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La présidence russe accuse ce jeudi les États-Unis d’avoir commandité l’attaque présumée de drones ukrainiens contre le Kremlin, que Moscou affirme avoir déjouée la veille, et dans laquelle Kiev nie toute implication.
« Les efforts de Kiev et de Washington pour nier toute responsabilité (dans l’attaque présumée) sont totalement ridicules », dénonce devant la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
« Les décisions concernant de telles attaques ne sont pas prises à Kiev, mais à Washington. Kiev ne fait qu’appliquer ce qu’on lui demande. Washington doit comprendre que nous le savons », affirme-t-il.
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Au lendemain de cette attaque présumée, deux drones ont frappé ce jeudi des raffineries de pétrole dans le sud-ouest de la Russie, près de l’Ukraine, selon des médias et autorités locales.
Un premier feu, désormais éteint, s’est déclaré dans le réservoir d’une installation pétrolière située dans la région de Krasnodar. Environ une heure plus tard, Vassili Goloubiev, le gouverneur de la région de Rostov, frontalière de l’Ukraine, a annoncé qu’un drone s’était abattu sur une raffinerie locale, causant une explosion et un incendie rapidement éteint.
Austin Killips, mâle biologique transgenré au féminin, a remporté l’édition féminine du Tour of the Gila, qui se disputait au Nouveau-Mexique.
L’Américaine – en fait un mâle biologique – s’est imposée sur le Kasteelcross, une course de cyclo-cross, ce lundi 1er mai, après cinq jours de course. Victorieuse sur la dernière étape, elle s’est également adjugée le maillot à pois de “queen of the moutains“, ou meilleur grimpeuse.
“Cette victoire a été possible grâce à toute la communauté et tous les liens que j’ai été chanceuse de construire toutes ces années grâce au vélo”, a réagi Austin Killips sur Instagram après sa victoire.
Une victoire qui ne plaît pas Alison Sydor, ancienne cycliste canadienne et championne du monde de cross-country, qui a déclaré que “le réglement actuel de l’UCI qui permet à des hommes de prendre part à des compétitions féminines n’est pas juste pour les athlètes féminines“.
Célébrant sa victoire, l’athlète transgenrée a affirmé avoir subi une vague de haine pendant la course : “après une semaine de bêtises sur Internet, je suis particulièrement reconnaissante à ceux du peloton et du sport qui continuent d’affirmer que Twitter n’est pas la vraie vie“.
Car pour vous, cher monsieur-madame, la vraie vie c’est de changer de sexe à sa guise ? Permettez que d’autres n’aient pas le même sens de la vie que vous.
“On m’a dit que mon t-shirt ciblait une communauté protégée. Quelle est cette communauté protégée ? Leurs sentiments sont-ils plus importants que mes droits ?”
Une vidéo d’un collégien des Etats-Unis défendant devant un conseil scolaire sa décision de porter un t-shirt affirmant la vérité biologique est devenue virale.
Lors d’une réunion du comité d’école le mois dernier, Liam Morrison, un élève de septième à John T. Nichols, Jr. Middle School à Middleborough, a raconté son expérience d’avoir été retiré de la classe à cause du message sur son t-shirt, “Il n’y a que deux genres ». Il a également demandé ostensiblement pourquoi il lui était interdit de pratiquer ses droits au premier amendement.
Bien que la réunion ait eu lieu le mois dernier, la vidéo du témoignage du garçon a commencé à circuler sur les réseaux sociaux seulement cette semaine après avoir été publiée par un compte Twitter conservateur.
“Bonsoir, je m’appelle Liam Morrison”, a commencé le jeune garçon de 12 ans. “Je n’aurais jamais pensé que le t-shirt que je portais le 21 mars m’amènerait à vous parler aujourd’hui. Ce mardi matin, on m’a fait sortir du cours de gym pour m’asseoir avec deux adultes pour ce qui s’est avéré être une conversation très inconfortable.”
“On m’a dit que des gens se plaignaient des mots sur mon t-shirt, que mon t-shirt faisait que certains étudiants ne se sentaient pas en sécurité. Oui, les mots sur un t-shirt faisaient que les gens ne se sentaient pas en sécurité. Ils m’ont dit que je n’avais pas de problèmes, mais j’avais vraiment l’impression d’en avoir.”
Liam Morrison a raconté comment les adultes l’ont informé qu’il devrait changer de t-shirt avant d’être autorisé à retourner en classe et comment son père a été appelé lorsqu’il a refusé de le faire. Le garçon a été ramené de l’école par son père qui a soutenu les décisions de son fils.
« Que disait mon t-shirt ? Ces mots simples : « Il n’y a que deux genres”. Rien de nocif, rien de menaçant. Juste une déclaration que je crois être un fait. On m’a dit que mon t-shirt ciblait une communauté protégée. Quelle est cette communauté protégée ? Leurs sentiments sont-ils plus importants que mes droits ? »
Le garçon a déclaré qu’il ne se plaignait pas des “drapeaux de fierté LGBT et des affiches sur la diversité accrochés dans toute l’école”, citant le fait que “d’autres ont droit à leurs croyances tout comme moi”. Il a également déclaré qu’il n’avait jamais été confronté à un étudiant ou à un membre du personnel qui lui avait dit “être dérangé par ce que je portais”. Au lieu de cela, “plusieurs enfants m’ont dit qu’ils soutenaient mes actions et qu’ils en voulaient un aussi”.
Bien qu’on lui ait dit que le t-shirt était “une perturbation de l’apprentissage”, Liam Morrison a réfuté l’affirmation en soulignant que “personne ne s’est levé et n’est sorti de classe” ou “fondu en larmes”. Il a souligné qu’il y a des perturbations quotidiennes qui ne sont pas résolues, telles que « des enfants qui agissent en classe ».
« Pourquoi les règles s’appliquent-elles à l’un et pas à l’autre ? » se demanda-t-il. “J’ai l’impression que ces adultes me disaient que ce n’était pas bien pour moi d’avoir un point de vue opposé… Je sais que j’ai le droit de porter le maillot avec ces mots. Même à 12 ans, j’ai mes propres opinions politiques, et j’ai le droit d’exprimer ces opinions, même à l’école. Ce droit s’appelle le premier amendement à la Constitution.”
“Mon espoir d’être ici ce soir est d’attirer l’attention du comité de l’école sur cette question”, a conclu le garçon. « J’espère que vous prendrez la parole pour le reste d’entre nous afin que nous puissions nous exprimer sans être retirés de la classe. La prochaine fois, ce ne sera peut-être pas seulement moi. Il pourrait y avoir plus d’étudiants qui décident de s’exprimer.”
Ces dernières années, les écoles publiques à travers le pays ont constamment promu le programme LGBT et exposé les enfants à une idéologie de genre radicale et explicite. Un district scolaire déjà en proie à des scandales dans le Wisconsin prévoyait d’organiser une session d’une semaine consacrée à l’endoctrinement d’élèves dès l’âge de 5 ans avec le matériel de propagande d’un groupe d’activistes LGBT.
Des enseignants ont également été surpris en train d’exposer des enfants à du matériel et à des idées sexuellement explicites tout en préconisant que de telles interactions soient cachées aux parents. De plus, les districts scolaires ont été confrontés à des réactions négatives importantes pour avoir permis à des «clubs Satan après l’école» de se former et de se réunir sur la propriété de l’école.
Pendant ce temps, certains enfants exposés à l’idéologie du genre ou, comme Liam Morrison, victimes de répression, ont partagé leurs expériences pour attirer l’attention sur les problèmes. En mars, une vidéo virale a montré un garçon de 11 ans lisant à haute voix un livre pornographique lors d’une réunion du conseil scolaire, exposant la facilité avec laquelle les jeunes enfants peuvent accéder à des documents sexuellement explicites dans les bibliothèques scolaires.
Faites entrer le (nouvel) accusé : Pablo Picasso. Il est d’usage, à droite, de porter un regard critique sur le mouvement MeToo. Ce nouveau puritanisme est pourtant intéressant, car comme tout retour de balancier, il est « réactionnaire » : une réaction à la grande fête du slip de Mai 68, ce coup de maître du patriarcat qui a fait croire aux femmes - ces naïves oies blanches - qu’il ferait tomber leurs chaînes, quand il les a, in fine, roulées bien serrées dans une ficelle à rôti, offerte à ses appétits comme une dinde de Noël.Patrick Buisson l’explique très bien dans son dernier livre Décadanse.
Picasso, c’est l’idole du XXe siècle par excellence, le génie, l’idole intouchable dans sa niche devant laquelle on dépose des cierges. Admirer Picasso ne relève pas du goût mais de la foi : en son for intérieur on a de sérieux doutes, mais dire sur France Culture que ses peintures cubistes sont moches revient à peu près à mettre en cause le dogme de l’Immaculée Conception sur Radio Notre-Dame. Et encore... Radio Notre-Dame a plus d’ouverture d’esprit. Si vous ne vous extasiez pas, c’est que vous êtes un plouc doublé d’une face de carême, un péquenaud n’aimant que le style pompier, un bouseux, un philistin, un béotien ; bref : vous n’y connaissez rien, shame on you.
Au-delà de l’art, il n’était pas même permis de toucher à sa personne. Communiste, engagé contre Franco, il avait tous les sacrements et toutes les onctions pour être porté aux nues par la gauche réunie. Sublime, forcément sublime, comme dirait Marguerite Duras. Sauf que force est de constater, à l’occasion du cinquantenaire de sa mort (il s’est éteint le 8 avril 1973), que Picasso était sans doute le « Harvey Weinstein de son époque », selon l'expression de l’artiste contemporain islando-danois Olafur Eliasson.
« Peut-on aimer l’œuvre de Picasso quand on connaît son comportement violent ? », s’interroge Slate, en ce mois anniversaire. « Picasso viole d’abord la femme, puis on travaille », racontait, en 1974, sur France Culture l’une de ses anciennes maîtresses Maire-Thérèse Walter (impossible de dire, donc, qu’on vient de le découvrir !). Pour la « podcasteuse » féministe Julie Beuzac, qui s’est fait une spécialité d'analyser la vision féministe de l’histoire de l’art occidental, et qui a même pour cela reçu un prix Radio France, « le viol est omniprésent dans l’œuvre de Picasso, notamment à travers la figure du Minotaure qu’il présente sur ses toiles comme un alter ego ». La jeune femme le qualifie carrément de « grosse ordure » et s’étonne candidement : « J’ai fait six ans d’études d’histoire de l’art. Pendant ces six années, on m’a parlé de Picasso un nombre incalculable de fois mais on ne m’a jamais parlé de tout cela. »
La parole se libère : la brutalité qu’il exerçait sur ses compagnes nourrit ses tableaux. Le cubisme déstructure les femmes, les lacère, les disloque, les démembre par la peinture… « À chaque fois qu’il quitte une femme, il revient à une période plus cubiste, même beaucoup plus tard dans son histoire, pour la casser sur la toile », explique Sophie Chaveau, auteur, en 2020, de Picasso le Minotaure.
Picasso a collectionné les conquêtes, toujours plus jeunes. Compte tenu de l’âge de Marie-Thérèse Walter (17 ans, quand Picasso en avait 45), Julie Beuzac parle même de « pédocriminalité ». Et Picasso les persécute. De mille façons. Nombre d’entre elles en ont témoigné, certaines se sont suicidées.
Mais il est encore d’autres icônes à déboulonner. La cancel culture est finalement un exercice assez plaisant. Sur le terrain de la littérature, cette fois : Jean Genet. Le bad boy adulé, présent encore cette année au programme de l’ENS : un médecin expert auprès du tribunal l’avait diagnostiqué « atteint de cécité morale ». Jean Genet veut réhabiliter les criminels. Et dansMiracle de la Rose, Jean Genet décrit avec délice et allégresse un vol avec effraction, qui est en fait un viol, en le magnifiant comme si c’était un acte héroïque. Jean-Paul Sartre, dansSaint Genet, comédien et martyr, écrit que « chez Genet, la souffrance est le complément nécessaire du plaisir de l’autre ». Sartre savait. Comme Beauvoir. Eux aussi ne perdent rien pour attendre. Le voile se déchire doucement et MeToo n’y est pas, reconnaissons-le, complètement étranger.
22 pays d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe de l’Est se sont opposés à une résolution poussée par l’administration Biden, l’Union européenne et d’autres pays occidentaux pour fournir une éducation sexuelle “complète” aux enfants.
L’éducation sexuelle “complète” proposée par la résolution encourage les enfants à s’adonner au plaisir sexuel, à la masturbation et à s’intéresser à l’idéologie transgenre.
Les 22 pays qui s’opposent à cette éducation sexuelle des enfants sont l’Algérie, la Biélorussie, le Brunéi Darussalam, le Cameroun, la République démocratique du Congo, l’Égypte, l’Érythrée, l’Éthiopie, la Gambie, l’Irak, l’Iran, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Nigeria, la Syrie, la Fédération de Russie, l’Arabie saoudite, le Sénégal, le Yémen, l’Ouganda et le Zimbabwe.
La veille de la conférence, le président moldave, Georghe Leucă, a présenté un projet final prônant l’éducation sexuelle des enfants malgré les objections des 22 pays au début de la semaine. Le projet comprenait un nouveau paragraphe préconisant l’accès des enfants à l’avortement, à la contraception et à d’autres services de santé reproductive sans le consentement des parents.
Cependant, ces 22 pays ont repoussé la résolution proposée et exprimer “de graves inquiétudes”. Après des heures de débat, l’ambassadeur de Moldavie auprès des Nations unies a été contraint de révoquer cette résolution.
Le délégué du Pakistan a condamné les pays occidentaux pour avoir refusé d’offrir une aide éducative aux pays s’ils refusaient d’offrir une éducation sexuelle et pour avoir poussé leur programme sur d’autres pays, en disant : “Les priorités d’un pays ne peuvent pas être les priorités de tous”.
De même, le délégué égyptien a condamné les pays occidentaux pour avoir refusé de reconnaître le « droit prioritaire » des parents sur l’éducation de leurs enfants, alors que ce droit est tiré de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
“Le langage de la Déclaration universelle des droits de l’homme n’était pas acceptable pour les mêmes délégations qui nous sermonnaient sur le fait d’avoir une attitude constructive”, a-t-il ajouté.
Au cours des dernières années, les Nations Unies ont continué à faire avancer leur programme sur les petits pays non occidentaux. Cette année, l’ONU a annoncé un rapport à venir proposant un nouveau cadre de réflexion sur les tensions entre la liberté religieuse et les intérêts des LGBT, qui, selon les experts de la liberté religieuse, donneront aux défenseurs des LGBT un nouvel outil pour réduire les droits des groupes religieux.
Cependant, des pays résistent. Le président ougandais Yoweri Museveni, qui a été critiqué à plusieurs reprises par des dirigeants occidentaux pour son refus ferme de l’agenda LGBT, s’est exprimé ce week-end lors de la première Conférence interparlementaire sur les valeurs familiales et la souveraineté. Le thème de l’événement était “Protéger la culture africaine et les valeurs familiales” et a réuni des dirigeants de plus d’une vingtaine de pays africains et du Royaume-Uni.
De même, la ministre hongroise de la Justice, Judit Varga, a récemment déclaré que la Hongrie ne ferait aucun compromis sur ses lois favorables à la famille et qu’elle était déterminée à se doter du régime de protection de l’enfance le plus strict d’Europe.