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À chacun ses fêtes votives.

Publié par Guy Jovelin le 09 décembre 2025

Thomas Joly

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À chacun ses fêtes votives. Le 8 décembre, l’Immaculée Conception, dite, à Lyon, la fête des Lumières, et, le 9 décembre, l’anniversaire de la loi de séparation de l’Église et de l’État, 120 ans aujourd’hui.
Elle aussi a pensé apporter les lumières, après l’obscurantisme de la religion. Ceux qui la vénèrent encore prétendent que le monde entier nous l’envie, que sans elle la visibilité de l’islam dans l’espace public progresserait bien plus vite qu’il ne le fait.
Si on faisait un bref bilan ? Elle a chassé progressivement (ou brutalement) les religieuses à cornette des hôpitaux ? Aujourd’hui, notre système de santé s’effondre, nos hôpitaux sont surchargés. Le renfort de ces présences virevoltantes, dévouées et bénévoles, ne serait pas du luxe, aujourd’hui.
Elle a éjecté les congrégations de l’enseignement ? L’Éducation nationale est aujourd’hui un champ de ruines. À 120 ans de distance, faire un lien de cause à effet serait un raccourci trop facile ? N’empêche, le résultat est là.
Elle a spolié l’Église en s’appropriant ses biens et ses églises, s’engageant à les entretenir ; elle parle, aujourd’hui, de les détruire, faute de moyens, et nombre d’entre elles prennent l’eau.
Soyons honnêtes et disons-le tout de go, avec le recul que donne un siècle presque un quart : le projet d’Aristide Briand n’était pas si brillant et le petit père Combes a creusé notre tombe.
La grande vertu serait d’avoir sécularisé la France. Sauf que la camisole de force enfilée brutalement sur la religion catholique pour la ficeler est une tunique taillée sur les cotes de cette dernière. Impossible, même au chausse-pied et en faisant un peu craquer les coutures, pour un islam conquérant. Il ne les a pas pris en traîtres, il n’a jamais dit, lui, qu’il fallait rendre à César ce qui était à César.
La façon qu’a la loi de 1905 de tenir le catholicisme licou serré, de lui faire baisser la tête et disparaître comme un passe-muraille partout où elle apparaît est une aide objective, inconsciente ou parfois consciente, à la progression de cette religion d’importation dans notre pays.
Naïveté
Cette idée aussi naïve qu’irénique - et assez méprisante par sa méconnaissance paresseuse des deux religions - selon laquelle l’islam serait un catholicisme adolescent, la version poney sauvage mal débourré d’un cheval de trait que l’on somme de montrer l’exemple - range tes crèches (c'est ce que propose Ruth El Krief à la France pour fêter la loi de 1905), comme on dit range tes jouets à un grand frère pour que le puiné l’imite, cette idée est mortifère. Le proverbe dit qu’il faut « battre le chien devant le loup », pour que celui-ci comprenne. Le chien est dans la niche, osant à peine gémir quand on lui interdit dans ses écoles de faire faire le signe de croix à ses élèves, mais le loup n’a rien compris. Ou au contraire, il a tout compris : la loi de 1905, donnant de grosses taloches à l’un et de petites chiquenaudes à l’autre, lui a gentiment fait place nette. À chaque fois que les catholiques reculent, les islamiques avancent, on ne peut rien contre ce jeu d’échecs mortifère dans lequel la France ne compte plus ni roi ni reine, rien que des fous et des tours prises d’assaut et sans défense.
La loi de 1905 a sécularisé la France ? La charia ne demande qu’à la régulariser, c'est-à-dire la mettre sous sa férule.
Gabrielle Cluzel
 
 
 

 

 

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