Publié par Guy Jovelin le 13 février 2021
L’Agence spatiale européenne (ESA) s’apprête à lancer sa quatrième campagne de recrutement d’astronautes, visant un «changement générationnel», avec aussi plus d’espace pour les femmes, et peut-être les personnes handicapées.
[…] Avec ce nouvel horizon en vue, l’agence européenne veut «initier un véritable changement générationnel». Elle «encourage vivement les femmes à postuler», afin de «renforcer la diversité de genre dans ses rangs». Lors de la précédente campagne, seulement 16% de femmes s’étaient portées candidates. Mais la diversité devra aussi «peut-être» s’élargir aux handicaps physiques, annonce David Parker, directeur de l’exploration humaine et robotique à l’ESA, dans un communiqué. «Parallèlement au recrutement des astronautes, je lance le projet de faisabilité des parastronautes – une innovation pour laquelle l’heure est venue», détaille ce responsable.
Six épreuves attendent les candidats, âgés de préférence de 27 à 37 ans et issus des 22 pays membres de l’agence spatiale, créée en 1975. Le contenu des épreuves sera détaillé mardi, mais on sait déjà que le niveau d’exigence pour travailler en orbite (scientifique, technique, physique, psychologique…) est élevé. Sans compter les langues à connaître : Thomas Pesquet parle anglais, russe, espagnol, allemand et même un peu chinois. […]