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Au moins six enfants en bas âge et un adulte ont été blessés dans une attaque au couteau menée par un migrant syrien de 32 ans ce matin dans les Jardins de l’Europe à Annecy. Deux enfants sont dans un état grave.
L’agresseur avait le statut de réfugié en Suède depuis le 26 avril 2023, selon des informations du journal Le Parisien. Il avait précédemment introduit sa demande d’asile à l’Ofpra le 28 novembre 2022.
La Sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la police judiciaire a été saisie.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le criminel a commencé à crier, puis s’est dirigé vers les poussettes et a commencé à asséner des coups de couteau à répétition sur des petits enfants.
Un témoin, Anthony, dit avoir vu “des enfants et une maman à terre”. “Quand il a vu qu’il était cerné par les policiers, il s’est dirigé vers un couple et il a mis un coup de couteau à la personne âgée”, raconte le témoin Ferdinand. “Il a foncé tout droit sur un papi qui était avec sa femme et il l’a poignardé”, confirme le témoin Anthony. “Je disais (aux policiers) de l’abattre, de lui tirer dessus. (…) Ils l’ont immobilisé, mais j’ai été très surpris de la lenteur (des forces de l’ordre).” (à l’antenne de BFMTV).
Yves Coppens doit se retourner dans sa tombe : plusieurs aménagements brutaux ont été réalisés, cet hiver et au printemps, aux abords des alignements de menhirs de Carnac, dénaturant ce site mondialement connu. La course au classement Patrimoine mondial de l’Unesco enivre les élus locaux, soucieux des retombées économiques indirectes plus que de la préservation des sites. Au risque de commettre de nombreuses bévues !
La dernière en date : un permis de construire délivré par le maire de Carnac pour la construction d’un magasin Mr Bricolage, détruisant trente-neuf menhirs figurant sur la liste indicative Unesco.
Un dossier de candidature au Patrimoine mondial de l’Unesco sera remis fin septembre au ministère de la Culture et éventuellement fin janvier 2024 à l’ICOMOS pour instruction. Il concerne 397 mégalithes des rives de Carnac et du Morbihan, répartis sur 27 communes. Il est porté par l’association Paysages de Mégalithes.
Les élus de ce secteur, le département, le CMN se pressent ainsi de construire ou d’aménager à tout va car « après, avec l’Unesco, ce ne sera pas possible ».
Contacté, le maire de Carnac, Olivier Lepick indique ne pas avoir été au courant que la zone était référencée, et renvoie vers la Drac. « Le permis de construire est accordé par la mairie et les services de l’État, indique celui qui est également président de Paysages des mégalithes, qui porte le dossier de candidature au patrimoine mondial de l’Unesco. Nous sommes extrêmement attentifs à ce genre de choses, nous regardons les zones de pré-inscription archéologique. Dans ce dossier, de notre côté, nous avons respecté scrupuleusement la législation. »
L’affaire semble en effet complexe. Selon la mairie, la Drac avait placé le site en zone de prescription dans l’ancien Plan d’occupation des sols (POS). Mais pas dans l’actuel Plan local d’urbanisme (PLU).
De son côté, le gérant de la SAS, Stéphane Doriel, veut, lui montrer « sa bonne foi » : « J’ai déposé un permis de construire, qui a été instruit, affiché, qui a purgé les délais de recours. Aucun service, aucun document ne nous a jamais avertis d’une prescription, explique-t-il. Je ne suis pas archéologue, je ne connais pas les menhirs ; des murets, il y en existe partout. Si on avait su cela, on aurait fait autrement, évidemment ! » Le précédent permis de construire avait été refusé, selon lui, non à cause de ces menhirs, mais pour une problématique de zone humide. La Drac n’a pas pu être contactée, en ce début de semaine.
« La loi est formelle : toute destruction d’un site archéologique est passible d’une lourde amende », rappelle Christian Obeltz. Qui avait déjà alerté la Drac en 2013 sur un permis de construire délivré à l’emplacement du tertre de Lann Granvillarec, un petit tumulus, figurant lui aussi sur les sites mégalithiques retenus dans le projet de classement à l’Unesco. À l’époque, les travaux avaient été arrêtés. La maison avait été déplacée.
Les petits menhirs du Chemin de Montauban constituaient sans doute l’un des ensembles de stèles les plus anciens de la commune de Carnac, à en juger par les datations Carbone 14 obtenues en 2010 sur le site voisin de la Z.A de Montauban : 5480-5320 avant J.-C., soit la datation la plus haute obtenue pour un menhir dans l’ouest de la France !
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Ce site, même modeste, illustrait ainsi la structuration du territoire dès le Néolithique, une période aujourd’hui considérée par les chercheurs comme l’aube de l’Histoire, 4500 avant les Gaulois et l’Empire Romain. Les files de Montauban, par leur orientation, ont déterminé des limites de parcellaires qui étaient toujours actuelles… jusqu’en 2023 et l’arrivée de Mr Bricolage !
Etrange époque où les réflexions d’un humoriste comme Gaspard Proust sont plus sérieuses que celles de nos gouvernants et des prétendus “experts” qui occupent les plateaux de télévision.
Des électriciens ont procédé ce mardi à une coupure de courant dans une large zone d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) qui abrite des sièges de médias et entreprises du numérique, afin de contester la loi de réforme des retraites adoptée ce printemps.
Les sièges d’Orange et du groupe France Médias Monde, qui compte notamment la radio RFI et la chaîne d’information France 24, ont confirmé à l’AFP avoir été touchés par cette coupure opérée vers 10H00.
Le siège d’Orange, privé d’électricité, a été évacué et de nombreux salariés sont rentrés chez eux pour télétravaille.
De nombreux autres sièges d’entreprises ont été touchés, comme le siège de Microsoft France, le siège de Bouygues Immobilier, ainsi que des bâtiments de la Poste et de la Sanef, évacués.
Le barrage stratégique de Nova Kakhovka, en Ukraine, dans la partie de la région de Kherson contrôlée par la Russie a été détruit. Et comme toujours dans ces affaires, depuis le début du conflit, un échange d’accusations entre Kiev et Moscou a lieu.
La destruction de la centrale hydroélectrique de Kakhovka aujourd’hui signifie que le côté gauche de Kherson sera bientôt inondé, y compris plusieurs villages, que la Crimée aura l’approvisionnement en eau coupé. En outre, le réservoir de Kakhovka était la clé du système d’irrigation dans le sud de l’Ukraine.
Le barrage de Kakhovka touché, les deux parties s’accusent
Selon l’armée ukrainienne, dont les propos sont relayés complaisamment par toute la presse occidentale aux ordres de l’OTAN, « la centrale hydroélectrique de Kakhovka a été détruite par les forces d’occupation russes ». Le commandement sud des forces armées ukrainiennes a également déclaré qu’il enquêtait actuellement sur l’étendue des dégâts, ainsi que sur la vitesse et la quantité d’eau qui affecteraient les zones inondables probables. Le conseiller de Zelensky, Andriy Yermak, accuse la Russie d’« écocide », assurant que les autorités régionales et nationales ukrainiennes s’emploient à assurer les populations locales contre les risques d’inondation. Yermak pense également que l’action de Moscou constitue une menace pour la centrale nucléaire voisine de Zaporizhzhia.
La version de Moscou est totalement différente. Des agences russes, telles que Tass, écrivent qu’un lance-roquettes multiple de type Olkha, fourni par les forces armées ukrainiennes, a été utilisé pour frapper le barrage. Un lance-roquettes qui utilise des munitions guidées et a été développé en 2010 en Ukraine. Il serait alors en service à partir de 2018 et serait utilisé à partir de 2022 avec l’invasion russe. Le chef de l’administration locale pro-russe, Vladimir Leontiev, a déclaré que l’approvisionnement de la péninsule ne devrait pas être interrompu. Le barrage n’aurait été endommagé que « par un bombardement ukrainien » ce qui aurait provoqué une élévation de 2,5 mètres du niveau d’eau dans le bassin. Cependant, le barrage lui-même « n’a pas été détruit » et « il n’y aura pas de catastrophe », a précisé Leontyev, précisant toutefois que l’évacuation d’environ 300 maisons en aval, dans les localités de Korsunki et Dnepryan, pourrait être nécessaire.
Un barrage tellement stratégique
Le barrage de Kakhovka est situé sur le fleuve Dniepr, à 60 kilomètres de la ville de Kherson. Il s’agit en fait d’une usine stratégique pour l’approvisionnement en eau de la Crimée, annexée à la Russie comme on le sait. La structure a été construite en 1956, mesure 30 mètres de haut et plusieurs centaines de large. Le bassin contient environ 18 kilomètres cubes d’eau et pourrait provoquer d’impressionnantes inondations, au point d’impliquer même la ville de Kherson, reconquise par l’armée ukrainienne fin 2022.
Le gouvernement de Kiev, il y a quelques mois, avait déjà accusé les forces armées russes, qui contrôlent la zone où le barrage a explosé, d’avoir posé des mines dans l’usine dans le but de provoquer des inondations catastrophiques dans les zones voisines, afin de ralentir l’avancée de l’armée ukrainienne.
Avant l’explosion du barrage de Kakhovka, les analystes occidentaux admettaient que l’Ukraine avait le mobile mais pas la Russie
« Toutefois, écrit The Moscou Times, -le quotidien de langue anglaise publié à Moscou, de sensibilité atlantiste-, en raison de la configuration du terrain, les inondations seraient probablement plus graves sur la rive gauche du Dniepr tenue par les Russes, ce qui rendrait peu probable la mise à feu d’explosifs sur le barrage pour Moscou. « Détruire le barrage reviendrait pour la Russie à se faire sauter le pied », a déclaré le mois dernier l’analyste militaire Michael Kofman sur le podcast War on the Rocks. « Il inonderait la partie de la région de Kherson contrôlée par la Russie, bien plus que la partie occidentale que les Ukrainiens sont susceptibles de libérer. L’abaissement du niveau de la rivière derrière le barrage menace à la fois l’approvisionnement en eau de la Crimée annexée par Moscou et risque de couper l’accès à l’eau de refroidissement de la centrale nucléaire contrôlée par la Russie dans la région ukrainienne de Zaporizhzhia. »
De plus, il est essentiel pour alimenter la centrale hydroélectrique de Kakhovka. Sur le papier, ce barrage est donc nécessaire autant à Moscou, si ce n’est plus, qu’à Kiev.
Avant l’explosion du barrage de Kakhovka, les analystes occidentaux « admettaient » d’ailleurs que l’Ukraine avait le mobile mais pas la Russie. Ainsi, le 21 octobre 2022, le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vasily Nebenzya, avait envoyé une lettre au secrétaire général de l’ONU au sujet des plans du régime de Kiev visant à détruire la centrale hydroélectrique de Kakhovskaya.
Maintenant, ces mêmes experts occidentaux essaient d’effacer ces faits d’Internet et prétendent que cet énième acte terroriste, qui pénalise durement la Russie, a été tout de même ordonné par Poutine, comme l’attaque du pont de Crimée et le sabotage de Nord Stream 1 et 2.