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  • La remigration fonctionne

    Publié par Guy de Laferrière le 10 août 2024

    La remigration fonctionne

    En Suède, pour la première fois depuis cinquante ans, le solde migratoire est négatif. Le nombre de personnes quittant le pays va bientôt dépasser celui des immigrés.

    Le gouvernement conservateur de Suède, soutenu par la droite nationale, a annoncé jeudi que le nombre de personnes quittant le pays dépassera le nombre d’immigrés en 2024.

    Sur les cinq premiers mois de l’année, l’institut statistique national de Suède a noté que l’émigration a été plus importante que l’immigration.

    Dans le même temps, les demandes d’asile diminuent et ont atteint leur niveau le plus faible depuis 1997, a expliqué Maria Malmer Stenergard, ministre des Migrations.

    «Les efforts du gouvernement portent leurs fruits […]. Cette tendance à l’immigration soutenable est essentielle si nous voulons renforcer l’intégration et réduire l’exclusion».

    La Suède avait accueilli un nombre important d’immigrants depuis les années 1990, principalement en provenance d’ex-Yougoslavie, de Syrie, d’Afghanistan, de Somalie, d’Iran ou d’Irak, et d’autres régions en proie à des conflits.

     

    Source : lesalonbeige

  • Bordeaux (33) : un homme menaçant et armé d’un long couteau abattu par la police en pleine rue ; il venait de voler dans une supérette

    Publié par Guy de Laferrière le 10 août 2024


    Les faits sont survenus avenue de Lescure, vers 19h30. La Brigade anticriminalité du secteur est déployée alors qu’un homme est vu en possession d’un long couteau, volé précédemment dans un commerce à proximité. L’«individu fait des allers-retours devant le magasin, et semble attendre quelqu’un», nous rapporte-t-on. 

    […]

     

    Repérant les policiers, le suspect s’éloigne des lieux, mais est rattrapé «200 mètres» plus loin par les policiers. Toujours couteau en main, il fait alors volte-face et menace les forces de l’ordre. Celles-ci lui enjoignent de lâcher son arme. En vain, puisque l’homme décide de se rapprocher des agents de la BAC, l’air menaçant. Face à sa dangerosité, un policier le met en joue avec un lanceur de balle de défense (LBD), puis lui tire dessus. Là encore, c’est sans effet.

    Selon notre source policière, l’individu se serait alors précipité vers les fonctionnaires de police, et aurait «bondi» avec son couteau sur l’un d’entre eux. Arme au poing, ce dernier «se défend» et tire à quatre reprises sur l’assaillant, «en plein thorax». L’homme a été déclaré décédé. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes des faits, et les motivations de l’attaquant, qui serait resté muet tout au long des faits.

    Le Figaro

    Le parquet a ouvert une enquête visant l’individu abattu pour “vol, menaces avec arme sur personnes dépositaires de l’autorité publique, tentative de meurtre sur agent de la force publique”. Les investigations ont été confiées à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS 33).

    […]

     

    RTL

  • 10 août 1792 : naissance de la République dans un massacre

    Publié par Guy de Laferrière le 10 août 2024

    Depuis la fuite de Varennes, le roi Louis XVI et sa famille sont assignés à résidence au palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), à l’ouest du Louvre.
    La tension est vive et, excitée par Danton, une foule de sans-culottes se masse aux abords du palais.

    La résidence royale est défendue par 900 gardes suisses et quelques centaines de gardes nationaux.
    Louis XVI les passe en revue. Selon l’usage, les Suisses et les gardes nationaux crient : « Vive le roi ! ». Mais les artilleurs et le bataillon de la Croix-Rouge crient de leur côté :
    « Vive la Nation ! ». Situation confuse.
    Le roi gagne là-dessus une terrasse et observe la foule des Parisiens massés. Ceux-ci l’insultent : «À bas le veto ! À bas le gros cochon !».
    Apeurés, le roi, la reine et le dauphin traversent le jardin des Tuileries et vont chercher refuge au sein de l’Assemblée.
    Devant le palais, l’émeute enfle. Une porte est malencontreusement ouverte. Un flot de sans-culottes s’y engouffre. Les gardes suisses ouvrent le feu et provoquent un reflux éperdu vers le Carrousel.
    Les émeutiers évacuent la place. Ils semblent près d’abandonner la partie.

    Mais vers dix heures, un groupe de volontaires marseillais parvient à s’introduire à l’intérieur des Tuileries. Le combat reprend de plus belle.
    Le roi griffonne un billet ordonnant aux Suisses de déposer à l’instant les armes et de se retirer dans leurs casernes. Grave erreur du trop bon Louis XVI.
    Obéissants, les gardes se replient vers la place Louis XV (l’actuelle place de la Concorde).

    Mais ils sont bientôt encerclés, capturés, conduits à l’Hôtel de Ville puis massacrés. Mêlées à la foule, les poissardes des halles se livrent à de honteuses mutilations sur les cadavres.
    Les émeutiers envahissent maintenant les Tuileries et lynchent pêle-mêle gardes, serviteurs et fidèles avant de piller le palais.
    Six cents Suisses ainsi que deux cents aristocrates et gens de maison perdent la vie en ce jour du 10 août.

    L’Assemblée législative, enhardie par le succès de l’émeute, prononce la « suspension » du roi. Elle convoque par ailleurs une Convention nationale en vue de prendre toutes mesures « pour assurer la souveraineté du peuple et le règne de la liberté et de l’égalité », et instaure pour la première fois le suffrage universel (masculin). Après une nuit de fortune, la famille royale est emmenée au donjon du Temple pour y être emprisonnée.
    La période appelée « la Terreur » allait commencer.
    Fin d’un régime millénaire qui avait construit la France mais était certes affaibli de l’intérieur.
    Naissance de la République.

     

    Source : contre-info