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recrutement

  • La police et la gendarmerie confrontées à des départs massifs, la qualité du recrutement dégradée

    Publié par Guy de Laferrière le 21 avril 2023

    Un rapport de la Cour des comptes pointe les difficultés rencontrées par les deux institutions pour retenir leurs agents. Un phénomène qui va en s’amplifiant depuis 2020, alors que police et gendarmerie peinent à recruter.

    « Le record du nombre de départs au sein de la police et de la gendarmerie a été battu en 2021, puis de nouveau dépassé en 2022. » Dans un rapport sur l’exécution budgétaire de la mission « Sécurités » pour l’année 2022, communiqué au gouvernement le 13 avril, la Cour des comptes s’inquiète d’un niveau sans équivalent de départs, « un phénomène de fond installé depuis la fin de la crise sanitaire ».

    Ce mouvement de fond, déjà record en 2021 et qui s’est amplifié en 2022, s’explique moins par les départs à la retraite, d’un niveau relativement étale, que par « la concurrence avec les polices municipales, qui attirent de plus en plus de policiers et gendarmes » grâce à de meilleures conditions de travail et de rémunération, la hausse des démissions des élèves en cours de formation et une augmentation des détachements dans d’autres administrations – de 50 % dans la police par exemple.

    Dans la police, les créations d’emplois permettent d’autant moins d’enrayer le phénomène qu’elles concernent avant tout des personnels administratif et scientifique : en 2022, ces services ont connu 874 recrutements, « tandis que le nombre de policiers actifs a baissé de 117 ETP [équivalent temps plein] », un véritable défi alors que l’Elysée comme la Place Beauvau ont fait du doublement des effectifs affectés à la voie publique un point central de leur politique sécuritaire.

    Police et gendarmerie, contraintes d’augmenter les recrutements en 2022 – respectivement de 25 % de 29 % –, se retrouvent confrontées à une série de conséquences en cascade, d’autant qu’elles ont notablement sous-estimé les volumes de départs en retraite pour cette même année.

    D’abord, parce que cette nécessité d’augmenter en urgence les effectifs pèse sur le « coût du sac à dos », c’est-à-dire les dépenses en équipement des nouvelles recrues, de l’ordre de 4 144 euros dans la police et de 2 328 euros dans la gendarmerie. Ensuite, parce qu’elle contribue à accentuer la pression sur la capacité d’accueil des écoles. Avec 8 500 recrutements prévus d’ici à 2027, note la Cour des comptes, « le Beauvau de la sécurité puis la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur ont fixé des objectifs très ambitieux », une annonce qui « apparaît peu réaliste au regard de l’état de quasi-saturation de l’appareil de formation ».

    Or, pour fournir de nouveaux effectifs et tenir l’engagement politique d’un « recrutement massif de policiers et de gendarmes » rappelé dans le rapport annexé de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur, les pouvoirs publics n’ont d’autre choix que celui de « dégrader la qualité des recrutements ». En attestent la hausse considérable du taux d’admission au concours de gardien de la paix, passé de 2 % en 2014 à 18 % en 2020, et qui atteint 20 % chez les sous-officiers de gendarmerie.

    L’analyse de la Cour des comptes pointe aussi les limites de la généreuse politique d’incitation indemnitaire et indiciaire menée par les gouvernements qui se succèdent depuis 2016 : « Plus de 730 millions d’euros ont été engagés au titre de ces mesures sous l’effet de la signature de précédents protocoles et, de 2023 à 2027, 1,5 milliard d’euros sont prévus », détaille la Cour, en notant que la hausse de rémunération salariale dont ont bénéficié les forces de l’ordre « est l’une des plus fortes et rapides de la sphère de l’Etat ». Davantage que ces libéralités, la Cour invite le ministère de l’intérieur à promouvoir une « politique globale différente (…), insistant notamment sur l’amélioration des conditions de travail des personnels et sur la gestion dynamique des ressources humaines ».

    Le Monde via fdesouche

  • Ikea pratique la discrimination antifrançaise dans son recrutement

    Publié par Guy Jovelin le 08 novembre 2021

    Une entreprise qui expliquerait vouloir recruter, en France, spécialement des Français (et plus encore de véritables Français) serait l’objet de la vindicte des gros médias, des officines antiblanches habituelles, du gouvernement et de la « justice ».
    Mais quand c’est dans l’autre sens. Ca ne choque personne.

    La marque de meubles Ikea (qui s’était déjà illustrée en promouvant l’homosexualité et en s’attaquant au principe familial il y a une dizaine d’années dans ses publicités) n’a pas honte d’afficher publiquement son désir d’embaucher tout sauf des Français. Elle veut des immigrés, prétendument réfugiés, leur permettant de rester en France et s’assurant au passage une main d’œuvre peu coûteuse et peu exigeante.

    Le tout en partenariat avec une officine immigrationniste, Each One, gavée de millions de subventions.

    Bref, les honnêtes Français auront probablement à cœur de faire leurs achats ailleurs.

     

    Source : contre-info

  • Agence spatiale européenne : le recrutement des astronautes doit «renforcer la diversité de genre dans ses rangs» et s’élargir «peut-être» aux handicaps physiques

    Publié par Guy Jovelin le 13 février 2021

    L’Agence spatiale européenne (ESA) s’apprête à lancer sa quatrième campagne de recrutement d’astronautes, visant un «changement générationnel», avec aussi plus d’espace pour les femmes, et peut-être les personnes handicapées.

     […] Avec ce nouvel horizon en vue, l’agence européenne veut «initier un véritable changement générationnel». Elle «encourage vivement les femmes à postuler», afin de «renforcer la diversité de genre dans ses rangs». Lors de la précédente campagne, seulement 16% de femmes s’étaient portées candidates. Mais la diversité devra aussi «peut-être» s’élargir aux handicaps physiques, annonce David Parker, directeur de l’exploration humaine et robotique à l’ESA, dans un communiqué. «Parallèlement au recrutement des astronautes, je lance le projet de faisabilité des parastronautes – une innovation pour laquelle l’heure est venue», détaille ce responsable.

    Six épreuves attendent les candidats, âgés de préférence de 27 à 37 ans et issus des 22 pays membres de l’agence spatiale, créée en 1975. Le contenu des épreuves sera détaillé mardi, mais on sait déjà que le niveau d’exigence pour travailler en orbite (scientifique, technique, physique, psychologique…) est élevé. Sans compter les langues à connaître : Thomas Pesquet parle anglais, russe, espagnol, allemand et même un peu chinois. […]

    Le Figaro via fdesouche