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«Ils font régner un tel climat de haine» : Bagnolet (93), ce laboratoire indigéniste aux portes de Paris

Publié par Guy Jovelin le 08 décembre 2021

 Dans cette commune de Seine-Saint-Denis de 36.000 habitants, la polémique enfle autour du soutien apporté par la municipalité à une association indigéniste. Un territoire miné par l’idéologie communautariste et racialiste.

Ce modeste appartement c’est son petit nid. Elle l’assure, elle ne le quittera pour rien au monde. Cette ville de banlieue parisienne, à 6 kilomètres à vol d’oiseau de Notre-Dame, elle y a grandi, elle y travaille et refuse de partir.

Pourtant, quand Corinne (son prénom a été changé à sa demande) raconte Bagnolet, la description se décline avec des mots au vitriol. «Bagnolet est la ville la plus endettée de France, le taux de pauvreté concerne près de 30% de la population. Depuis des mois, une enquête financière est en cours sur des soupçons d’emploi fictif au sein de la mairie. Un proche du maire a récemment été condamné pour des faits de corruption dans l’attribution de logements sociaux. Et pour finir d’achever le tableau, notre ville après une campagne sanglante, est passée entre les mains de politiques acoquinés avec des communautaristes et indigénistes. Franchement, cette commune, déjà bien mal en point, n’avait pas besoin de ça !… Le naufrage est sans fin.»

Le constat de cette Bagnoletaise est amer. Sa colère est vive et ses mots sont durs. «Un petit groupe d’indigénistes est désormais aux manettes de la mairie et s’en donne à cœur joie, soupire-t-elle. Ces individus ont décidé d’en faire leur petit laboratoire à ciel ouvert du racialisme et du communautarisme. Cette conquête de leur idéologie toxique a été rendue possible par la main tendue du maire socialiste Tony Di Martino. Bagnolet est dorénavant une véritable baronnie islamo-indigéniste, un terrain sur lequel ils imposent leurs propres règles du jeu.»

Le Figaro via fdesouche

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