Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 43

  • La valise ou le cercueil

    Publié par Guy Jovelin le 04 avril 2021

    La valise ou le cercueil

    christophe fauquenoy,égorgé,villeneuve-d'asc

    A Villeneuve-d’Ascq, Christophe Fauquenoy, 45 ans, a été égorgé dans un hall d’immeuble. Il n’avait pas d’antécédents judiciaires.

    Une riveraine évoque

    « un climat d’insécurité grandissant dans ce quartier, qui ne date pas d’hier. La situation devient insupportable. Il y a du grand deal, du petit deal, du trafic dans les couloirs ». « Christophe ne supportait plus ce que l’on vit ici tous les jours ».

    La presse nationale n’en parle pas. Parce que Christophe Fauquenoy n’est pas issu d’une minorité visible et qu’il n’a, semble-t-il, pas été tué par un policier ?

     

    Source : lesalonbeige

  • Surréxit sicut dixit

    Publié par Guy Jovelin le 04 avril 2021

    Surréxit sicut dixit

    Ne craignez point, vous ; car je sais que vous cherchez Jésus qui a été crucifié. Il n’est point ici : car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, et voyez le lieu où le Seigneur avait été mis. Et hâtez-vous d’aller dire à ses disciples qu’il est ressuscité

     
     
    Source : lesalonbeige
  • Politique de la ville : l’État arrose les banlieues, les Français récoltent des impôts

    Publié par Guy Jovelin le 03 avril 2021

    « Machinerie de l’échec »« tonneau des Danaïdes »… Contribuables associés étrille la politique de la ville, qui aurait englouti « entre 200 et 400 milliards d’euros » d’argent public en un peu plus de quarante ans.

    Retour sur ce «désastre» inchiffrable avec Jean-Baptiste Leon, directeur des publications de l’association de défense des contribuables.

    La France respecte-t-elle sa fameuse Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ? En matière de gestion de l’argent public la réponse est visiblement non, à en croire Contribuables associés. « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration », stipule l’article 15 du grand texte de 1789, rappelle le responsable des publications de l’association. Jean-Baptiste Leon fustige une « culture » propre à la haute administration.

    « En France on est dans cette ambiance où l’argent public c’est l’argent des autres, c’est la manne céleste : donc on dépense et on estime qu’on n’a pas à rendre de comptes… c’est un scandale absolu ! » s’indigne-t-il au micro de Sputnik.

    Dans la dernière livraison de son trimestriel Tous contribuables !, l’éditorialiste dénonce l’opacité des dépenses liées au « désastre » de la politique de la ville. Cette « machinerie de l’échec », ce « tonneau des Danaïdes », cette « monstrueuse Bérézina », qui aurait englouti « entre 200 et 400 milliards d’euros » d’argent public en un peu plus de quarante ans.

    La largeur de la fourchette donne une idée du flou nimbant la politique de la ville. Même pour ceux qui la passent au crible !

    « Ce sont des données partielles et lacunaires. Même les magistrats financiers de la rue Cambon [la Cour des comptes, ndlr] sont incapables de déterminer les sommes dépensées par les collectivités locales pour la politique de la ville. On est incapable de le savoir parce que les données n’existent pas, parce qu’il n’y a pas de volonté de les donner », témoigne Jean-Baptiste Leon.

    Ce dernier rappelle le récent rapport de la Cour des comptes. En décembre 2020, l’institution estimait à « environ 10 milliards d’euros annuels » les sommes déversées par l’État au nom d’hypothétiques rééquilibrages. Un chiffre qui exclut donc l’argent reversé par les collectivités locales ainsi que la rénovation urbaine. Or, « à elle seule, la rénovation urbaine des quartiers prioritaires aura engagé 90 milliards d’euros d’investissements publics et privés d’ici à 2030 », écrit notre interlocuteur dans son édito concernant ce « désastre » impossible à chiffrer. « On est dans une logique très administrative. Le plus scandaleux, c’est qu’il n’y a pas d’évaluation de résultat », regrette le journaliste.

    Des centaines de milliards d’euros d’impôts jetés par les fenêtres en 44 ans

    Car c’est bien là l’autre gros problème: malgré des investissements considérables, les résultats de cette politique amorcée en 1977 par Raymond Barre, se font toujours attendre… Et tout le monde le sait. Qu’il s’agisse des médias mainstream, de la Cour des comptes ou du… Président de la République ! Comme le rappelle notre intervenant, Le Canard enchaîné avait rapporté ces mots prêtés à Emmanuel Macron lors d’un Conseil des ministre en mai 2018 : « La politique de la ville est un échec. Depuis vingt ans, on a donné des milliards sans jamais régler les problèmes. »

    Pourtant, l’État persiste à épandre des sommes hallucinantes. Outre le rapport Borloo de 2018, énièmes préconisations chiffrées à 48 milliards, qui aujourd’hui auraient été aux « trois quarts » mis en œuvre, Jean Castex a également sacrifié les fonds publics sur l’autel de la cohésion sociale. Lors d’une visite à Grigny fin janvier, le Premier ministre a promis 3,3 milliards d’euros aux « quartiers prioritaires de la politique de la ville » (QPV).

    Des QPV, qui aujourd’hui sont au nombre de… 1.514 « Cela concerne cinq millions et demi d’habitants, c’est gigantesque ! » s’alarme Jean-Baptiste Leon, qui dépeint une majorité de « braves gens » dont la vie est « pourrie » par une minorité. Une « minorité impunie de racailles et de radicalisés », pour reprendre les mots de Michel Auboin. Également dans les colonnes de Tous contribuable !, cet essayiste stigmatise le déni de l’administration face à cet échec. Ce préfet démissionnaire revient d’ailleurs sur la ville de Grigny à propos de laquelle Manuel Valls lui avait commandé un rapport. Rapport dont une partie, sur l’analyse des quartiers, fut « définitivement enterrée ».

    « L’administration n’avait pas du tout envie de se poser ces questions-là », tranche le haut fonctionnaire passé par le ministère de l’Intérieur. Il dépeint le fonctionnement du cercle vicieux : « Ceux qui travaillent pour la politique de la ville sont formés à faire des dossiers. Ils sont extrêmement bons pour traiter des types de subvention à verser pour les types de dossier. Mais, d’une certaine façon, l’administration ne fonctionne que pour l’administration. » L’auteur de 40 ans dans les cités (éd. Presses de la Cité) alerte également sur la gabegie des subventions aux associations et la manière dont des « personnalités représentantes » de « certaines minorités » ont la « capacité de récupérer des subventions ».

    L’État débourse 240 millions d’euros par an pour 7.500 associations éparpillées dans les banlieues, souligne Jean-Baptiste Leon. Rappelons que les pouvoirs publics versent déjà chaque année des milliards d’euros aux innombrables associations qui constellent la vie sociale sur le territoire français : 7,2 milliards en 2018, selon le site politologue.com, un chiffre en croissance constante depuis 2011.

    Argent public distribué à tire-larigot : l’administration en roue libre

    Est-ce pour faire bonne figure, acheter la paix sociale, voire par clientélisme que l’État continue ainsi de prodiguer l’argent des Français ?

    Pour Jean-Baptiste Leon, la réponse n’est pas à chercher bien loin : « Les politiques ne veulent pas voir le problème en face, donc on arrose dans une logique très administrative. » Il pointe du doigt le mille-feuille « d’administrations, d’agences, qui se marchent sur les pieds, et qui n’ont pour seule vocation que de déverser de l’argent sans poser de questions ».

    S’ajoutent à cela des politiques qui n’hésitent pas à taper dans la caisse, comme Sylvie Andrieux, cet ex-conseillère socialiste à la région PACA qui, en trois ans, avait puisé 740.000 euros de subventions destinées à… des associations fictives ! Même prouesse du côté d’un ex-conseiller municipal marseillais EELV, passé par le Parlement européen, Karim Zéribi, qui en deux ans a détourné 260.000 euros de ses associations pour financer ses campagnes électorales.

    Nul doute que cet arrosage des banlieues fait croître les impôts des ménages. Rappelons que la France demeure la championne de l’OCDE (autrement dit la championne du monde) de la pression fiscale, les prélèvements obligatoires représentant 48 % du PIB…

    Source : Sputnik

    Source : Politique de la ville : l’État arrose les banlieues, les Français récoltent des impôts

  • Au 3e confinement, vous croyez encore au mythe des révolutions populaires « spontanées » ?

    Publié par Guy Jovelin le 03 avril 2021

    leblogalupus

    Bref, le Gouvernement serre la vis, c’est le printemps, ça tombe bien, ça a toujours été la saison des virus, donc rien ne change, sauf la manière d’y réagir. Le Président a parlé de tout, bien sûr des vaccins, sauf des traitements. Manifestement, maintenant, l’on ne soigne plus les gens : on les pique ou on les enferme. Et peu importe qu’ils soient malades ou non, ils sont humains, trop humains, donc ce sont des malades potentiels et en tant que tel, comme disait Thierry Breton, ce sont des risques.

    Et même les personnes vaccinées ne sont pas soumises à un régime spécial, alors qu’elles ne devraient, dans la logique du tout-vaccin seule issue, ni être en danger, ni présenter un danger pour les autres. L’intérêt de ces vaccinations expérimentales est de plus en plus relatif …

    Et tout se passe bien, le Gouvernement hésitait pour rien. La condition d’acceptabilité est parfaitement remplie, les gens sont toujours aussi dociles.

    Avant l’allocution d’Emmanuel Macron, mercredi à 20 heures, 55% d’entre eux se disent favorables à un confinement national face à la troisième vague du virus, selon notre sondage Harris Interactive pour LCI. Un résultat supérieur de dix points à celui d’octobre dernier, avant l’annonce du deuxième confinement par le chef de l’État. Au total, 9 Français sur 10 se disent inquiets de la propagation du virus, une proportion globalement similaire aux précédentes enquêtes menées depuis mai 2020. 

    Bref, les Français sont enfermés dans un cycle de peur, qui les empêche de réfléchir, le premier but est atteint. D’ailleurs, les données publiées après l’allocution présidentielle veulent confirmer la soumission totale de la grande majorité de la population :

     
    Soit réellement, ce sondage représente l’opinion des Français et la France est morte, soit les chiffres sont manipulés et ils servent à produire un effet d’entraînement – la grande masse des indécis, plutôt conformiste, va se comporter comme la majorité visible l’indique. Sachant que ces deux options ne sont, malheureusement, pas exclusive l’une de l’autre.
     
    Mais peut-on en vouloir aux gens, isolés dans un espace de plus en plus restreint, mis en situation de précarité, de ne pas prendre des risques d’amendes, voire d’incarcération, comme nous l’avons écrit ? Chaque personne, seule, est faible et c’est justement pour cela que les gens sont isolés. Il est vrai, que cela ne devrait pas l’empêcher d’agir à son niveau, de résister à sa manière, de garder toute sa rationalité.
     
    Ce ne sont pas les majorités qui font les révolutions, qui se soulèvent. Les majorités sont conformistes, dociles, soumises, se sont adaptées, s’adaptent à tout, avant de ne disparaître. Ce sont les minorités qui font changer les choses. Mais pas ces minorités progressistes, parties intégrantes du système, qui nous sont présentées aujourd’hui, pas ces minorités « ethniques », « genrées », victimes médiatiques professionnelles, déguisées et manipulées. Les minorités politiques, soutenues par des forces politiques – ce sont elles, qui font changer les choses.
     
    Or, où sont-elles en France ? En Ukraine, l’on nous a vendu une révolution populaire « spontanée » pour une question de signature d’un accord avec l’UE, que pas un seul Ukrainien n’avait lu. Et des centaines de milliers de personnes ont été mises dans les rues. 
     
    Où sont les Français, alors qu’ils sont incarcérés, que le pays est mis à sac ? Où sont-ils ? Où ils sont sommés d’être – chez eux, devant leur écran ou en laisse dans un rayon élargi à 10 km avant 19 h. Ils y sont, car aucune force n’est là pour les faire sortir, car ces forces ne fonctionnent manifestement que sur commande et la commande de faire sortir les Français n’a pas été passée. L’on ne touche pas à son régime, surtout lorsque ça marche aussi bien. De temps en temps, on pourra faire sortir les Noirs pour une vie meilleure – ça c’est une minorité utile.
     
    Et maintenant, vous croyez encore au mythe des révolutions populaires spontanées ?
     
  • Australie : procès du Français Smail Ayad, qui a poignardé à mort Mia, une jeune touriste britannique (MàJ : Il avait crié « Allahu akbar » pendant l’attaque)

    Publié par Guy Jovelin le 03 avril 2021

    Le tueur avait crié “Allahu akbar” pendant l’attaque et son arrestation, mais la piste terroriste avait été écarté.

    ABC


    Rosie Ayliffe, la mère de la victime, pensait que sa fille de 20 ans, Mia Ayliffe-Chung, ferait de la randonnée en toute sécurité en Australie pendant son année sabbatique. Mais en 2016, lorsque Mia a cherché à prolonger son visa et a dû travailler 88 jours dans une ferme, une catastrophe a suivi.

    Quatre jours après que Mia a emménagé dans une auberge de jeunesse à Home Hill, dans le Queensland, pour occuper un emploi dans une ferme de canne à sucre, elle a été mortellement poignardée par le ressortissant français Smail Ayad, 29 ans.

    Un autre jeune routard britannique, Tom Jackson, est décédé plus tard des suites de ses blessures en essayant de protéger Mia.

    “Avant d’entrer au tribunal, j’avais [la mère de Mia] écrit cette lettre à la mère d’Ayad:

    Les membres de la famille présents au tribunal aimeraient vous exprimer nos plus sincères condoléances. Nous comprenons que votre souffrance n’est pas différente de la nôtre et nous ne vous en voulons pas. Si vous souhaitez rencontrer et parler parent à parent, je serais heureux que cela se produise.”

    Elle [la mère d’Ayad] n’était pas présente au tribunal […]

    “Rien ne peut annuler ce qui s’est passé cette nuit-là. Cependant, je souhaite seulement à cette personne et à sa famille la paix, car une fois que cette personne se rendra compte de ce qu’elle a fait, sa souffrance intérieure sera pire que tout ce qui lui sera imposé.”

    The Guardian via fdesouche