Publié par Guy Jovelin le 06 novembre 2021
Des guetteurs omniprésents et des trafiquants qui usent de la menace, de l’intimidation et de la violence pour que rien ni personne ne vienne perturber leur commerce florissant. Tels seraient le décor et le quotidien des habitants du quartier du Lys Rouge et des acteurs amenés à y intervenir.
Le quartier du Lys Rouge, longtemps considéré comme une “annexe” des dealers de la cité Mistral, située à quelques centaines de mètres à peine, semble être devenu une plateforme à part entière du trafic de stupéfiants à Grenoble. Enclavées entre les rues Anatole-France et Capitaine-Camine, à deux pas du cours de la Libération, ses façades rouges donnent sur un petit square que les guetteurs ont depuis longtemps investi. Postés à tous les coins de rue, ils surveillent les allées et venues pour alerter les vendeurs d’une éventuelle arrivée des forces de l’ordre.
« La plupart d’entre eux ne sont même pas de Grenoble ! Parce que les dealers qui les emploient estiment sans doute qu’un mec qui n’est pas du coin et qui ne connaît personne sera plus méfiant avec tout le monde et donc plus efficace ! Certains arrivent en train, de Montpellier, de Marseille ou de Clermont-Ferrand, parfois pour la journée seulement en sachant…