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centre de rétention

  • Sète (34) : Une dizaine de migrants s’évadent du centre de rétention administrative

    Publié par Guy de Laferrière le 11 mai 2024

    Une dizaine d'individus s'évadent du centre de rétention administrative de Sète

    Les faits se sont produits dans la nuit de ce vendredi 10 au samedi 11 mai 2024. Une dizaine de personnes se sont évadées du centre de rétention administrative de Sète. Selon une source policière, les individus ont pris la fuite en passant par les combles et le toit du bâtiment. Il s’agit d’une évasion assez conséquente, puisque le centre retient normalement 28 personnes.

    www.francebleu.fr via fdesouche

  • Montpellier : un migrant clandestin tunisien agresse au couteau un buraliste, deux jours après être sorti du centre de rétention

    Publié par Guy de Laferrière le 02 août 2023

    Le ressortissant de nationalité tunisienne, en était d’ivresse, s’en était pris à un buraliste du centre-ville et à un cantonnier avant d’être mis en fuite. 

    Ayoub, un Tunisien de 34 ans, n’a pas été jugé ce lundi, comme cela était initialement prévu. Les deux personnes présentées comme ses victimes n’ont pas été avisées de son procès en comparution immédiate et celui-ci a donc été renvoyé.

    Il est reproché à cet homme en situation irrégulière d’avoir été l’auteur de violences avec ou sous la menace d’une arme. 

    Le contrôle d’alcoolémie révèle un taux positif de 0,60 gr, et les vérifications d’identité indiquent que l’intéressé était sorti du centre de rétention administrative de Nîmes, deux jours plus tôt.

    (…) Contrairement aux réquisitions du parquet, Ayoub a été remis en liberté par le tribunal qui a estimé qu’il présentait suffisamment de garanties pour répondre à une nouvelle convocation de la justice.

    Midi Libre via fdesouche

  • “La nourriture, c’est de la merde” : au Mesnil-Amelot (77), les clandestins du centre de rétention administrative ne sont pas contents du tout de leurs conditions de vie

    Publié par Guy de Laferrière le 28 décembre 2022

    Le député écologiste Julien Bayou a visité de manière inopinée le centre de rétention administrative (CRA) alors que le gouvernement a lancé l’adoption d’une nouvelle loi sur l’immigration

    (…)  Ici Julien Bayou, député Nupes-EELV de Paris, qui a le droit de visiter de manière inopinée un CRA en emmenant des journalistes. En ce mardi après-midi de fin décembre, nous sommes donc cinq journalistes à l’accompagner au Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne. Le ciel est d’un gris uniforme et il pleut, histoire d’enlaidir un peu plus le bâtiment d’un étage aux tuiles orangées. La visite inopinée permet d’éviter que les autorités ne cachent la poussière sous le tapis, mais la commandante de la police aux frontières (PAF) qui gère le site n’est pas déstabilisée pour autant, elle qui reçoit « 2-3 visites par semaine ». D’ailleurs, elle semble rodée dans son rôle de guide et emmène la petite troupe dans ce CRA qui dispose de 120 places pour hommes.

    On commence la visite par le greffe où un grand tableau répertorie les OQTF puis la salle de fouilles avec un espace stockage où sont entreposés les effets personnels des « retenus ».

    (…) Enfin, les chambres – certains diraient cellules – sont de petites pièces composées de deux lits superposés, d’une étagère et d’une table. Une seule fenêtre, pratiquée dans la porte d’entrée, permet d’accéder à la lumière naturelle.

    Même si ce jour-là, le sentiment d’insécurité est assez peu présent (mais c’est peut-être lié à l’imposante escorte policière), les tensions au CRA sont monnaie courante. Les policiers constatent ainsi de plus en plus d’affrontements entre retenus, pour des vols par exemple. Des surins artisanaux sont, selon eux, régulièrement saisis. En août dernier, une mutinerie a même éclaté. Il faut dire que dans ce CRA particulièrement, beaucoup de « retenus » sont d’anciens détenus, environ 70 % selon une estimation policière. Après avoir purgé leur peine, ils sont envoyés en CRA en attendant leur expulsion. Sans compter les personnes sujettes à des troubles psychiatriques ou les toxicomanes.

    (…) Autre grief, fréquemment abordé quand on évoque les CRA, l’alimentation. « C’est la galère, on a pas à manger », alerte ainsi un « retenu » auprès de Julien Bayou dans un couloir. Avant de poursuivre : « La nourriture, c’est de la merde, on veut pas être là. »

    (…) Un Palestinien arrive avec son dossier sous le bras mais la commandante intervient : « On va continuer la visite ! Vous en avez 120 comme ça, sinon je vous ouvre un box ! » « On a pas la chance », se désole le Palestinien en regagnant ses quartiers.

    (…) Juste après la commandante assure le service après-vente : « Le ménage est fait tous les jours et il y a une repasse dans les sanitaires. La nourriture est en barquettes filmées et s’il en reste, ils peuvent avoir du pain en plus. »

    (…) 20 minutes via fdesouche

  • Marseille : 8 policiers blessés lors d’une rixe due à des rivalités ethniques dans un centre de rétention administrative (MàJ)

    Publié par Guy de Laferrière le 20 décembre 2022

    fdesouche

    MàJ 19/12/2022.

    La violente altercation serait due à des rivalités ethniques.

    Source

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    Une violente altercation a eu lieu samedi au centre de rétention de Marseille.

    Ce samedi, 13 personnes, dont 8 policiers, ont été blessées après une violente rixe au CRA, le centre de rétention de Marseille, selon les informations de BFM Marseille Provence. La dispute a commencé au réfectoire lorsque les retenus étaient en train de déjeuner. Une altercation entre de nombreuses personnes a très vite éclaté. 

    Rapidement, les policiers présents, en charge de la surveillance des individus ont tenté de mettre fin à l’altercation. Sur place, la situation dégénère et des policiers arrivent en renfort pour séparer quatre retenus du reste du groupe. 

    Les forces de l’ordre ont réussi à écarter 5 retenus victimes de l’altercation. Douleurs à la nuque, ecchymoses, plusieurs fonctionnaires sont blessés et ont reçu plusieurs crachats au visage. Deux d’entre eux ont écopé de 5 jours d’ITT.

    Deux retenus blessés lors de la rixe, ainsi que deux policiers ont été conduits à l’hôpital.

    BFMTV

  • Pessac (33) : Les habitants ne veulent pas d’un centre de rétention pour migrants derrière leurs pavillons. “La mobilisation contre ce projet est très forte (…) C’est inadmissible”

    Publié par Guy Jovelin le 17 février 2022

    Des habitants du quartier du Monteil à Pessac, près de Bordeaux, se mobilisent après avoir appris l’existence d’un projet de construction d’un Centre de rétention administrative (CRA) en bordure de leur zone pavillonnaire

    La patate chaude pourrait vite devenir incandescente, surtout en période électorale. Les habitants du quartier du Monteil, à Pessac, dans la banlieue de Bordeaux, ont appris il y a quelques jours l’existence d’un projet de Centre de Rétention Administrative (CRA) en bordure de leur zone pavillonnaire, d’ici à 2024. La préfecture a lancé les premiers marchés publics pour la réalisation de l’infrastructure, d’un montant d’environ 20 millions d’euros. (…)

    « La mobilisation est très forte »

    La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans le quartier, dont les habitants se sont mobilisés en un temps record. Une première manifestation a eu lieu mardi, et une réunion publique est organisée ce lundi en vue de monter un collectif. « Le quartier du Monteil c’est 6.000 habitants, dont 3.000 rien que sur ce secteur, prévient Jean-Claude Juzan, président du comité de défense et des fêtes des quartiers du Monteil. Et la mobilisation est très forte. »

    Pas une démarche « politique »

    Si les CRA font régulièrement l’objet de critiques concernant les conditions de rétention des étrangers qui y sont maintenus, les habitants ne souhaitent pas se positionner dans ce débat, précisant que leur mouvement « n’est pas politique ». Ils s’élèvent contre un projet « qui n’a rien à faire dans un secteur pavillonnaire ». Le bâtiment principal serait installé en bordure du lotissement Monbalon 1, et le parking en bordure des pavillons du lotissement Village de Madran.

    « Pour nous, poursuit Jean-Claude Juzan, c’est inadmissible par rapport aux nuisances que cela va engendrer, notamment la destruction d’un petit bois pour en faire un parking, la bétonisation des sols, et par répercussion le volume de véhicules dans ce secteur, sans parler du bruit. Pourquoi ne le fait-on pas aux abords de l’aéroport, ce qui est le cas généralement pour les autres CRA ? Il y a une vraie crainte de la part des résidents de subir une dévalorisation de leurs biens. »

    20 minutes