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Education nationale : pas loin du zéro pointé

Publié par Guy Jovelin le 12 avril 2019

Rédigé par notre équipe le 11 avril 2019.

Tout le monde le sait, peu de gens aux manettes le disent et surtout personne ne fait rien. L’école française est tombée dans un gouffre depuis plusieurs décennies et au lieu de tenter une remontée, le système creuse plus profondément. La presse relaie de nouvelles études montrant que la grande dégringolade n’est pas un délire de vieux grincheux, mais une réalité qui se paie chère pour les nouvelles générations avec une traduction politique des plus visibles.

En l’espace de quelques jours, deux études portant sur le niveau en mathématiques et en langues étrangères des élèves français ont été publiées. Peu de surprises si ce n’est de constater que même à force de chuter, le niveau des élèves sombre toujours plus. Les raisons sont connues depuis longtemps, l’Education ne fait absolument rien pour enrayer le phénomène. Pire, elle y contribue ! Bref tour de table d’une agonie du savoir dans les écoles françaises.

L’égalitarisme dans la nullité

La marche effrénée vers le progrès vendu à longueur de temps par les médias et leur pendent politique macronien évite ostensiblement de franchir les portes des écoles françaises. Dommage, car c’est là que se joue le sort des jeunes générations et de la France de demain. La faute n’est pas à mettre sur le dos d’un Etat trop pingre puisque l’Education nationale engloutit les milliards sans aucun résultat. Le problème vient plutôt de la philosophie égalitariste. Tout se vaut, tous les élèves doivent être au même niveau et ceux qui sont en dessous sont tractés vers le néant en tirant les autres au passage. Le BAC pour tous, et diplômes donnés dans une pochette surprise ont des effets désastreux.

Personne ne doit se sentir nul, alors la solution de facilité est de rendre tous les élèves mauvais. Une politique qui fonctionne puisqu’il apparaît que les élèves sont encore plus nuls en mathématiques qu’avant (en particulier le calcul mental). Les méthodes d’apprentissage ne sont pas bonnes et quand on interroge des professeurs de maths on se rend compte de la crise dans laquelle est plongée l’Education nationale. Les vocations sont de plus en plus rares et on le comprend ! Pourquoi étudier les sciences pendant des années pour se retrouver sous-payé au fin fond d’une ZEP où faire cours 20 minutes sur 60 relève de l’exploit ? Il y a mieux à faire, alors l’Education nationale recrute via Pôle-Emploi des gens non qualifiés, qui ne savent guère compter et qui doivent enseigner le calcul à de jeunes élèves…

C’est délirant, mais c’est la réalité d’une école française où toutes les matières sont sacrifiées sur l’autel de l’égalitarisme. Les études montrent que le niveau en français est catastrophique, l’histoire ne compte déjà plus et les langues étrangères continuent d’être enseignées de travers. C’est le sujet de la seconde étude qui nous intéresse ici. Les collégiens auraient progressé en compréhension écrite pour ce qui est des langues étrangères. Un bon point toutefois loin du compte, car une langue est d’abord faite pour être parlée. Et là, le plongeon ne s’arrête pas depuis des années. A la sortie du collège, 75 % des élèves n’arrivent pas à se faire bien comprendre en anglais. Bien comprendre d’ un professeur parlant français… Ne parlons pas des locuteurs natifs…

Notre président est un bon exemple de cette difficulté à assimiler correctement et à s’exprimer en se faisant comprendre. La biographie officielle du président veut qu’il ait négocié de juteux contrats dans la langue de Shakespeare. Une belle infox au regard des compliments déplacésqu’il fait aux femmes de Premiers ministres étrangers… En fait, Macron est un pur produit de l’école républicaine (l’expression qui fait bien, mais qui ne veut rien dire). Nul en langues étrangères, sous-doué en mathématiques (il suffit de regarder son bilan en qualité de ministre des Finances et de président de la République), il n’y a guère que le français qu’il maîtrise plutôt bien même s’il est préférable de ne pas faire d’analyse de sens. Brizitte n’a pas fait du si bon boulot ! A force de chuter, ce sont des Macron qui se retrouvent en haut de la pyramide. Glaçant !

 

Source : 24heuresactu

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