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  • énième attaque contre les «antivax»

    Publié par Guy Jovelin le 04 août 2021

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    Ce matin, Jean-Christian Petitfils, qui est un excellent historien et un grand bourgeois qui sait toujours quand et comment il faut rester dans le cadre, partage le texte d'un certain Xavier Thery que j'avais la chance de ne pas connaître jusqu'à aujourd'hui.
    Il s'agit évidemment d'une énième attaque contre les «antivax», une fois encore amalgamés aux opposants au passe sanitaire comme si les choses étaient aussi simples que ça. L'auteur distingue dans l'opposition au nouveau vaccin un «symptôme de l'inculture générale», rien de moins. Tout le texte vise à critiquer la chute du niveau scolaire et intellectuel en France, un constat et une condamnation que nous pouvons partager. C'est surtout la conclusion qui vaut le détour :
    «Notre pays a été à l’origine de l’esprit des lumières, des plus grandes avancées de la science et de la médecine. Nous avons longtemps été à la pointe de l’innovation. Nous sommes désormais à la queue des classements internationaux. Le mouvement antivax, la révolte contre le pass sanitaire ne sont pas des accidents de l’Histoire. Ils sont le symptôme d’un spectaculaire basculement de notre pays dans l’ignorance.»
    Ce grand génie, après un long plaidoyer en faveur de l'intelligence et de l'esprit critique, conclue en mélangeant grossièrement «mouvement antivax» et «révolte contre le passe sanitaire» qui sont deux choses différentes. L'une appartient au domaine scientifique & médical, l'autre au champ politique & social. Je n'ai rien contre les vaccinés, j'en fréquente tous les jours, je n'ai jamais dissuadé quiconque, jamais encouragé personne non plus, chacun fait ce qu'il veut. Par contre je suis effectivement contre les gens qui voudraient faire des non-vaccinés des citoyens de seconde zone dans leur propre pays.
    Quand j'ai mal à la tête je prends du paracétamol. Un ami ne prend que de l'ibuprofène. Un troisième ne prend rien et attend que la douleur disparaisse d'elle-même. Lequel de nous trois doit réclamer la réduction des libertés des deux autres ? Aucun. Chacun fait un choix personnel qui appartient au domaine médical, sans croire une seconde que son choix doit lui conférer des droits plus nombreux.
    Faire un amalgame aussi grossier, aussi peu fin intellectuellement, dans la conclusion d'un texte qui déplore «l'inculture générale» et «le spectaculaire basculement de notre pays dans l'ignorance», c'est cocasse et plutôt ironique. Mais c'est un excellent moyen de prouver la véracité de sa propre thèse. Au moins quand on a terminé de lire le texte de ce Thery, on sait qu'il a raison.
     
     
     
  • « Vie de merde pour les non-vaccinés » : Dans la vie il y a trois sortes de gens : les gens bien , les pas grand-choses et les moins que rien.

    Publié par Guy Jovelin le 04 août 2021

    Dans la vie il y a trois sortes de gens : les gens bien , les pas grand-choses et les moins que rien.

    By brunobertezautresmondes brunobertez.com 7 min View Original

     

    Une réflexion en passant: grâce à cette crise terrible, il y a des gens bien, des gens de valeur qui émergent.

    Dans la vie il y a trois sortes de gens ; les gens bien , les pas grand-chose et les moins que rien.

    « Vie de merde pour les non-vaccinés »

     PAR  
     

    La division, le président de la République l’organise en recourant aux amalgames et caricatures qui lui servent de méthode de gouvernement après que, candidat, il nous eut promis une République apaisée. Une division de plus au prix de l’infantilisation de tout esprit critique. Ce parti pris donc de punir, et surtout de ne pas écouter pour ne pas à avoir à entendre.

    « Donc ça va être primauté aux vaccinés et vie de merde pour les non-vaccinés » : ainsi s’exprime le « conseiller d’un ministre de premier plan » selon Libération (21 juillet). Il ne fait que donner la version off du « faire porter les restrictions sur les non-vaccinés plutôt que sur tous » de son maître, Jupiter.

    Curieux raisonnement de la part du magistrat suprême garant d’une Constitution dont l’article premier stipule que la République est « indivisible ».

    La division, le président de la République l’organise lui-même en recourant aux amalgames et caricatures qui lui servent de méthode de gouvernement après que, candidat, il nous eut promis une République apaisée.

    « En meme temps » non pour réunir, mais pour briser le peuple et briser les codes en lesquels il se reconnait comme peuple.

    Certains s’inquiètent-ils de la 5G ? Ils veulent revenir à l’âge de la bougie…
    Certains s’opposent-ils au pass sanitaire ou refusent-ils la vaccination ? Manque de civisme, obscurantisme… Quitte à ajouter, pâtelin, comme le sont généralement les pouvoirs autoritaires quand ils se veulent protecteurs, que l’on va convaincre les récalcitrants de « bonne foi » en les dissociant de la « frange capricieuse et défaitiste, très minoritaire, qui se satisferait bien de rester dans le chaos et l’inactivité », selon les termes de son porte-parole, Gabriel Attal.

    Une division de plus au prix de l’infantilisation de tout esprit critique.

    Un « membre du gouvernement » voit d’ailleurs dans la ruée vers les vaccins qui a suivi l’allocution d’Emmanuel Macron « la preuve qu’il fallait taper sur les doigts avec la règle » (Libération, 24-25 juillet). Déclaration intéressante alors que le Parlement vient d’abolir les punitions corporelles à l’encontre des enfants.

    La macronie ne parvient décidément pas à se libérer de cette conception paternaliste de l’autorité à l’égard des « Gaulois réfractaires », et même de la représentation nationale que son gouvernement bouscule sans ménagement jusqu’au petit matin en lui faisant revoter des amendements de dernière minute déjà repoussés.

    Ce parti pris permet donc de punir, et surtout de ne pas écouter pour ne pas à avoir à entendre.

    Premier amalgame : entre les opposants à la vaccination et les opposants au pass. Les deux refus sont distincts. L’on peut accepter la vaccination en rejetant le pass parce qu’il ouvre la voie à l’instauration d’une société de surveillance absolue, trouvant désormais sa légitimité dans la santé après avoir fructifié dans l’humus de la lutte contre le terrorisme, l’immigration, la délinquance, l’évasion fiscale, etc. L’on peut aussi accepter la vaccination et récuser la délégation de son contrôle à des entreprises privées parce que l’on a gardé en mémoire le traité de La Boétie sur la « servitude volontaire » « Le tyran asservit ses sujets les uns par les autres ».

    Deuxième amalgame : entre les différentes raisons et les différents périmètres du refus du vaccin. Les uns peuvent s’y opposer pour des considérations religieuses ou philosophiques, d’autres s’inquiéter de son administration à leurs enfants, d’autres encore accepter un type de vaccin et non tel procédé, etc.

    Troisième amalgame : entre l’opposition au vaccin (ou au pass) et l’incivisme, l’égoïsme, l’individualisme (pourtant exalté et promu par Emmanuel Macron au nom du respect de la liberté, de la responsabilité, de l’initiative, de l’effort et tutti quanti).

    Inciviques, donc, et égoïstes les soignants et les pompiers que révulse l’obligation de se faire vacciner qui leur est imposée, en dépit de leurs glorieux états de service depuis le début de la pandémie.

    Assignées à l’incivisme la police et la gendarmerie, curieusement exemptées de cette obligation qu’ils ont la charge de faire appliquer au commun des citoyens, en une nouvelle rupture d’égalité devant la loi qui en dit long sur la dépendance de tout pouvoir autoritaire à ses forces de répression ?

    De tels amalgames commodes facilitent l’occultation des racines de la défiance des Français, vaccinés ou non, à l’encontre du pouvoir politique, que vient de rappeler l’abstention massive aux régionales.

    La réticence d’une partie du personnel soignant s’explique par ses compétences médicales propres – une interrogation sur l’innocuité de vaccins trop récents pour que l’on en connaisse les effets à long terme – mais aussi par le mépris qu’Emmanuel Macron a opposé à l’hôpital lorsque celui-ci s’est mis en grève en 2019 pour essayer d’obtenir les moyens dont la pandémie révélera le manque cruel.

    L’Etat paye également le prix de ses mensonges à répétition et de ses incompétences dans le domaine de la santé, depuis le nuage de Tchernobyl s’arrêtant aux frontières de l’Hexagone jusqu’à l’inutilité des masques en passant par l’affaire du sang contaminé.

    Entachée par les errements des laboratoires Servier, la quête forcenée de profits de l’industrie pharmaceutique et son instrumentalisation pernicieuse de la recherche, la crédibilité du secteur privé, auquel s’en remet désormais l’Etat, n’est pas plus évidente aux yeux du grand public.

    Enfin une part de l’opinion est à juste titre tétanisée par la transformation d’une technologie d’ordre commercial – le QR code – en moyen de surveillance de la vie quotidienne et de partage aveugle de la population dont Parcoursup a imposé aux familles les travaux pratiques et algorithmiques depuis trois ans. Là aussi la méfiance est de mise.

    D’une part, l’Etat, de fichier en fichier, n’a cessé de mentir quant au respect des libertés publiques dont il a systématiquement cherché à s’affranchir, jusqu’à ce fameux engagement d’Emmanuel Macron, en avril, selon lequel « le passe sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français ».

    Son inénarrable ministre de l’Education « nationale » (sic) menace aujourd’hui d’ « évincer » (re-sic) des établissements scolaires les élèves non vaccinés. La semaine prochaine il leur promettra la fessée ?

    D’autre part, la Chine nous donne un avant-goût de l’avenir que nous prépare ce genre de technologie dont la fiabilité reste au demeurant à démontrer, de cyberattaques en cyberattaques.

    Quelle foi accorder à l’inviolabilité des données médicales et personnelles auxquelles le QR code donne accès lorsque le président de la République n’est pas capable de sécuriser son propre téléphone, ainsi que l’a révélé l’affaire Pegasus ?

    Pourquoi se fier à Emmanuel Macron plutôt qu’à la Défenseure des droits et à la CNIL qui toutes deux s’inquiètent d’une atteinte « particulièrement forte » aux libertés fondamentales pendant que se couche le Parlement ?

    D’ores et déjà le bilan de l’autoritarisme jupitérien et des petits marquis qui nous gouvernent en conseil de défense est affligeant.

    De nouveaux vaccinés, certes, mais au prix de la brutalité politique, du désordre de la vie quotidienne et de l’hystérisation du débat.

    Qui sème la division récolte les guillotines en papier mâché. Qui règne par le mensonge alimente le complotisme.

    Rien ne dit qu’une approche plus respectueuse des convictions, du libre-arbitre de chacun, de la raison, des institutions n’aurait pas eu des résultats aussi probants et surtout plus durables pour construire une vraie culture de la santé publique face aux inévitables nouvelles pandémies à venir.

    Une seule solution, la vaccination ? Non, une seule solution : la vaccination, sans doute, mais aussi la désobéissance civile, sans violence physique ni symbolique, à l’encontre d’un Etat qui en ferait un élément de discrimination entre ses citoyens. Foi de vacciné.

    JEAN-FRANÇOIS BAYART

    Professeur au Graduate Institute (Genève), titulaire de la chaire Yves Oltramare «Religion et politique dans le monde contemporain».

  • Le témoignage d’un pompier volontaire qui renonce à son engagement face à la tyrannie sanitaire

    Publié par Guy Jovelin le 04 août 2021

    polemia

    Le témoignage d’un pompier volontaire qui renonce à son engagement face à la tyrannie sanitaire

     

    Par Yann Vallerie, journaliste pour Breizh-Info et pompier volontaire ♦ La rédaction de l’excellent média Breizh-Info compte un journaliste qui était pompier volontaire jusqu’au début de l’année 2021. Il ne l’est plus. Il explique, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous, les vraies raisons de sa rupture d’engagement.
    Polémia

    « Voilà, c’est fini » chantait Jean-Louis Aubert. Après deux ans et demi d’engagement comme pompier volontaire à côté de chez moi, j’ai rompu mon engagement. C’était il y a quelques mois déjà, en tout début d’année, avant que le pass sanitaire ne soit officiellement acté par les autorités de ce pays qui ont décidé d’enfermer leur propre peuple pour la vie (puisqu’ils recalent même des amendements permettant de mettre fin à l’urgence sanitaire… quand il n y aura plus d’urgence sanitaire).

    C’était il y a quelques mois, car j’avais compris que la messe était dite déjà. Depuis le début de la crise dite « du covid », j’ai vu les autorités, y compris au sein de l’administration chargée des pompiers professionnels comme volontaires (les SDIS) devenir complètement folles, avec des consignes de plus en plus débiles, injustifiées si ce n’est toujours pas l’éternelle peur de devoir rendre des comptes à sa hiérarchie et de se faire taper sur les doigts, ce qui est sans doute la pire maladie (une vraie celle-là) que le système bureaucratique français ait engendrée.

    Ainsi, en période de Covid-19, alors même que la Bretagne était peu touchée par la pandémie, on vous demandait, avant toute chose, sur n’importe quelle intervention, de mettre un masque à la victime chez qui vous alliez. Avant toute discussion. Y compris si celle-ci était une personne en crise d’asthme, y compris si elle était déjà paniquée par sa maladie et avait tout autre chose à penser qu’au fait d’accepter qu’on lui mette un masque sur le visage. Le Covid avant tout.

    Heureusement que sur le terrain, les hommes s’adaptent et n’agissent pas en respectant à la lettre les consignes d’une administration composée trop souvent de gens qui n’ont jamais mis un pied sur le terrain.

    Cette procédure du masque, comme celle de la « tenue Covid » (une espèce de combinaison façon Armée des 12 singes, à mettre à la moindre suspicion, c’est à dire en réalité dès qu’une personne toussait et avait de la fièvre, ce qui est tout de même un spectre assez large surtout en automne-hiver…) sont abjectes. Imaginez, pour la tenue Covid, il y a même eu des notes qui appelaient à les mettre, c’est-à-dire à perdre 1 à 2 minutes le temps de l’enfiler, y compris dans le cas d’un arrêt cardiaque. Vous rendez-vous compte ? On vous apprend en formation qu’en cas d’arrêt cardiaque, l’urgence est de masser, coûte que coûte, et le plus rapidement possible, la victime.

    Mais le Dieu Covid arrive et vous fait perdre une à deux précieuses minutes pour enfiler une combinaison en mauvais état et qui se déchire en trois mouvements (puisque les SDIS, financés par les départements, ne sont pas particulièrement riches…) avec l’éventuelle crainte que votre victime en arrêt cardiaque puisse aussi avoir le Covid. Ubuesque.

    La religion Covidienne et l’administration folle

    Des scénarios comme certains de ceux décrits plus hauts, j’en ai vécu. C’est bien réel. Tout comme j’ai vécu le fait de se rendre à l’hôpital, avec des victimes blessées, parfois gravement, et de se faire presque sermonner par le personnel des urgences parce que vous n’avez pas « emprunté le chemin Covid » ou parce que vous êtes rentré sans sonner (dans certaines situations il y a autre chose à penser), personnel à qui l’administration a suffisamment bourré le crâne pour qu’il fasse lui aussi parfois preuve d’une inhumanité effrayante (pas tout le personnel, loin de là et heureusement).

    Que dire de cette pauvre dame de plus de 80 ans, blessée gravement à la jambe alors qu’elle rentrait ses bêtes, et accédant à l’hôpital pour la première fois de sa vie me disait-elle, n’ayant jamais bénéficié de vacances, ni d’aides quelconques, n’ayant jamais rien demandé d’ailleurs… et qui se retrouve traitée comme un robot à l’entrée de l’hôpital. Pas de bonjour. Prise de température. Circuit non Covid. Circulez. Assise sur un brancard sans que l’on s’occupe d’elle immédiatement ce qui constituait une aberration eu égard de sa blessure. Elle demandait juste à être traitée humainement, pour la seule fois de sa vie où elle se rendait à l’hôpital. Impuissance et colère de ma part face à cette inhumanité.

    Ce sentiment de révolte ne m’a plus jamais quitté ensuite et n’a fait que grandir, chaque scénario devenant parfois plus improbable et plus con, il faut le dire, que celui de la veille. Des notes de service s’enchainent, parfois contradictoires, parfois consternantes. Porter le masque dans son ambulance entre collègues… Ne plus pouvoir rentrer à trois devant parce qu’il y a plus de risque de se transmettre un potentiel virus entre sportifs et bien portants… et qu’il faut donc briser la communication entre pompiers en envoyant l’un des trois derrières, seul de retour d’une intervention ou en se rendant sur zone. Ne plus faire de sport entre pompiers pendant le confinement, alors même qu’il faut être au top physiquement.

    Et puis vint le messie vaccination : conseillée au départ, imposée désormais sans fondement. Et que dire des pompiers que l’on extrait de leur rôle en les incitant à aller vacciner la population (ils ne sont pas disponibles lorsqu’ils le font alors même que le pays manque de pompiers notamment en semaine en journée).

    Des décisions brimantes, injustifiées, idiotes

    Avant le Covidisme, aucune note de service ne permettait à contrario — ce qui aurait dû être fait depuis bien longtemps — le personnel des pompiers de se munir de masques et d’outils sanitaires lourds pour aller en intervention chez des personnes en lourdes difficultés sanitaires, ou susceptibles de transmettre des maladies bien plus graves (La drogue, l’alcoolisme, certaines maladies liées à la saleté, font bien plus de dégâts que le Covid…).

    Dans le même temps, certains SDIS sont incapables de fournir correctement et allègrement leurs personnels en vêtements et en matériaux (imaginez la tête d’une victime dans une ambulance lorsque vous vous excusez pour l’odeur de fumée qui empeste dans la cabine, en plus des émanations toxiques, parce que vous revenez tout juste d’un incendie, avec les mêmes chaussures que durant cet incendie, tout cela parce que le conseil départemental n’est pas capable de payer deux paires de chaussures d’intervention par pompier…).

    Ces décisions, ces notes de service, ces comportements humains répétés, accentués par la tyrannie de la pensée dans laquelle nos dirigeants ont plongé tout le monde, m’ont conduit, entre autres, à rompre mon engagement de pompier volontaire.

    Et pourtant, quel bel engagement. Que de bons jeunes hommes et jeunes femmes, et moins jeunes, qui s’investissent jours et nuits, sans compter leur temps, au service de la population locale. Quel apprentissage de la vie. Quelle sensation de rendre service à sa communauté, à son prochain, à ses anciens. Quel héroïsme du quotidien que portent en eux celles et ceux qui font le choix de cet engagement. Quel stress aussi, lorsque le bip sonne, en pleine nuit, et que vous vous retrouvez quelques minutes plus tard, ici dans une maison en feu, là sur un accident de la route ou là encore dans une maison en plein drame familial ou médical, et que votre devoir, c’est de gérer et d’agir. Pour sauver des vies et ce qu’il y a à sauver.

    Ces sentiments, ces situations, ceux qui aujourd’hui voudraient lyncher de « l’antivax » à tour de bras et qui n’ont que le mot « solidarité » à la bouche sans agir par ailleurs, ne les connaissent peut être pas. Jean Castex, Emmanuel Macron, Gabriel Attal, Véran, et toute cette clique de banquiers, d’hommes d’affaires, de hauts fonctionnaires, d’arrivistes, ne les ont jamais connu. Et ne les connaitrons jamais. Ils ne sont pas forgés pour cela. Par contre, ils sont forgés pour briser le rêve de milliers de jeunes et de moins jeunes qui ne demandent qu’une chose, c’est de pouvoir s’engager, et sauver des vies.

    Pas de se faire vacciner contre un virus parce que ces messieurs de la haute ont détruit l’hôpital public depuis des décennies et qu’ils ont désormais peur que tout cela se voit un petit peu trop brutalement.

    Pas de sauver des vies via un hypothétique vaccin, ou des « gestes barrières » à la con dont rien ne démontrent qu’ils sont efficaces, surtout en plein air ou dans des petits établissements de campagne. Non, sauver des vies réellement sur le terrain.

    A n’importe quelle heure du jour et de la nuit, 365 jours par an. Faire un massage cardiaque. Poser un garot à une personne qui a le bras ou la jambe déchiquetée et dont l’espérance de vie se résume à vos gestes, et à quelques secondes d’action. Savoir réagir immédiatement face à une personne inconsciente. Détecter rapidement les signes d’un AVC. Empêcher un suicidaire de s’endormir avec les médicaments ingurgités. Sauver un bébé qui s’étouffe devant les hurlements d’une maman en panique. Ceux qui en sont savent.

    Pompier volontaire, c’est aussi sauver l’élevage d’un agriculteur qui part en fumée. Ou la maison d’une famille qui s’embrase. Ou venir en aide à un enfant qui s’est cassé le bras dans une cour de récréation. Ou à une mamie abandonnée par ses enfants, sans doute très à cheval sur les gestes barrières par ailleurs mais qui abandonnent quand même, et qui a chuté, et qui a passé la nuit dans son urine ou dans ses excréments. Et réconforter, sourire, discuter, même quand c’est dur, même quand d’autres facteurs de la vie font que tel ou tel jour, vous n’êtes pas d’humeur, vous avez des soucis. Tout cela est oublié, pour les autres, quels qu’ils soient et d’où qu’ils soient d’ailleurs.

    C’est cet engagement que par leurs décisions abjectes, Macron, Castex Véran et toute leur clique, ont brisé chez moi. Car si j’ai rompu mon engagement, ce sont bien eux les responsables, au même titre qu’ils sont en train chaque jour un peu plus de pousser à bout une partie significative de la population française.

    Me concernant, j’ai toujours l’attrait pour aider et tenter de sauver les autres, au quotidien, et le souhait s’il le faut de donner des milliers d’heures de disponibilité chaque année, comme je l’ai fais avec envie et passion pendant deux ans et demi aux côtés d’hommes et de femmes intègres, honnêtes, courageux et respectables. Peu m’importe de devoir rester à proximité immédiate de sa caserne, de quitter un repas de famille, de ne pas compter les nuits passées dehors, et les projets du jour abandonnés.

    Mais tout ceci n’empêche pas l’homme libre que je suis de refuser de me soumettre à des ordres, à des consignes, à des directives, à des menaces proférées par des individus hors sol, déconnectées des réalités de terrain, et néfastes pour notre société, pour notre communauté. Il y a des choses que l’on ne peut pas, que l’on ne doit pas accepter sous peine de ne jamais pouvoir renverser un système pourri.

    Se plier, faire le dos rond, accepter les ordres les plus fourbes et les plus délétères sans broncher ? C’est ce que font les militaires. Je n’en suis pas un, et je ne le serai jamais.

    Ma communauté a perdu un pompier volontaire. Je m’en excuse auprès d’elle et de mes camarades qui sont restés, d’autant plus que contrairement à ce que laisse à penser les moralistes du moment en mode « protégez les autres, vaccinez vous, solidarité », cela ne se bouscule pas au portillon pour s’engager chez les pompiers ou chez les secouristes. Paroles, paroles paroles….

    J’espère que mes camarades me retrouveront un jour, lorsque les tyrans qui gèrent ce pays en perdition estampillé République française auront été balayés hors de l’Histoire.

    Yann Vallerie
    23/07/2021

     

    PS : mon expérience – j’écrirai peut être plus longuement là dessus un jour – m’a également permis de me rendre compte, par mes propres yeux, à quel point la ruralité, en l’occurence ici le Centre-Bretagne, est totalement abandonnée par les pouvoirs publics qui pourtant, n’ont que le mot solidarité à la bouche. Il y a chez nous des agriculteurs en détresse, des anciens abandonnés de tous, des familles qui souffrent, des toxicomanes lourds et abandonnés, des drames sociaux dignes de Germinal au 21ème siècle, mais cela, Olivier Véran, Emmanuel Macron, Jean Castex, s’en moquent totalement. Ils sont loin, très loin à Paris, la carotte dans une main, le bâton dans l’autre, prêts à fracturer, à salir, à diviser, à réprimer un peuple comme jamais. Qu’ils aillent au Diable.

    Source : Breizh-Info

    Crédit image : Ibex73 [CC BY-SA 4.0]

  • “On adopte un ton grave et catastrophique” – La consigne du Préfet de Guadeloupe pour entretenir la peur

    Publié par Guy Jovelin le 04 août 2021

    Avant que la conférence de presse ne débute, pensant que les micros n’étaient pas encore allumés, le Préfet de Guadeloupe donne ses consignes à la directrice de l’ARS de Guadeloupe : “ On adopte un ton grave et catastrophique. Pas moralisateur mais catastrophique “.

    Car pour tenter de faire passer la pilule d’un reconfinement pour au moins trois semaines dès mercredi soir, il est indispensable d’entretenir la peur… La peur est la clé d’acceptation de toutes les mesures prises depuis un an et demi par un gouvernement tyrannique sous le prétexte sanitaire.

    Valérie Denux, directrice générale de l’Agence régionale de santé (ARS) de Guadeloupe, suivra à la lettre et au mot près les recommandations du Préfet dès que débute la conférence de presse : “Nous sommes dans une situation catastrophique, nous avons dépassé les 3.000 cas par semaine“, déclare-t-elle. Propaganda, quand tu nous tiens.

     

    Source : medias-presse.info

  • Syrie : des musulmanes, combattantes de Daech, demandent à être déchues de la nationalité française

    Publié par Guy Jovelin le 03 août 2021

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    «Nous ne voulons plus être français» : Les combattantes de Daech en Syrie renoncent à leur nationalité

    Une lettre signée par «les émigrées françaises en Syrie», adressée au ministère de l’Intérieur, au ministère des Affaires étrangères et «à la France» a été diffusée sur Internet. Dans cette lettre, attribuée par Tore Hamming, docteur spécialisé dans l’étude du jihadisme, aux femmes ayant rejoint l’organisation terroriste Daech, les combattantes déclarent renoncer à leur nationalité française. «Nous ne voulons plus être françaises, alors prenez le bon choix, celui de nous déchoir», écrivent-t-elles.

    Le long de la lettre, les femmes expliquent les raisons qui les ont fait rejoindre le groupe terroriste en Syrie, notamment leur «persécution» à cause de leur religion en France. «Comme des prisonnières, confinées dans les quartiers, on se cachait des regards et des agressions verbales. On se faisait rejeter ou juger à cause de nos vêtements ou de nos opinions ou de notre adhérence à la religion de l’islam». Dès lors les femmes déclarent avoir quitté la France sans intention d’y retourner. «Nous n’adhérons pas à vos lois ou à votre conception de la vie», indique la lettre.

    […]

    L’article dans son intégralité sur Yabiladi