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  • Jusqu’au dernier Ukrainien ? La pression exercée par l’OTAN sur Zelensky

    Publié par Guy Jovelin le 08 avril 2022

    Le parti de la guerre continue de saper les efforts diplomatiques déployés. Les négociations se poursuivent malgré qu’une certaine puissance de l’Occident fasse pression pour que la guerre se poursuive indéfiniment afin d’effondrer la Russie.

    L’OTAN a mis sous tutelle Zelensky, qui ne pourra pas conclure d’accords avec Poutine pour mettre fin à la guerre. C’est, en résumé, le contenu d’un article du Washington Post qui ne tire évidemment pas cette bombe sans précaution, la diluant dans une note argumentative qui explique comment l’OTAN reconnaît la pleine indépendance de Zelensky, qui est donc libre de négocier avec à l’ennemi de mettre fin à la guerre, mais avertit qu’il ne pourra pas faire de concessions territoriales ou donner à Poutine quelque chose qui a « un semblant de victoire ».

    Bref, l’Ukraine est en fait forcée par l’OTAN de gagner cette guerre et de ne s’entendre avec l’ennemi que si cet accord sanctionne sa défaite. L’article le résume ainsi :

    « Les Ukrainiens sont par conséquent engagés dans une lutte plus large au nom de l’Europe, disent les dirigeants de l’Otan » …

    Telle est la folie, qui fait en fait de cette guerre une guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie, dans laquelle l’Ukraine et ses citoyens ne sont considérés que comme un instrument dans ce différend, la boucherie de vies ukrainiennes qui seront sacrifiées sur l’autel de cette guerre sainte contre le prétendu boucher de Moscou n’ayant aucune importance…

    « De toute évidence, commente un article italien, Poutine ne pourra jamais accepter un accord qui ne compense pas d’une manière ou d’une autre les pertes subies à la suite de l’invasion de l’Ukraine, tant sur le plan économique que sur le plan de la vie des citoyens russes. La Russie en serait bouleversée et Poutine avec elle, puisqu’une OTAN victorieuse aurait pour mission supplémentaire d’éviter la répétition de cette criticité, ce qui signifie brutalement le démantèlement de la Russie sic et simpliciter.

    « Dans ces conditions, la paix ou tout accord mettant fin au conflit devient un mirage lointain, voire impossible, annihilé par ce qui est désormais devenu une lutte existentielle entre l’Est et l’Ouest, avec tout le corollaire que les conflits existentiels entraînent, avant tout la diabolisation de l’ennemi, non plus un adversaire géopolitique mais un symbole du Mal (il suffit pour cela d’amplifier ou de construire des récits utilisant les horreurs habituelles des guerres).

    « C’est aussi le but de la campagne qui a commencé avec le massacre réel ou présumé de Bucha, qui n’est que le début d’un récit qui va décliner de manière de plus en plus horrible, puisqu’il faut un crescendo pour frapper l’opinion publique, sinon il y a un risque qu’il s’y habitue et ne participe plus émotionnellement à la guerre et ne partage pas ses « raisons ». »

    Au-delà des vetos de l’OTAN à Zelensky et des incohérences, explicables ou non, de la documentation sur Bucha et sur d’autres choses, il est évident que cette polémique rend plus difficile la poursuite des négociations, même si Zelensky a réitéré qu’il entendait les poursuivre celles-ci étant la seule voie d’issue (BBC). Et les négociations, malgré tout, continuent, comme l’a affirmé le porte-parole du Kremlin (Associated Press).

    La question est de savoir si l’OTAN – et le parti guerrier si puissant en Amérique – laissera ou non l’Ukraine libre de négocier son propre destin. L’article de WP fait craindre que non. Une crainte que partage Marcos Carnelos, ex-ambassadeur italien en Irak dans une récente analyse parue sur Dagospia :

    « Qu’est-il arrivé à Zelensky qui avait été élu justement avec un programme électoral visant à trouver un accord avec la Russie ? Il est plausible que des cercles nationalistes ukrainiens radicaux (néo-nazis ?) l’aient retenu, il y a également eu des entretiens avec certains représentants nationalistes ukrainiens ouvertement menaçants dans le passé face à l’ouverture de Zelensky à une négociation qui réglerait l’affaire avec la Russie en évitant l’actuel carnage.

    « Les historiens s’en occuperont. Aujourd’hui, nous constatons que la position de Zelensky apparaît de plus en plus extrémiste sur la peau de ses citoyens. Si le point de chute de toute l’affaire sera la neutralité de l’Ukraine, reste à savoir si selon le modèle autrichien ou finlandais (les premiers sont différents le second est essentiellement désarmé) à quoi bon prolonger l’agonie quand tout le monde sait qu’il faudra accorder la neutralité vis-à-vis de l’OTAN et que la Crimée et le Donbass sont perdus et probablement aussi le sud du pays (Mariupol) ?

    « Est-ce Zelensky qui a subi une métamorphose ? Est-il conditionné (menacé ?) par des extrémistes internes ? Ou est-il téléguidé par Washington et Londres qui ont intérêt […] que Moscou saigne et s’embourbe le plus possible en Ukraine.

    « J’ai le sentiment que quelqu’un veut combattre la Russie jusqu’au dernier Ukrainien ou même jusqu’au dernier Européen. »

    Avec semble-t-il la bénédiction des technocrates européens, Ursula von der Leyen en tête, et des politiciens au pouvoir dans certains pays du Vieux continent tels Macron et Draghi, asservis aux intérêts mondialistes, et donc étatsuniens.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Cahors (46) : un lycéen de 17 ans gravement blessé au couteau à la sortie de son établissement par 4 jeunes déjà connus de la police

    Publié par Guy Jovelin le 07 avril 2022

    Un lycéen et son grand frère ont été agressés à la sortie du lycée Clément Marot, mardi 29 mars. Des armes blanches étaient mêlées aux coups. Les auteurs des faits ont été interpellés.

    Une rixe a éclaté, mardi 29 mars, devant le lycée Clément Marot. Vers 16 heures, quatre jeunes sont venus tabasser un élève, âgé de 17 ans, de l’établissement. Il était accompagné de son grand frère, venu le chercher à la sortie. Les agresseurs, deux anciens de l’établissement exclus quelque temps auparavant et deux toujours scolarisés là-bas, ont sorti des couteaux. L’une des victimes a été blessée au cou. “Cela aurait pu être très grave”, assure le commissaire divisionnaire Patrick Meynier, directeur départemental de la sécurité publique du Lot. Les deux jeunes ont été transportés à l’hôpital, et ont reçu plusieurs jours d’ITT (incapacité temporaire de travail).

    Cette rixe, d’une “violence spectaculaire” selon le commissaire, a créé de l’inquiétude et de l’insécurité au sein de l’établissement cadurcien mais aussi dans le quartier. Avant l’arrivée de la police nationale, les auteurs ont pris la poudre d’escampette. Le dossier a été pris très au sérieux et placé en “priorité absolue”. Les enquêteurs de la sûreté ont été mobilisés, ainsi que certains agents de la police scientifique.

    (…) Les quatre auteurs sont connus des services de police, déjà pour des affaires de violence. “Ce sont des mini-terreurs qui jouent au caïd dans la rue”, regrette le commissaire. Il va plus loin : “c’est un gaspillage de réflexion et de talent. Ils ont tâché leur avenir professionnel”.

    La Dépêche via fdesouche

  • Plusieurs voix syndicales dénoncent le fait que les agents de police et de l’institution pénitentiaire travaillant dimanche n’auront pas la possibilité de s’absenter pour aller voter

    Publié par Guy Jovelin le 07 avril 2022

    Le ministère de la population pénale et la DAP mettent tout en œuvre pour permettre aux détenus des prisons françaises d’accomplir leur devoir civique afin de donner des gages d’amendement et de réinsertion… à moins que des motivations moins glorieuses ne se cachent derrière cet empressement!

    Pendant ce temps-là, de nombreux Personnels pénitentiaires, qui seront en service les deux dimanches du scrutin de l’élection présidentielle, se voient refuser le droit d’exercer personnellement leur droit de vote !

    Pour l’UFAP UNSa Justice, cette pratique est INACCEPTABLE et SCANDALEUSE !…

    La quasi-majorité des chefs d’établissement ont d’ores et déjà annoncé la couleur aux agents en service 12H les 10 et 24 avril prochains : toute demande légitime pour se rendre, durant le service, dans l’isoloir et glisser dans l’urne leur bulletin de vote fait l’objet d’une fin de non-recevoir !…

    Pire, les Agents, à quelques jours du scrutin, sont invités à voter par procuration, point barre !… De qui se moque-t-on ?

    Et celles et ceux qui n’ont pas de personne de confiance ou de famille sur place, ils font comment ?

    Sans sombrer dans des comparaisons inappropriées, les Personnels pénitentiaires ne sont ni des citoyens de seconde zone ni des sous-citoyens !… Les Agents qui assureront la continuité du service public n’ont pas à être écartés de la vie démocratique du pays à la suite d’un énième manque d’anticipation de la DAP !…

    L’UFAP UNSa Justice, à l’image des rares initiatives locales, exige du DAP la publication EN URGENCE d’une note rendant OBLIGATOIRE l’organisation d’aménagements de poste et de relèves utiles et nécessaires afin de permettre aux agents en service de se rendre dans leur bureau de vote et de revenir à l’établissement !

    VOTER EST UN DROIT !

    POUR L’UFAP UNSa Justice, IL EST HORS DE QUESTION QUE LES PERSONNELS PENITENTIAIRES EN SOIENT PRIVÉS !…

    Site du syndicat Ufap UNSa Justice via fdesouche

  • Effondrement du moral des Français à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle

    Publié par Guy Jovelin le 07 avril 2022

    77 %

    Le moral économique des Français s’effondre comme jamais à l’occasion d’une présidentielle : 77% de défiants en l’avenir, un record en 16 ans d’existence du baromètre, alors que jusqu’à présent, chaque présidentielle voyait monter en flèche notre indice de moral.

    73 %

    Au-delà de ce mois d’avril, les trois-quarts des Français (73%) anticipent que 2022 sera une année de grandes difficultés économiques. Le pessimisme pour cette année a quasiment doublé depuis janvier dernier (73% vs 42%, soit +31 points).

    53 %

    Qu’est-ce qui inquiète tant les Français pour l’avenir de leur pays ? It’s the economy stupid ! Ce sont les conséquences économiques et sociales en France de la guerre en Ukraine et notamment la hausse des prix de l’énergie qui angoissent les Français (53%).

    78 %

    Le bilan d’Emmanuel Macron après 5 ans à l’Elysée ne remontera pas le moral de nos concitoyens : les deux-tiers des Français (66%) jugent négativement son bilan économique global et 8 sur 10 (78%) jugent négativement son bilan sur leur priorité absolue ; le pouvoir d’achat.

    Odoxa via fdesouche

  • Le Conseil de l’Europe dénonce le refoulement “généralisé” des réfugiés et migrants aux frontières européennes, et s’étonne de l’accueil “chaleureux” réservé aux Ukrainiens fuyant la guerre

    Publié par Guy Jovelin le 07 avril 2022

    Le Conseil de l’Europe dénonce le refoulement «généralisé» des réfugiés aux frontières européennes, et demande à ses États membres de mettre fin à ce qu’il qualifie de «violations des droits humains», dans un rapport publié jeudi 7 avril.

    Le nombre de «réfugiés, demandeurs d’asile et migrants» refoulés aux frontières terrestres et maritimes de l’Europe a augmenté, selon ce rapport, qui parle d’un phénomène devenu un «problème paneuropéen systématique». La Croatie, l’Italie, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne, la Lituanie, la Lettonie, la Grèce, Chypre, la Turquie, la Bulgarie ou encore la France et l’Espagne sont vivement critiquées pour renvoyer dans les pays voisins les migrants qui tentent d’entrer sur leur territoire.

    Le document s’appuie sur des rapports d’ONG qui ont par exemple dénombré entre 50 et 130 procédures de refoulement par jour pendant l’été 2020, et jusqu’à 170 en octobre de la même année, de la France vers l’Italie dans le département des Alpes-Maritimes. Ce rapport souligne aussi que dans certains pays, «l’usage de la violence» envers les réfugiés est «grave et systématique».

    Il fustige la tendance de certains États à vouloir adopter des lois légalisant les mesures de refoulement. «La situation actuelle montre que les graves violations des droits humains, devenues un élément essentiel des méthodes de contrôle aux frontières des États membres, sont cruelles, contradictoires et contreproductives», a souligné la Commissaire du Conseil de l’Europe pour les droits de l’Homme, Dunja Mijatovic, dans l’introduction du rapport.

    (…) La commissaire a pointé du doigt le double standard avec l’accueil «chaleureux» réservé aux Ukrainiens fuyant la guerre : les pays européens qui leur ont ouvert les bras continuent pourtant à repousser hors de leurs frontières les réfugiés d’autres nationalités, «en créant de faux clivages» entre les différents groupes, selon elle.

    (…) Le Figaro via fdesouche