a retiré son armée, abandonnant la partie de Kershon située sur la rive Nord du Dniepr. Pour la première fois, une frontière naturelle, le fleuve Dniepr, marque une frontière entre les territoires contrôlés par Kiev et ceux contrôlés par Moscou. Or, durant l’entre-deux-guerres, c’est l’absence de frontières naturelles qui a fait tomber tous les pouvoirs successifs en Ukraine. Désormais, la Russie est en position de tenir.
    Depuis le début du conflit, l’Ukraine peut compter sur l’aide illimitée des États-Unis et de leurs alliés. Or, les élections de mi-mandat aux USA ont enlevé la majorité de l’administration Biden à la Chambre des Représentants. Désormais, le soutien de Washington sera limité. Identiquement, l’’Union européenne trouve aussi ses limites. Ses populations ne comprennent pas la hausse des coûts de l’énergie, la fermeture de certaines usines et l’impossibilité de se chauffer normalement.
    Enfin, dans certains cercles de pouvoir, après avoir admiré les talents de communiquant de l’acteur Volodymyr Zelensky, on commence à s’interroger sur les rumeurs concernant sa soudaine fortune. En huit mois de guerre, il serait devenu milliardaire. L’imputation est invérifiable, mais le scandale des Pandora Papers (2021), la rend crédible. Est-il nécessaire de se saigner aux quatre veines pour ne pas voir arriver les dons en Ukraine, mais disparaître dans des sociétés off shore ?

    Les Anglo-Saxons (c’est-à-dire Londres et Washington) souhaitaient transformer le G20 de Bali en sommet anti-Russe. Ils avaient d’abord fait pression pour que Moscou soit exclu du Groupe comme ils y sont parvenus au G8. Mais si la Russie avait été absente, la Chine, de très loin le premier exportateur mondial, ne serait pas venue. Aussi, c’est le Français Emmanuel Macron qui a été chargé de convaincre les autres invités de signer une déclaration sanglante contre la Russie. Durant deux jours, les agences de presse occidentales ont assuré que l’affaire était dans le sac. Mais, en définitive, la déclaration finale, si elle résume le point de vue occidental, ferme le débat en ces mots : « Il y avait d’autres points de vue et différentes évaluations de la situation et des sanctions. Reconnaissant que le G20 n’est pas le forum pour résoudre les problèmes de sécurité, nous savons que les problèmes de sécurité peuvent avoir des conséquences importantes pour l’économie mondiale ». En d’autres termes, pour la première fois, les Occidentaux ne sont pas parvenus à imposer leur vision du monde au reste de la planète.

    Le piège

    Pire : les Occidentaux ont imposé une intervention vidéo de Volodymyr Zelensky comme ils l’avaient fait, le 24 août et le 27 septembre, au Conseil de sécurité des Nations unies. Or, alors que la Russie avait vainement tenté de s’y opposer en septembre à New York, elle l’a accepté en novembre à Bali. Au Conseil de sécurité, la France, qui détenait la présidence, avait violé le règlement intérieur pour donner la parole à un chef d’État par vidéo. Au contraire, au G20, l’Indonésie tenait une position absolument neutre et ne risquait d’accepter pas de lui donner la parole sans autorisation russe. Il s’agissait à l’évidence d’un piège. Le président Zelensky, qui ne connaît pas le fonctionnement de ces instances, y est tombé.

    Après avoir caricaturé l’action de Moscou, il a appelé à l’exclure du… « G19 ». En d’autres termes, le petit Ukrainien a donné, au nom des Anglo-Saxons, un ordre aux chefs d’État, Premiers ministres et ministres des Affaires étrangères des 20 plus grandes puissances mondiales et n’a pas été entendu. En réalité, le litige entre ces dirigeants ne portait pas sur l’Ukraine, mais sur leur soumission ou pas à l’« ordre mondial américain ». Tous les participants latino-américains, africains et quatre asiatiques ont dit que cette domination était finie ; que désormais le monde est multipolaire.

    Les Occidentaux ont dû sentir le sol trembler sous leurs pieds. Ils n’ont pas été les seuls. Volodymyr Zelensky a vu, pour la première fois, que ses parrains, jusqu’ici maîtres absolus du monde, le laissaient tomber sans hésiter pour maintenir quelques temps encore leur position.

    Il est probable que Washington a été de mèche avec Moscou. Les États-Unis constatent qu’à l’échelle du monde, les choses tournent à leur désavantage. Ils n’auront aucune hésitation à faire porter le chapeau au régime ukrainien. William Burns, directeur de la CIA et opposant à la ligne straussienne, a déjà rencontré Sergueï Narychkine, le directeur du SVR, en Turquie. Ces entretiens font suite à ceux du straussien Jacob Sullivan, le conseiller national de Sécurité US, avec plusieurs officiels russes. Or, Washington n’a rien à négocier en Ukraine. Deux mois avant le conflit en Ukraine, j’expliquais que le fond du problème n’avait aucun rapport avec ce pays, pas plus qu’avec l’Otan. Il porte essentiellement sur la fin du monde unipolaire.

     

    Thierry Meyssan

  • Crétin-roi

    Publié par Guy de Laferrière le 02 novembre 2022

    Crétin-roi – information nationaliste

    Bernard Plouvier

    Ubu est détrôné : qu’il s’agisse des gouvernants ou des agents subversifs, ce sont les crétins qui donnent le « La » dans l’ère de l’économie globale et de la mondialisation de la sous-culture.

    On nous casse les ... (pieds, pour rester poli) avec les émissions de CO² pour expliquer une météo fantasque, lorsqu’il fait un peu plus chaud que la « norme », présentée – sans réelle preuve historique - par de faux savants.

    Et l’on oublie de mentionner deux faits : les périodes de froid glacial inhabituel sont aussi fréquentes et souvent plus durables que les « coups de chaud » ;  il a existé ces vingt derniers millénaires d’énormes épisodes de réchauffement, qui ont occasionné une fonte massive des glaces polaires, en des époques où la Terre n’était nullement industrialisée et n’était peuplée que de quelques dizaines ou centaines de milliers d’humains.

    Lorsqu’un politicien-crétin accroît les taxes à la consommation « pour protéger la planète en pénalisant l’émission de CO² », il est aussi stupide et sous-informé que l’agent subversif-crétin qui bloque la circulation routière pour le même motif imbécile.

    Même si l’on considère que le pire diable existant sur l’Enfer terrestre est l’être humain – en reconnaissant que les sauriens, les serpents venimeux et les grosses bêtes carnivores  ne sont pas non plus des angelots -, l’humain n’est, en fait, qu’un diablotin strictement incapable, par son activité ordinaire même répétée par 8 milliards d’exemplaires, de modifier quoi que ce soit à la réalité terrestre. Un peu de modestie s’impose. 

    La « chose » qui commande tout sur Terre et singulièrement son climat, c’est l’étoile loco-régionale, le Soleil, dont toutes les civilisations intelligentes ont fait le dieu (ou la déesse) créateur et destructeur.

    Depuis 2014-15, notre étoile est entrée dans un cycle d’éruptions – un cycle qui, habituellement, dure entre 10 et 12 années. En 2022, nous avons observé des séries d’éruptions, génératrices d’orages électromagnétiques et thermiques, en juillet et en août, puis à la fin de septembre et au début d’octobre : d’où un été et un début d’automne chauds... avec chute brutale de la température les 31 octobre et 1er novembre, jours où la Terre a cessé de répercuter, pour un temps, les aléas de l’activité solaire automnale, en attendant la nouvelle série éruptive.

    Fichons la paix aux humains standards qui vivent comme ils le peuvent et ne sont nullement responsables du climat. En revanche, cessons de considérer comme des héros, comme de preux chevaliers de Dame Démocratie – qui, en réalité, est une vieille catin -, les ordures ultra-friquées qui téléguident les pantins de la politique et les prostitués des media.   

    En cette année 2022, ce sont les bellicistes fous furieux de Washington qui sont un réel danger pour l’humanité et pour la planète. Si son entourage de Super-crétins immatures parvient à faire ordonner par le demi-dément Biden une guerre nucléaire contre la Russie ou la Chine, l’on assistera au plus formidable réveil volcanique depuis un bon million d’années et c’en sera fini pour longtemps de toute civilisation moderne !

     

    Source : synthesenationale

  • L’homme qui a vendu l’Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 06 mars 2022

    Volodymyr Zelensky est l’actuel président de l’Ukraine. Il a été élu lors d’une victoire écrasante en 2019 sur la promesse d’apaiser les tensions avec la Russie et de résoudre la crise dans les républiques séparatistes de l’est de l’Ukraine. Mais il n’a pas fait la moindre tentative pour tenir sa parole sur ces deux questions. Au contraire, il a considérablement exacerbé la crise interne de l’Ukraine tout en provoquant sans relâche la Russie. Zelensky a eu de nombreuses occasions d’aplanir les difficultés avec Moscou et d’empêcher le déclenchement des hostilités. Au lieu de cela, il a constamment aggravé la situation en suivant aveuglément les directives de Washington.

    Zelensky a été adulé par l’Occident et loué pour sa bravoure personnelle. Mais, dans la pratique, il n’a pas réussi à rétablir l’unité nationale ou à mettre en œuvre l’accord de paix crucial qui est la seule voie vers la réconciliation. Le président ukrainien n’aime pas le protocole dit de Minsk et a refusé d’en respecter les exigences fondamentales. En conséquence, la guerre fratricide à forte connotation ethnique qui a embrasé l’Ukraine au cours des huit dernières années se poursuit aujourd’hui sans qu’aucune issue ne soit en vue. Le président Vladimir Poutine a fait référence à l’obstination de Zelensky dans un récent discours prononcé au Kremlin. Il a déclaré :

    « Lors de l’événement d’hier… les dirigeants ukrainiens ont déclaré publiquement qu’ils n’allaient pas respecter ces accords. Qu’ils ne les respecteraient pas. Eh bien, qu’avez-vous à ajouter ? » (Vladimir Poutine)

    La plupart des Américains ne réalisent pas que le rejet des accords de Minsk par Zelensky a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Les responsables russes avaient travaillé pendant huit ans sur Minsk, élaborant des conditions acceptables pour toutes les parties. Puis, à la onzième heure, Zelensky a mis le holà à l’accord d’un geste de la main. Pourquoi ? Qui a dit à Zelensky d’abandonner l’accord ? Washington ? Oui, bien sûr.

    Et pourquoi Zelensky a-t-il déployé 60 000 troupes de combat dans la zone située juste au-delà de la ligne de contact (dans l’est de l’Ukraine), où elles pouvaient lancer des obus mortels sur les villes et villages des Russes ethniques qui y vivaient ? De toute évidence, le message envoyé à la population était qu’une invasion était imminente et qu’elle devait fuir immédiatement ses maisons ou s’abriter dans ses caves. Quel objectif Zelensky espérait-il atteindre en forçant ces gens à se recroqueviller dans leurs maisons, craignant pour leur vie ? Et quel message entendait-il envoyer à Moscou, dont les dirigeants regardaient ces événements avec une horreur absolue ?

    Savait-il que ses actions allaient déclencher des alarmes en Russie, forçant Poutine à appeler ses militaires et à les préparer à une éventuelle invasion pour protéger son peuple de ce qui semblait être une opération massive de nettoyage ethnique ? Oui, c’est ce qu’il faisait.

    Alors, en quoi ces actions sont-elles cohérentes avec les promesses de campagne de Zelensky de restaurer l’unité nationale et de résoudre pacifiquement les problèmes de l’Ukraine avec la Russie ?

    Elles ne sont pas du tout cohérentes, elles sont diamétralement opposées. En fait, Zelenskyy semble fonctionner selon un tout autre scénario. Prenez, par exemple, son refus total d’aborder les préoccupations minimales de la Russie en matière de sécurité. Zelensky savait-il que Poutine avait déclaré à plusieurs reprises que l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN était une « ligne rouge » pour la Russie ? Savait-il que Poutine n’a cessé de répéter la même chose depuis 2014 ? Sait-il que Poutine a prévenu que si l’Ukraine prenait des mesures pour rejoindre l’OTAN, la Russie serait obligée de prendre des mesures « militaro-techniques » pour assurer sa propre sécurité ? Zelensky est-il au courant que l’OTAN est une alliance contrôlée par Washington qui s’est livrée à de nombreux actes d’agression contre d’autres États souverains. Voici une courte liste des réalisations de l’OTAN :

    • La destruction de la Yougoslavie
    • La destruction de l’Afghanistan
    • La destruction de la Libye
    • La destruction de l’Irak
    • La destruction de la Syrie

    Zelensky sait-il que l’OTAN est ouvertement hostile à la Russie et considère la Russie comme une menace sérieuse pour ses ambitions expansionnistes ?

    Oui, il est au courant. Ça ne l’a pas empêché d’exprimer publiquement son intérêt pour le développement d’armes nucléaires. Qu’est-ce que cela signifie ? Imaginez le problème que cela poserait à la Russie. Imaginez qu’une marionnette soutenue par les États-Unis, comme Zelensky, ait des missiles nucléaires au bout des doigts. Comment pensez-vous que cela pourrait affecter la sécurité de la Russie ? Pensez-vous que Poutine pourrait ignorer une telle évolution et continuer à remplir son devoir de protection du peuple russe ?

    Et pourquoi Zelenskyy a-t-il accepté de laisser livrer des cargaisons successives d’armes mortelles à l’Ukraine s’il recherchait sincèrement la paix avec la Russie ? Pensait-il que Poutine était trop stupide pour voir ce qui se passait juste sous son nez ? Pensait-il qu’il normalisait ses relations en développant son arsenal, en menaçant son propre peuple et en se pliant à toutes les exigences de Washington ?

    0u bien considérait-il que les demandes de garanties de sécurité de Poutine étaient déraisonnables ? C’est cela ? Pensait-il que de l’autre côté de l’océan, les États-Unis permettraient au Mexique d’installer des bases militaires, des pièces d’artillerie et des sites de missiles le long de leur frontière sud ? Y a-t-il un président dans l’histoire américaine qui n’aurait pas fait la même chose que Poutine ? Y a-t-il un président dans l’histoire des États-Unis qui n’aurait pas lancé une attaque préventive sur ces armes mexicaines et vaporisé tout être vivant dans un rayon de 30 km ?

    Non, les demandes de Poutine étaient tout à fait raisonnables, mais Zelenskyy les a quand même ignorées. Pourquoi ?

    Zelenskyy sait-il qu’il y a des « Sektor » de droite, des néo-nazis au sein du gouvernement, de l’armée et des services de sécurité ? Sait-il que, même s’ils sont peu nombreux, ils constituent une force avec laquelle il faut compter et qui joue un rôle important dans la haine et la persécution des Russes ethniques ? Sait-il que ces éléments d’extrême droite participent à des défilés aux flambeaux, se font imprimer des croix gammées ou des tatouages SS sur les bras, et vénèrent l’idéologie racialiste d’Adolph Hitler ? Se rend-il compte que nombre de ces nazis se sont livrés à des actes criminels de brutalité, notamment l’incinération de 40 civils dans le bâtiment des syndicats à Odessa en 2014 ? Pense-t-il que les programmes secrets de la CIA pour armer et former ces militants d’extrême droite renforcent la confiance ou pense-t-il que cela rappelle à Moscou une guerre catastrophique au cours de laquelle 27 millions de Russes ont été exterminés par la Wehrmacht allemande ?

    Vous rendez-vous compte que tout ce que Zelensky a fait, a été fait dans l’intention de provoquer la Russie ?

    Tous les discours sur l’adhésion à l’OTAN, tous les discours sur la construction d’armes nucléaires, l’accumulation constante d’armes mortelles, le mouvement des troupes vers l’est, le refus d’appliquer le traité de Minsk et le rejet des demandes de sécurité de Poutine : tout cela constituait une série de provocations délibérées. Mais pourquoi ? Pourquoi avoir « appâté l’ours », telle est la question.

    Parce que Washington veut attirer la Russie dans une guerre pour pouvoir diaboliser davantage Poutine, isoler la Russie, lancer une opération de contre-insurrection contre l’armée russe et imposer des sanctions économiques sévères qui infligeront un maximum de dommages à l’économie russe. C’est la stratégie de Washington en un mot, et Zelenskyy aide Washington à atteindre ses objectifs. Il se permet d’être l’outil de Washington. Il sacrifie son propre pays pour faire avancer les intérêts des États-Unis.

    Tout cela contribue à souligner un point qui n’est jamais pris en compte par les médias et jamais discuté par les experts des informations câblées, à savoir que l’Ukraine va perdre la guerre, et que Zelenskyy le sait. Il sait que les forces armées ukrainiennes ne font pas le poids face à l’armée russe. C’est comme si un Géant écrasait une mouche. L’Ukraine est la mouche. Le public a besoin d’entendre ça, mais il ne l’entend pas. Au lieu de cela, ils entendent des blablas sur des Ukrainiens héroïques qui combattent l’envahisseur russe. Mais ce sont des absurdités, des absurdités dangereuses qui encouragent les gens à sacrifier leur vie pour une cause perdue. L’issue de ce conflit n’a jamais fait de doute : L’Ukraine va perdre. C’est certain. Et si vous lisez entre les lignes, vous verrez que la Russie est en train de gagner la guerre haut la main ; ils écrasent l’armée ukrainienne à chaque tournant, et ils continueront à les écraser jusqu’à ce que l’Ukraine se rende. Regardez cette brève interview du colonel Douglas MacGregor par Tucker Carlson et vous comprendrez ce qui se passe réellement :

    *

    Tucker : « Où en est la guerre à partir de ce soir » ? (1er mars)

    Colonel McGregor : « Eh bien, les 5 premiers jours, nous avons assisté à un mouvement très lent et méthodique des forces russes pénétrant en Ukraine….. Ils se sont déplacés lentement et prudemment et ont essayé de réduire les pertes parmi la population civile, en essayant de donner aux forces ukrainiennes l’opportunité de se rendre. C’est terminé. Et dans la phase où nous nous trouvons maintenant, les forces russes ont manœuvré pour encercler et entourer les forces ukrainiennes restantes et les détruire par une série de frappes massives à l’artillerie, à coup de roquettes, de frappes aériennes, avec les blindés russes qui se rapprochent lentement mais sûrement et anéantissent ce qui reste. Donc, c’est le début de la fin de la résistance ukrainienne.

    Tucker : Quel est l’objectif de Poutine ici ? »

    Colonel McGregor : « Poutine a entrepris d’honorer sa promesse de 2007 à la Conférence sur la sécurité de Munich, où il a dit : ‘Nous ne permettrons pas l’expansion de l’OTAN jusqu’à un point où l’OTAN toucherait notre frontière, en particulier en Ukraine et en Géorgie’. Nous considérons ces pays comme des chevaux de Troie pour la puissance militaire de l’OTAN et l’influence des États-Unis… ». Il a répété cet avertissement à maintes reprises, dans l’espoir d’éviter d’avoir à prendre des mesures pour nettoyer efficacement l’est de l’Ukraine de toute force d’opposition, quelle qu’elle soit, et de placer ses forces dans une position vis-à-vis de l’OTAN qui nous dissuaderait de toute nouvelle tentative pour influencer ou transformer l’Ukraine en une plate-forme pour la projection de la puissance américaine et occidentale en Russie. Son objectif – à ce jour – est de s’emparer de toute la partie orientale de l’Ukraine (à l’est du Dniepr) et il a traversé le fleuve là où il se prépare à investir la ville de Kiev.

    À ce stade, Poutine doit décider de ce qu’il veut faire de plus. Je ne pense pas qu’il veuille aller plus à l’ouest. Mais il aimerait être sûr que ce qui émergera de cette Ukraine… sera « neutre », non aligné et, de préférence, favorable à Moscou. Ça, il l’acceptera. Si ce n’est pas le cas, sa guerre n’aura été qu’une perte de temps » (« Colonel Douglas MacGregor avec Tucker Carlson »,

    Ce que nous pouvons déduire de cette courte interview :

     

    • La Russie va l’emporter et l’Ukraine va perdre.
    • L’Ukraine va être divisée. Poutine va créer le tampon dont il a besoin pour assurer la sécurité de son pays.
    • Quiconque gouvernera la partie occidentale de l’Ukraine devra déclarer sa « neutralité » (par écrit) et rejeter toute offre d’adhésion à l’OTAN. Ceux qui violeront cette promesse seront démis par la force.

    Mais voici ce qui est important : tous les principaux acteurs de ce fiasco savaient dès le départ que l’Ukraine n’avait aucune chance de vaincre l’armée russe. C’était couru d’avance. Ce que nous voulons savoir, c’est pourquoi Zelenskyy n’a pas pris de mesures pour éviter la tragédie avant qu’elle ne se produise.

    Répondre à cette question, c’est révéler « qui est vraiment Zelenskyy ».

    Posez-vous cette question : Pourquoi Zelenskyy n’a-t-il pas négocié avec Poutine lorsqu’il en avait l’occasion ? Pourquoi n’a-t-il pas retiré ses 60 000 soldats de l’Est ? Pourquoi n’a-t-il pas arrêté les livraisons d’armes de Washington ? Pourquoi n’a-t-il pas appliqué le traité de Minsk ? Pourquoi n’a-t-il pas rejeté l’offre d’adhésion à l’OTAN ?

    Enfin, pourquoi était-il si déterminé à faire ce qu’il savait être une source de colère pour Moscou et accroître la probabilité d’une guerre ?

    Il n’est pas difficile de répondre à ces questions.

    Zelensky a agi sur ordre de Washington depuis le début. Nous le savons. Il a également mis en œuvre l’agenda de Washington, pas le sien et certainement pas celui de l’Ukraine. Nous le savons aussi. Mais cela ne l’exonère pas de sa responsabilité. Après tout, c’est un adulte capable de distinguer le bien du mal. Il sait ce qu’il fait, et il sait que c’est mal ; pire que mal, c’est inexcusable. Il envoie des hommes mourir dans une guerre dont il sait qu’ils ne peuvent pas la gagner ; il inflige des souffrances et des blessures incalculables à son propre peuple sans aucune raison ; et – le pire de tout – il a ouvert la voie à la dissolution de l’Ukraine elle-même, le pays qu’il avait juré de défendre. Ce pays va être brisé en morceaux dans le cadre d’un règlement final avec la Russie, et Zelenskyy aura une bonne part de responsabilité.

    Comment un homme comme lui peut-il vivre avec lui-même ?

    https://www.unz.com/mwhitney/the-man-who-sold-ukraine/

    Traduction: MP

    source:https://plumenclume.org/blog/