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éducation nationale

  • Éducation nationale : groupes de niveau ou groupes de besoins ?

    Publié par Guy de Laferrière le 08 avril 2024

     

    Éducation nationale : groupes de niveau ou groupes de besoins ?

    Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, avait annoncé à grands coups de clairon l’instauration de « groupes de niveau » au collège en français et en mathématiques, pour prétendument relever le niveau de tous (?) les élèves et faire du brevet dans un premier temps, puis du bac, des diplômes revalorisés. Et chacun de se réjouir de mesures qui semblaient aller enfin dans le bon sens ! Certes ! De loin, le tableau fait de l’effet ! De près… les reliefs sont beaucoup moins flatteurs !

    Qu’en est-il ? Qu’en sera-t-il ?

    Un arrêté a été pris le 15 mars 2024, qui modifie l’arrêté du 19 mai 2015 relatif à l’organisation des enseignements dans les classes de collège et dispose que

    « les enseignements communs de français et de mathématiques, sur tout l’horaire, sont organisés en groupes pour l’ensemble des classes et des niveaux du collège ».

    Autrement dit, et contrairement à ce qu’il serait possible de penser, ce ne sont pas des groupes constitués en plus des heures de cours pour pallier les difficultés propres à certains élèves ou pour conforter leurs acquis, mais des groupes-classes à effectifs réduits ; il s’agit donc de classes dédoublées en maths et en français.

    Il est ainsi précisé :

    « Par dérogation et afin de garantir la cohérence des progressions pédagogiques des différents groupes, les élèves peuvent être, pour une ou plusieurs périodes, une à dix semaines dans l’année, regroupés conformément à leur classe de référence pour ces enseignements. »

    En application de cet arrêté, publié au JO le 17 mars 2024, le ministère de l’Éducation nationale a produit, le 18 mars 2024, la note détaillant l’instauration, à partir de la rentrée 2024, de « groupes » afin d’élever le niveau de tous (?) les élèves en mathématiques et en français au collège, fixant les attendus de ce que G. Attal appelait les « groupes de niveau » et qui sont devenus les « groupes pour répondre aux besoins des élèves […], le nombre d’une quinzaine d’élèves pouvant, à cet égard, constituer un objectif pertinent ».

    Groupes de niveau ou groupes de besoins ?

    On pourrait penser a priori qu’entre « groupe de niveau » et « groupe de besoins » la différence est bien mince : la notion de besoin se rapportant à la personne et celle de niveau à l’objectif poursuivi, mais les deux paraissant parfaitement imbriqués.
    En fait, la différence de terminologie masque une réalité beaucoup plus complexe.

    Il ne faut jamais perdre de vue que deux systèmes éducatifs fonctionnement en parallèle.

    1. Pour nos enfants, où la mission première de l’école est désormais définie par l’article 3 de la loi de refondation de l’école du 8 juillet 2013 : « … la nation fixe comme mission première à l’école de faire partager les valeurs de la République », parmi lesquelles « l’égale dignité des êtres humains », l’égalité homme-femme, la solidarité et la laïcité qui repose sur le respect des valeurs communes et la liberté de conscience, quand l’article 8 de cette même loi dispose qu’il faut « … à l’acquisition de connaissances et instruments du savoir, substituer l’objectif de sens moral et critique ».
    Exit toutes les disciplines d’enseignement : lettres, maths, sciences, histoire, géographie…

    Nous sommes donc fixés, bien que cette triste réalité ne soit pas du tout ancrée dans les esprits, tant elle n’a plus rien à voir avec l’idée que l’on est en droit de se faire d’une école et de ce que nous avons connu, tant aussi les hommes politiques nous enfument en permanence à un point tel que l’enfumage est devenu une forme de gouvernement pour nous faire avaler sans sourciller les poisons destinés à faire sombrer définitivement le système éducatif de nos enfants tout en nous laissant croire qu’ils font tout pour le sauver.

    Rappelons à cet égard que toute l’organisation « scolaire » (sic) de nos enfants a, de ce fait, été chamboulée pour en faire un simple lieu de vie et d’endoctrinement :

    • les 80 inspections générales qui chapeautaient les différentes disciplines d’enseignement ont été supprimées, remplacées par une seule, forcément généraliste ;
    • les manuels sont remplacés par le vademecum « La laïcité à l’école », véritable bible de référence, et par d’autres documents destinés à appréhender les valeurs de la République ;
    • les professeurs sont recrutés à partir de l’objectif désormais dévolu à l’« école » (sic) de « faire partager les valeurs de la République », devenu première compétence commune du « référentiel des compétences des métiers du professorat et de l’éducation » et constituant une nouvelle épreuve au concours de recrutement depuis 2022.

    Par ailleurs, les professeurs en poste sont « biberonnés » aux valeurs de la République (directives, stages, documents de référence…).

    2. En revanche, le « Référentiel pour l’éducation prioritaire » en faveur des élèves issus de l’immigration résultant de la circulaire n° 2014-77 du 4-6-2014 se démarque fondamentalement de la « refondation de l’école » pour nos enfants. On y lit notamment :

    « Un enseignement structuré de la langue orale est mis en place dès l’école maternelle… »
    « Les mathématiques font l’objet d’un travail soutenu… »
    « Les élèves sont confrontés aux dimensions culturelles et historiques des savoirs enseignés pour les doter d’une culture qui leur donne des références indispensables pour situer les savoirs. »
    « Mettre en œuvre des stratégies éprouvées dans les enseignements »
    « L’accompagnement du travail personnel est élèves est organisé… »
    « L’évaluation des élèves […] repose sur des objectifs exigeants. »
    « Des brevets blancs sont préparés et organisés deux fois dans l’année de troisième. »
    « … le diplôme national du brevet [donne] lieu à une cérémonie de remise organisée par l’Éducation nationale… »

    Bref, tout ce qui caractérise une véritable école !

    La morale de l’histoire…

    Dans ces conditions, il est évident que la nécessité de créer des « groupes de niveau » en maths et en français pour nos enfants serait nécessaire dans un système scolaire qui serait toujours destiné à les instruire, mais, dans la mesure où leur programme de référence est désormais basé sur l’acquisition des « valeurs de la République », il n’y a pas de niveau à atteindre.

    Dans cette optique, il est plus judicieux pour le gouvernement de parler de « groupes de besoins » afin de pouvoir les exclure du dispositif : dans la logique « scolaire » (sic) dans laquelle ceux qui nous gouvernent abrutissent nos enfants, ceux-ci n’ont pas besoin d’intégrer un groupe !

    C’est ainsi que, bien qu’un grand nombre de nos enfants ait des lacunes considérables dans ces disciplines – et pour cause ! –, cette exclusion du dispositif les rendra forcément inaptes à passer avec succès les épreuves d’un brevet revalorisé tel que le prévoit le ministre de l’Éducation nationale, ce qui leur barrera par là même le passage en seconde, tel que le prévoit également le ministère, et ils ne seront pas davantage concernés par les redoublements ; cela n’aurait aucun sens.

    Ceux qui ont « besoin » d’intégrer un « groupe de besoins » pour se hisser à un niveau déterminé sont les seuls élèves issus de l’immigration, scolarisés dans les établissements où est dispensée une véritable scolarité correspondant au « Référentiel pour l’éducation prioritaire », « groupes de besoins » qui, en réalité, constituent le prolongement du dédoublement des classes déjà effectuées à l’école primaire à destination de ces populations.
    Mais, pour faire cette politique, il faut du personnel supplémentaire.
    Où le prendre, alors même qu’il y a déjà pénurie de personnel ?

    Le « pacte enseignant » en embuscade

    Le « pacte enseignant » sorti du chapeau de Pap Ndiaye a déjà tout prévu.
    Il s’agit d’un accord prétendument conclu sur la base du volontariat entre le personnel enseignant et l’administration pour assurer certaines missions.
    Or il est prévu que certaines de ces missions soient obligatoirement couvertes et que « des planchers [soient] définis »dixit le ministère : il s’agit donc, en réalité, d’un volontariat obligé pour assumer certaines missions définies par ce pacte. De quelles missions s’agit-il ?

    • D’une part, de missions d’accompagnement, missions nouvelles assumées par un engagement annuel, pour assurer la prise en charge des « projets d’innovation pédagogique » (sic). En langage clair, ce sont les activités destinées à nos enfants, en remplacement des cours.
    • D’autre part, de missions d’enseignement destinées à s’investir davantage en complément des obligations réglementaires de service.
      Cela, c’est pour les élèves issus de l’immigration.

    Et pour pallier les difficultés de recrutement, le ministère a prévu la possibilité de faire appel à des « assistants d’éducation » – personnel non qualifié – qui seront nécessairement destinés à encadrer nos enfants, et les vrais professeurs seront alors tenus de faire des missions d’enseignement dans les structures réservées aux populations issues de l’immigration pour les préparer au brevet, puis au bac, diplômes desquels nos enfants seront naturellement exclus.

    Conclusion

    Un enfumage qui fait malheureusement preuve de sa redoutable efficacité, la manipulation gouvernementale consistant à laisser croire que les mesures positives prises en faveur du système scolaire concernent tous les élèves alors qu’elles sont destinées uniquement aux élèves issus de l’immigration dans les structures d’excellence qui leur sont réservées, et c’est désormais la honteuse et habituelle mascarade de ceux qui nous gouvernent.

    Et pour parfaire l’enfumage, Belloubet ose déclarer : « Il n’y a pas de tri social des élèves » ! Ce qui pourrait laisser supposer que ce système est prioritairement destiné à nos enfants mais que le gouvernement en fera également bénéficier les populations de l’immigration, alors que non seulement il y a « tri social » mais, par surcroît, au détriment de nos enfants.

    Une étape de plus pour précipiter nos enfants dans le gouffre de l’ignorance et de la servitude planifiée au profit de populations allogènes, et assurer ainsi le grand remplacement des élites.

    Claude Meunier-Berthelot
    03/04/2024

     

    Source : polemia

     

     

  • Éducation nationale : le Conseil d’État valide l’utilisation de prénoms d’usage pour les élèves « transgenres »

    Publié par Guy Jovelin le 01 octobre 2022

    Ces jeunes perdus et déboussolés par une société folle pourront exiger de se faire appeler du prénom de leur choix (sans l’accord des parents et au mépris de l’état-civil)…

    « Le Conseil d’État a validé la conformité à la loi de la « circulaire Blanquer », déposée le 29 septembre 2021 par l’ex-ministre de l’Éducation nationale, rapporte Le Parisien, vendredi 30 septembre. Cette décision signifie que, désormais, les élèves transgenres pourront avoir recours à un prénom d’usage à l’école, sans avoir besoin de passer par un changement de nom à l’état civil.

    Une requête pour faire annuler le texte avait été formulée, se basant sur le fait que la loi stipule « qu’aucun citoyen ne pourra porter de nom ni prénom, autres que ceux exprimés dans son acte de naissance ». Toutefois, la haute juridiction administrative a estimé que le prénom d’usage peut être utilisé par les personnels de l’Éducation nationale « dans le cadre de la vie interne des établissements et pour les documents qui en relèvent ». Mais elle stipule également que « seul le prénom inscrit à l’état civil doit être pris en compte pour le suivi de la notation des élèves », cite le quotidien.

    Concrètement, un élève transgenre pourra maintenant se faire appeler par son nouveau prénom en salle de classe et dans les documents internes tels que le carnet de correspondance ou la carte de cantine, mais les diplômes, eux, resteront délivrés avec les inscriptions du nom d’état civil. Pour le Conseil d’État, la mesure permet de « mieux prendre en compte la situation des élèves transgenres en milieu scolaire, de faciliter leur accompagnement et de les protéger ». » (source VA)

    Evidemment, donner aux enfants ces idées de « genre » et les encourager à se prendre pour quelqu’un d’autre, c’est le contraire de « les protéger ».

  • Services publics, Justice, Éducation nationale : vers le grand effondrement

    Publié par Guy Jovelin le 15 juin 2022

    15 Juin 2022, 06:37am | Publié par Thomas Joly

    À trop surveiller de près ce Grand Remplacement que d’aucuns ne veulent pas voir, ou font mine de ne pas vouloir voir, on passerait presque à côté du grand effondrement qui est en train de happer notre pays.

    Ce grand effondrement est incontestable dans les services publics, et dénoncé depuis des années maintenant par une majorité d’hommes et de femmes politiques de tous bords. L'état de la Justice, de l’Éducation nationale et, bien évidemment, du système de santé public dans son ensemble en est la preuve incontestable. Ces trois piliers structurants de la société, garants de l’État de droit, de l’égalité des chances et de la santé pour tous, ne sont même plus des caricatures de leurs promesses mais des zombies.

    Il est désormais flagrant qu’il existe une Justice pour le commun des mortels, affreusement lente et inefficace par manque drastique de moyens, et une Justice pour les puissants, agile et sévère avec les misérables. Ajoutons une troisième Justice politique, qui place des pans entiers de la société sous sa coupe, en toute impunité.

    Le constat de l’état de déliquescence dans lequel est plongée l’Éducation nationale est encore plus simple à faire. Le simple fait que les ministres qui se sont succédé rue de Grenelle, ces dernières années, aient tous placés leurs enfants dans le privé, y compris pendant leur mandat, est un aveu criant.

    Quant à l’hôpital public, et le système de soins français dans son ensemble, vous avez déjà lu des kilomètres d’articles à ce sujet et avez expérimenté, pour vous-même ou pour vos proches, le chaos des urgences, la chasse à l’ophtalmo, au gynéco ou à l’oncologue. Vous savez.

    Le problème, c’est que cette situation de déliquescence généralisée qui s’est amplifiée sournoisement au cours de la décennie écoulée dans le secteur public contamine désormais le secteur privé. La « QOS », pour Quality of Service, ou Qualité de Service, en bon français, n’est plus qu’un lointain souvenir, y compris au sein des grandes entreprises, même celles à la réputation de fiabilité et d’excellence.

    Vous me direz, « en quoi est ce grave ? ». La réponse est pourtant simple. Un adage boursier dit « la mauvaise monnaie chasse la bonne ». Les assignats ont fait disparaître au fond des coffres les pièces en or. De la même manière, les mauvaises pratiques chassent les bonnes. Cette propension qu’a l’administration à ne pas répondre aux courriers qu’on lui envoie, à ne respecter aucune règle qu’elle impose aux autres, à complexifier l’intégralité de la chaîne relationnelle avec elle dans le seul but de perdre un maximum de monde en cours de route, afin de faire dégonfler les files d’attente, bref, cette propension à tout faire pour ne surtout rien faire, tout cela devient la norme aussi dans le secteur privé.

    Il est certain que la pandémie a contribué à l’installation de ce phénomène, ou à son amplification. Courriers et serveurs vocaux nous ont demandé d’être compréhensifs, en raison de la situation sanitaire patati-patata... Mais il n’y a pas eu de retour en arrière : l’à-peu-près, le « plus tard », le « ce n’est pas possible », le « on le fait plus » sont devenus la règle. Vous, moi, vos proches, avons des dizaines d’exemples récents du quotidien du lent naufrage de pans entiers du secteur privé. Les explications sont multiples, allant du matraquage fiscal et de la tyrannie de la marge à la crise des vocations, en passant par la blague de l’apprentissage subventionné et le recours systématique au numérique qui ne peut surtout pas tout. Mais le constat est là. Ce ne sont plus des cas isolés, ce n’est pas la faute à pas de chance et vous n’y êtes pour rien. La médiocrité est devenue le mode de fonctionnement normal de notre société moderne.

    Et après la médiocrité, il y a le néant.

    Jean-Baptiste Giraud

    Source : http://bvoltaire.fr

  • Pap Ndiaye, chantre du communautarisme noir, devient ministre de l’Education nationale alors qu’il a participé en 2016 à une réunion interdite aux Blancs

    Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2022

    Le nouveau ministre de l’Education nationale se nomme Pap Ndiaye. Un vrai morceau d’anthologie à lui-seul. Cet historien communautariste avait annoncé en mars 2021 : « Notre mission, c’est faire de l’immigration un élément central de l’histoire nationale ». A la tête du ministère de l’Education nationale, il va pouvoir assouvir ses ambitions.

    On se souviendra que, sur France Culture, il avait dénigré le « génie français » décrit comme « un universalisme chauvin, d’homme, blanc, hétérosexuel ».

    Il faut également se souvenir que si Pap Ndiaye ne manque pas une occasion de dénoncer les discriminations dont seraient victimes les personnes noires vivant en France, il a lui-même participé en 2016 à une réunion en « non-mixité » qu’il faut traduire par interdite aux Blancs. Etrange façon d’appliquer la logique du vivre ensemble que de reproduire un apartheid inversé.

     

    Pap Ndiaye siège au conseil scientifique du CRAN (Conseil représentatif des associations noires de France).

    Le CRAN mime le CRIF, tant d’un point de vue communautariste que par l’organisation de dîners revendicatifs.

    Le CRAN dont fait partie Pap Ndiaye réclame même un quota d’élus issus des « minorités ethniques ».

    Il faut aussi rappeler que Pap Ndiaye était co-auteur du manifeste De la question raciale à l’Opéra national de Paris. Bref, cela promet bien du plaisir…

     

    Source : medias-presse.info

  • Grève des enseignants : masochisme généralisé à l’Education Nationale

    Publié par Guy Jovelin le 14 janvier 2022

    Les syndicats des enseignants se mettent en ordre de marche pour manifester leur colère ce jeudi et expliquent leurs motivations.

    Le SNES FSU dénonce l’insuffisance irresponsable du ministre de l’Education Nationale Jean-Michel Blanquer et des mesures qui provoquent l’épuisement et l’exaspération de toute la communauté éducative. Il ne dit pas que ces mesures sont exagérées, disproportionnées, handicapantes pour l’apprentissage ou ridicules… mais insuffisantes.

    Constatant un « raz-de-marée de la 5eme vague », le SNES FSU témoigne que les classes se vident et se remplissent au compte-goutte au gré des cas contact et des cas positifs, perturbant allègrement la dispensation des enseignements. Les surveillants comme l’administration des collèges et lycées sont submergés par la gestion des absences des élèves comme des personnels pendant que les chefs d’établissements se transforment en machines à valider des attestations sur l’honneur à longueur de journées. Le SNES regrette que des autotests périmés ont été distribués et qu’aucun matériel n’a été installé dans les salles de classes pour « faire face au défi de l’aération » (capteur de CO2, purificateur d’air, possibilité d’ouvrir des fenêtres parfois verrouillées…). L’école ne serait plus en sécurité ! De plus, les professeurs absents ne sont pas remplacés et il y a pénurie de profs ! Il est vrai que depuis 2018 7490 emplois ont été supprimés.

    Maxime Reppert secrétaire national aux conditions de travail pour le SNALC témoigne sur CNEWS du mépris du ministre, puisque les enseignants ont pris connaissance du nouveau protocole sanitaire par la presse la veille de la rentrée de janvier. Il est notable que les annonces faites ces derniers temps à la télévision par les membres de gouvernement se transforment en lois immédiatement applicables au mépris de nos institutions et du processus administratif nécessaire à leur mise en œuvre…


    Il rapporte que le protocole change tous les jours, que les parents doivent faire la queue quotidiennement pour faire tester leur enfant (bien que devant la répulsion de certains enfants, cet acte du test PCR s’apparente à de la maltraitance) et que plus personne n’y comprend rien. Sa colère éclate sur le plateau : « Si l’incompétence était un délit, je peux vous dire qu’actuellement il y aurait de quoi condamner notre ministre. Il porte à son paroxysme simplement la notion d’absurdité ».

    Maxime Reppert est bien le seul parmi les représentants des syndicats à proposer la limitation du nombre d’élèves par classe qui peut se porter à 35 si ce n’est plus dans le secondaire.

    En revanche, hors de question de fermer les écoles. Non, les syndicats exigent plus de sécurité, plus de protocole, plus de mesures protectrices ! Ils demandent notamment des masques chirurgicaux. Le prof gauchiste écolo qui s’insurgeait à la récré contre la pollution que représente les masques ne fait visiblement pas partie des têtes pensantes des syndicats. Rappelons qu’en 2020 le masque en tissu fait maison était encore autorisé. Les syndicats réclament aussi des masques FFP2 ! Pour qui ? Le communiqué ne le dit pas. Peut-être pour un des derniers collègues boomer qui transpire à grosses gouttes dès que quelqu’un passe trop près de lui ? En tous cas les collègues que j’ai pu croiser sur les divers établissements où j’ai pu exercer, en ont tous assez de porter le masque, surtout les profs de langue. Comment se faire comprendre dans une langue étrangère en braillant des heures par jour dans un masque si épais qui étouffe les sons ? Sans parler du manque d’oxygène. Pour le bien-être des enseignants et la qualité des enseignements comme des apprentissages, la copie du SNES FSU est à revoir.

    La liste des revendications se poursuit avec : plus de personnels administratifs, plus de masques, plus de tests, plus d’isolement (des cas contacts intrafamiliaux), le report des épreuves de spécialité du baccalauréat de mars à juin, plus de remplaçants par le gel des suppressions d’emplois, plus de création de postes et le recours aux listes complémentaires. Avec la chasse aux mal-pensants, ceux qui jettent l’éponge et ceux qui n’envisagent pas de discourir malgré les risques d’asphyxie, difficile de trouver de nouveaux intéressés !

    Le protocole sanitaire me marche pas alors les syndicats veulent plus de protocole. Loin de plaider pour un retour progressif à la normale et pour que cette folie-phobie cesse au même titre que les multiples traumatismes probablement indélébiles sur les enfants et les jeunes, les syndicats sont plus zélés encore que le ministre et le gouvernement macronien, leur ouvrant ainsi la voie à des mesures toujours plus liberticides, plus monstrueuses et toujours plus insensées.

    Quel pourcentage des enseignants représentent-ils réellement ? Est-ce qu’ils sont à ce point déconnectés du terrain ? Ou bien ce masochisme touche-t-il l’ensemble des personnels de l’Education Nationale ? 

     

    Source : medias-presse.info