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  • Un Français sur trois vit avec 100 euros à partir du 10 du mois

    Publié par Guy de Laferrière le 03 juin 2023

    Une anxiété financière majeure. Selon une enquête de l’Ifop pour le site MonPetitForfait en date du 25 mai dernier et rendue publique cette semaine, un tiers des Français ne dispose plus que de 100 euros le 10 du mois au titre du reste à vivre.

    « Au 10 du mois, c’est-à-dire après le prélèvement des dépenses contraintes sur les comptes bancaires, 31 % des Français se retrouvent avec un reste à vivre de moins de 100 euros sur leur compte en banque, dont 10% à découvert », précise l’enquête.

    Ces résultats ont été obtenus grâce à un échantillon national représentatif de 1500 Français, mettant en lumière les conséquences réelles, relevant donc non pas de l’irrationnel, mais bel et bien de l’ampleur des dégradations dues à l’inflation sur le niveau de vie des citoyens, qu’elles soient physiques mais aussi psychiques.

    Des dépenses rognées sur tout

    Et pour cause, les sacrifices en matière de consommation n’ont jamais été aussi importants d’après l’enquête. Ils sont particulièrement conséquents chez les Français les plus modestes, sachant que ceux qui ont réduit leurs dépenses alimentaires pour des raisons financières ces douze derniers mois ont doublé en une quinzaine d’années, passant de 29 % en 2007 à 58 % en 2023.

    Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants qu’un Français sur deux (soit 51 %) en viendrait même à « sauter des repas » régulièrement ou occasionnellement par manque d’argent. Cela représente une hausse de 7 points depuis 2022, toujours selon l’enquête.

    […]

    Des conséquences sur la santé mentale

    […]

    En effet, cette face cachée est pourtant palpable comme l’indique l’enquête, notamment pour les Français qui ont de grosses difficultés financières, touchés par les troubles anxiodépressifs les plus répandus tels que l’anxiété́ (54 %) ou la dépression (31 %).

    Lire l’article entier sur cnews.fr

  • Les objets connectés sont déjà des mouchards, le pouvoir est impatient de s’en servir

    Publié par Guy de Laferrière le 03 juin 2023

    Un projet de loi du gouvernement Borne propose d’autoriser l’activation à distance des micros et des caméras des smartphones et appareils électroniques. Ce que font déjà les GAFAM depuis des années. Pour s’opposer efficacement à la mise à disposition des moyens de surveillance commerciale au profit de l’appareil répressif de l’État, il faut mettre fin à l’impunité des multinationales du numérique.

    Le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 doit être présenté à l’Assemblée Nationale dans les mois qui viennent. Il est discuté en séance publique au Sénat ces jours-ci.

    L’article 3 en particulier, qui prévoit de modifier le code de procédure pénale, a de quoi faire réagir : il prévoit de permettre aux juges de décréter l’activation à distance des appareils électroniques – les téléphones portables en particulier – pour enregistrer de l’audio et de la vidéo.

    Le Monde décrit :

    « « Lorsque les nécessités de l’enquête l’exigent, le juge des libertés et de la détention (à la requête du procureur) ou le juge d’instruction pourront décider, si le texte est adopté, « l’activation à distance d’un appareil électronique à l’insu ou sans le consentement de son propriétaire ou possesseur aux seules fins de procéder à sa localisation en temps réel ». Cela permet donc d’allumer à distance, sans le consentement du mis en cause, tout appareil pouvant le localiser.

    Il sera possible de procéder de la même manière pour capter des sons et des images par le biais d’un appareil connecté pour des crimes relevant du grand banditisme et du terrorisme. Ces mesures ne peuvent pas concerner les parlementaires, les journalistes, les avocats, les magistrats et les médecins, ni les mis en cause quand ils sont dans le bureau du juge ou chez leur avocat. »

    BFM TV de son côté, publie un article intitulé « Non, le gouvernement ne va pas mettre en place un espionnage généralisé de nos smartphones ». Pourtant, cette dénégation ne fait qu’inquiéter davantage, car quelques paragraphes plus loin, on nous explique exactement le contraire :

    « « On ne fait que légaliser l’alégal », conclut ainsi Alexandre Archambault, avocat spécialisé en droit du numérique, faisant référence à un vide juridique. […]

    Cette évolution législative permettra aussi, avec les mêmes garde-fous, l’espionnage du micro et de la caméra d’un smartphone. En effet, l’article 706-96 du code de procédure pénale permet déjà d’espionner un suspect, mais en plaçant « manuellement » un micro ou une caméra pour cela. […]

    Le nouveau texte permet d’utiliser un smartphone piraté à cet effet, en tirant profit du micro et de l’appareil photo intégrés au mobile. Par ailleurs, le terme « appareil électronique » inscrit dans le projet de loi laisse la possibilité d’utiliser les données émanant d’un ordinateur, ou de l’ordinateur de bord d’un véhicule, par exemple. »

    Il ne s’agit donc pas de déployer de nouveaux moyens techniques, mais d’instaurer le dispositif légal nécessaire pour que « les enquêteurs puissent accéder au micro et à la caméra d’un smartphone piraté ». Si l’on a la naïveté de s’en tenir aux annonces du ministère de la Justice, cela ne vaudra que dans les affaires de « grand banditisme ou terrorisme ».

    C’est le début de l’effet cliquet : une fois rendues acceptables pour le « terrorisme », ces pratiques de surveillance seront étendues progressivement à tout et n’importe quoi. Le journaliste Olivier Tesquet réagit sur Twitter : «  » Légaliser l’a-légal « , c’est à dire écrire la loi à partir de sa transgression, voilà qui n’est pas sans rappeler la loi renseignement de 2015. Combien de temps avant que des militants écologistes, déjà surveillés avec les moyens de la lutte antiterroriste, soient infectés par des logiciels espions autorisés par l’article 3 du projet de loi d’orientation de la justice ? »

    Il est pertinent de rappeler par exemple qu’au moment des luttes écologistes à Bure les effectifs « anti-terroristes » de la gendarmerie nationale avaient été mobilisés contre les militants opposés à l’enfouissement de déchets nucléaires. « Des dizaines de personnes placées sur écoute, un millier de discussions retranscrites, plus de 85 000 conversations et messages interceptés, plus de 16 ans de temps cumulé de surveillance téléphonique » racontait le magazine Reporterre en 2020.

    La politique numérique du macronisme : libérale et autoritaire

    Le gouvernement libéral d’Emmanuel Macron n’est pas inactif en matière de protection des droits numériques : il se montre activement nuisible. Il mobilise à cet effet les deux composantes de son idéologie, à savoir le libéralisme autoritaire.

    […]

    Concernant maintenant la composante autoritaire du libéralisme macroniste.

    Inutile de revenir ici en détail sur la répression du mouvement social de ces derniers mois. On s’intéresse ici au numérique, domaine propice aux dérives autoritaires actuelles des ministres de la police et la justice.

    En septembre 2022, au moment de l’audition de Gérald Darmanin au Sénat au sujet du projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur, Marc-Philippe Daubresse, sénateur LR, lui avait tendu la perche : « […] C’est aussi la réglementation européenne qui pose problème. Directive après directive, les autorités européennes limitent les possibilités d’investigation en mettant en avant la protection des données personnelles. La Conférence des procureurs nous alerte régulièrement sur ce point. Que pouvez-vous faire à cet égard ? »

    Et le ministre de l’intérieur de lui répondre :

    « Si je pouvais utiliser ces moyens pour combattre la grande criminalité ou les trafics de stupéfiants, je pense qu’il y aurait beaucoup moins d’homicides à Marseille. Et si l’on ne peut plus utiliser les données de localisation ou d’appel, les choses vont encore se compliquer… Il appartiendra à M. le Garde des sceaux de trouver les voies et moyens pour permettre aux services enquêteurs et aux procureurs de continuer à travailler sans alourdir la procédure malgré la décision européenne qui s’impose à nous. »

    On n’est jamais très loin, en France et en Europe, de la tentation d’imiter la NSA américaine dénoncée par Edward Snowden, quitte à expérimenter d’abord, légaliser ensuite – ou même à se passer de tout cadre légal, tant qu’à faire.

    Voilà où mène l’impunité dont bénéficient les multinationales du numérique.

    Ce projet de loi traduit parfaitement la complémentarité des politiques numériques du macronisme : accompagner les multinationales du numérique, y compris dans l’illégalité, et se ménager un accès à leurs dispositifs techniques permettant la mise en place d’une surveillance généralisée.

    L’impunité dont jouissent les multinationales depuis des années est le tremplin sur lequel rebondissent aujourd’hui les ministres de l’Intérieur et de la Justice.

    […]

    Il faut absolument, impérativement, faire vivre les droits garantis par le RGPD. Sans quoi, comme le dit Shoshanna Zuboff : « Nous pouvons avoir la démocratie, ou nous pouvons avoir une société de surveillance, mais pas les deux. Une société démocratique de surveillance est une impossibilité existentielle et politique. »

    Lire l’article entier sur blogs.mediapart.fr

  • « Ici, nous sommes 2.000 » : comment ce bidonville rom est né en quelques semaines aux portes de Bordeaux, et provoque déjà une vague de délinquance

    Publié par Guy de Laferrière le 02 juin 2023

    Une explosion démographique s’est produite sur un terrain municipal de Villenave-d’Ornon, occupé depuis six mois par des Roms de Roumanie. Pourquoi cet afflux, dans quelles conditions, avec quelles conséquences ?

    À perte de vue, des caravanes, des cabanes bricolées en matériaux de récupération. Au fond du terrain, un tas d’ordures achève de brûler. Dans les allées, des dizaines d’enfants qui cavalent au mépris des branchements électriques sauvages, deux bornes à incendie qui coulent en continu pour tout point d’eau… En quelques semaines, ce qui était une occupation de terrain s’est transformée en un bidonville de dimension sans précédent dans la métropole bordelaise.

    « Ici, nous sommes 2 000 personnes », compte Florian. « Ici », c’est le 32, chemin de la Caminasse, à Villenave-d’Ornon. Un espace de 3,5 ha au milieu des bois qui longent la route reliant le quartier de Courréjean au bourg de Cadaujac. « Nous », ce sont quelques centaines de familles roumaines appartenant à la communauté rom.

    Les premières se sont installées sur cette parcelle au tout début de l’année. De nouveaux occupants sont arrivés ce printemps. Soit venant d’autres squats de l’agglomération évacués, soit arrivant directement du pays, en quête d’un travail agricole saisonnier correctement rémunéré (lire ci-dessous).

    D’où viennent ces familles ? Et qu’ont-elles laissé là-bas pour qu’elles préfèrent vivre ici dans ces conditions ? « En Roumanie, beaucoup travaillaient dans des fermes ou dans la ferraille. Mais il n’y a plus de travail pour elles. Ils fuient la galère », résume Leonard Velicu, de l’association Eurrom.

    (…) La délinquance ? « C’est vrai qu’il y en a. Beaucoup même », reconnaît Leonard. « Il faut laisser la police faire son travail. Et aussi reconnaître que ces actions sont le fait de jeunes qui sont coincés dans ce désert. »

    Le maire de la commune, Michel Poignonec, dit être saisi « chaque jour par des administrés, qui ressentent un sentiment d’incivilité. La situation crée une tension dans le quartier. »

    (…) Sud Ouest via fdesouche

  • Intelligence artificielle

    Publié par Guy de Laferrière le 02 juin 2023

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  • Il vient encore d'être durement attaqué : Didier Raoult se défend, calmement :

    Publié par Guy de Laferrière le 02 juin 2023

    Il vient encore d'être durement attaqué : Didier Raoult se défend, calmement :

    "Leçon du covid : c'est nous les gentils ! Il fallait organiser de tester le plus tôt possible. Confinement, couvre feu et masques dans la rue ne servent à rien en situation épidémique. Les virus mutent très rapidement, il fallait séquencer leur génomes. Il fallait surveiller les élevages de visons dès juin 2020 pour éviter l'émergence de variants nouveaux. Il ne fallait pas croire que l'hydroxychloroquine tuait 10% des patients traités (Lancet), ni que le traitement par hydroxychloroquine était un désinfectant d'aquarium toxique ! (cf olivier veran). Il ne fallait pas croire que l'ivermectine est un médicament réservé aux animaux (information FDA). Il ne fallait pas croire qu' un vaccin allait éradiquer une maladie qui infecte aussi les animaux et dont l' immunité naturelle est faible car on peut faire plusieurs covid. On ne peut considérer éthique un consentement dans un essai vaccinal obtenu par contrainte (déclaration d' Helsinki). Le vaccin n' empêche pas la contagion qui n'avait pas été évaluée. Le vaccin Covid n'est plus recommandé au dessous de 50 ans car sans bénéfice (pour les patients). On ne doit pas interdire un traitement anodin comme l' hydroxychloroquine avant de s' être donné les moyens de prouver qu'il est inefficace ou dangereux (on a avec hydroxychloroquine la plus basse mortalité au monde : 7% des hospitalisés à l' IHU en 2020 et 2021). Et c'est nous qu'on harcèle !"

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    Source : lafautearousseau