Publié par Guy Jovelin le 05 juin 2025
C’est un théâtre de l’absurde où les masques tombent enfin. Quatre mois sans motion de censure : un record d’apathie dans un pays au bord du gouffre. Et lorsqu’enfin La France insoumise dépose une nouvelle motion – la septième ! – qu’observons-nous ? Les députés la rejettent. Encore. Toujours. Comme si la survie de François Bayrou, cet ectoplasme politique, était devenue une cause nationale.
Bayrou, c’est l’archétype de l'apparatchik, un homme sans colonne vertébrale, sans vision, sans feu. Il ne gouverne pas, il stagne. Il ne dirige pas, il temporise. Sa seule ambition ? Rester en place. Comme une moisissure qui s’accroche à l’humidité du pouvoir. Ce gouvernement n’a plus ni projet, ni autorité, ni légitimité. C’est une bande de technocrates accrochée à ses sinécures, incapable de répondre à l’effondrement économique, à l’insécurité qui explose, à l’immigration hors de contrôle.
Et pourtant, le Rassemblement national – cette opposition en carton-pâte – vient encore une fois sauver le régime. Sous prétexte de « stabilité ». Stabilité de quoi ? D’un pays à genoux ? D’un peuple désabusé ? De quartiers entiers livrés à la loi des racailles ? Cette prétendue stabilité n’est rien d’autre qu’un pacte de non-agression entre faux adversaires.
Il est temps de le dire clairement : le RN ne sert à rien. Il aboie beaucoup mais ne mord jamais. Il joue l’indignation dans les médias mais tremble à l’idée de prendre ses responsabilités. En refusant de faire tomber ce gouvernement, il se rend complice du désastre. Il trahit ceux qui croyaient en lui. Ce parti préfère exister dans l’opposition molle plutôt que d’assumer une alternance réelle. Ce ne sont pas des patriotes, ce sont des figurants.
La France n’a pas besoin de complaisance. Elle a besoin d’un sursaut. D’un coup de balai. De la fin de cette caste politique qui se protège entre elle pendant que le pays s’effondre.
Thomas Joly - Président du Parti de la France