Publié par Guy de Laferrière le 12 mai 2024
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"Macron nous impose la start-up nation version Jul : beuh, wesh-wesh et Coca-Cola"
Publié par Guy de Laferrière le 12 mai 2024
Tout a été parfait, magnifique, superbe dans cette arrivée du Belem à Marseille : la beauté du site naturel de la ville, la beauté du navire, l'enthousiasme et la joie - sans le moindre incident... - de la population, le tifo splendide et riche de sens offert par les supporteurs de l'OM, la Patrouille de France, le multiple médaillé Florent Manaudou, modèle pour tous...
Il a fallu qu'après ce "tout parfait" Macron vienne clôturer ce splendide moment par les choix qu'il a imposés, ramenant la fête magnifique au fond du panier (pour ne pas dire de la poubelle) en nous imposant son Jul : Macron semble fasciné par les éphèbes (comme aux Antilles, par exemple) ou par les "rappeurs" (?) limite/limite, comme ce "Jul" (qui éructe tout de même "Te déshabille pas je vais te violer" dans l'une de ses chansons (?), et il y en a des dizaines d'autres comme "ça" : par exemple, ce monstrueux "Nique ta mère sur la Canebière - Nique tes morts sur le Vieux-Port"...); Macron semble fasciné aussi par tout ce qui vient des banlieues en général (oser dire que le "9.3." c'est "la Californie sans la mer", il fallait le faire, eh, bien ! il l'a fait ! il l'a dit !).
Que Macron soit fasciné par ses fantasmes, c'est son problème ! Mais qu'il ne les impose pas à la terre entière !
Nous sommes totalement d'accord avec l'article de Marie Delarue, dans Boulevard Voltaire :
"Macron nous impose la start-up nation version Jul : beuh, wesh-wesh et Coca-Cola" :
Pour nous, la fête, la vraie et belle fête, grandiose, s'est arrêtée, ce magnifique jour-là, à ce minable moment-là...
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Mulhouse (68) : trois policiers blessés après un refus d’obtempérer. Le conducteur qui a volontairement percuté leur véhicule dans un choc frontal, roulait sous l’emprise de stupéfiants et d’alcool dans un véhicule non assuré
Publié par Guy de Laferrière le 11 mai 2024
Trois policiers, intervenant en renfort pour un refus d’obtempérer, ont été blessés samedi matin près de Mulhouse (Haut-Rhin) par un automobiliste qui a volontairement percuté leur véhicule, a-t-on appris de source policière. Les trois fonctionnaires de police, âgés de 24, 35 et 36 ans, ont été blessés dans le choc frontal survenu vers 6h45 à Kingersheim. Ils ont été transportés à l’hôpital en urgence relative, le plus touché ayant une suspicion de fractures des jambes et du bassin. Selon les premiers éléments de l’enquête, le conducteur roulait sous l’emprise de stupéfiants et d’alcool dans un véhicule non assuré.
Le conducteur du véhicule qui a foncé sur l’équipage de police a lui aussi été blessé. Âgé de 37 ans, il a été pris en charge à l’hôpital et devrait être placé en garde à vue une fois son état de santé jugé compatible. Un peu plus tôt dans la matinée, il avait refusé de s’arrêter pour un contrôle de police, accélérant et prenant la fuite avec des pointes de vitesse à près de 160 km/heure en pleine ville, selon une source policière.
Alertés, d’autres fonctionnaires de police ont pris la route et se sont retrouvés face au fuyard qui avait pris une bretelle d’accès à la voie rapide à contresens et a percuté frontalement le véhicule de police à près de 100 km/h. «Les deux véhicules sont des épaves, tous les airbags ont explosé», a décrit Christophe Berger, du syndicat UNSA police 68, «il aurait pu y avoir des morts».
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Sète (34) : Une dizaine de migrants s’évadent du centre de rétention administrative
Publié par Guy de Laferrière le 11 mai 2024
Les faits se sont produits dans la nuit de ce vendredi 10 au samedi 11 mai 2024. Une dizaine de personnes se sont évadées du centre de rétention administrative de Sète. Selon une source policière, les individus ont pris la fuite en passant par les combles et le toit du bâtiment. Il s’agit d’une évasion assez conséquente, puisque le centre retient normalement 28 personnes.
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« Bamboula » …
Publié par Guy de Laferrière le 11 mai 2024
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Jeudi 9 mai, 21 h 05… Sur « Gulli » - le canal 18 -, j’ai revu avec plaisir le film d’Etienne Chatillez, « Le bonheur est dans le pré », une production datant de 1995. Michel Serrault est le héros de cette savoureuse histoire, celle d’un petit patron poursuivi par le fisc, excédé par les grèves de son personnel, et étouffé par sa femme et sa fille, telles deux pieuvres enserrant leur proie.
À la suite d’un quiproquo volontaire dans une émission de téléréalité, il s’exfiltre dans le Gers, dans une hypothétique autre famille, où il retrouve la paix et rencontre l’amour. Ce faisant, il abandonne son chien - un batard au poil noir appelé « Bamboula » -, son seul véritable ami avec son compagnon de beuveries, interprété par Eddy Mitchell
Imagine-t-on aujourd’hui un film, un roman, une émission de télé, avec la présence appuyée d’un chien au nom si sulfureux, plusieurs fois martelé au cours du film ? C’est à cela que l’on mesure une certaine décadence, une liberté de ton disparue par une autocensure qui nous oblige à être « politiquement correct » sous peine de subir les foudres de Thémis. Tout de suite, les grandes consciences de l’antiracisme monteraient au créneau comme elles l’ont fait à propos de la réédition de Tintin au Congo en Belgique, ce royaume d’outre Quiévrain qui fut la mère patrie de cette lointaine colonie exotique, devenue de nos jours la triste RDC. À la dernière page de l’album, on peut y voir un vieux sage comme seule l’Afrique sait en produire, s’exclamer sous l’arbre à palabres, que « jamais y en verrai Boula-matari comme Tintin ! »…Quant à Banania, la sympathique figure du tirailleur sénégalais qui me fit, étant enfant, immédiatement aimer l’Afrique, elle est passée aux oubliettes !
Dans ces sociétés contemporaines, si promptes à traquer et débusquer toute expression à caractère suspect, peut-on toujours commander « un nègre en chemise » chez le pâtissier - aujourd’hui un « noir et blanc », allez savoir pourquoi ? -, déguster un « petit noir » sur le zinc, et s’enfiler un « petit jaune » au comptoir ou un « citron pressé » ?
Poser la question, c’est pressentir la réponse. Triste époque de petits hommes et femmes gris !