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*Malik, 31 ans et *Manon, 33 ans se sont rencontrés mi juillet, ils ont rapidement décidé d’avoir un bébé – et Manon est aussitôt tombée enceinte.
Manon souhaite que l’enfant porte son nom, Malik n’est pas d’accord. Il tape du poing sur la table, elle l’invite à plusieurs reprises à quitter le domicile. Il la bouscule, elle chute au sol. A califourchon sur son ventre il lui enfonce les doigts dans les yeux avant de tenter de l’étrangler. “Je me voyais mourir. En désespoir de cause, j’ai fait la morte”, narre Manon terrorisée, qui porte encore sur son visage et sur son cou les stigmates de cette scène d’effroi commencée vers 1 heure et qui a duré jusqu’à 4 heures du matin. “Toi et moi on va mourir”, avait aussi lancé Malik en plaçant un fil autour de son cou pour s’étrangler, simulant une tentative de suicide.
“Etranger en situation irrégulière, le prévenu a cherché une protection relative par rapport à l’expulsion qu’il encourt, sachant qu’étant père d’un enfant né sur le territoire français, il ne peut être expulsé”
Après délibéré, le prévenu écope de 6 mois de détention sous mandat de dépôt. Il se voit prononcer une interdiction de contact et une interdiction de territoire pendant 3 ans.
Un agriculteur de Saint-Gervais-sur-Mare a été condamné ce mardi matin à 1 000 € d’amende avec sursis lors pour des faits de violence avec arme. Au mois de mai dernier, las d’avoir été une nouvelle fois victime d’un vol sur son exploitation, il avait poursuivi ses voleurs avec sa voiture. À l’arrivée d’un virage, il avait percuté ceux qui venaient de le voler et ceux-ci avaient terminé leur route dans le fossé. Les voleurs avaient alors déposé plainte contre l’agriculteur, qui, malgré l’ensemble des preuves amenées contre les voleurs, a été poursuivi devant la justice et donc condamné.
Hier soir pour le match de champions league contre l’Atlético Madrid, les supporters parisiens (ou ce qu’il en reste depuis la scandaleuse interdiction du Kop Of Boulogne) ont déployé un tifo avec deux messages : “Free Palestine” et “La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde”. Ces messages de bon sens, la liberté et la paix étant les objectifs naturels de tout homme civilisé, ont malgré leur relative platitude déclenché l’ire du président du CRIF et du ministère de l’Intérieur, deux entités dont il est assez difficile de savoir qui est qui.
Le président du CRIF a vu dans ce message un “appel à la haine” et souhaite que les supporters soient “sanctionnés”, quant au ministre de l’Intérieur il a carrément demandé au PSG d’interdire les tifos qui “abîment le sport” avec la “politique”.
Bien évidemment, l’UEFA a contredit notre ministre qui prétendait que “Free Palestine” contrevenait à ses règles.
Mais au-delà de cette anecdote, il est amusant de constater que Bruno Retailleau refuse que la politique entre dans les stades quand il s’agit de défendre un peuple qu’Israël déteste, alors qu’il ne trouve rien à redire lorsque l’antiracisme et le lobbyisme LGBT s’incrustent à chaque match, sans parler de la ridicule pantomime de ces équipes dont les joueurs mettent un genou à terre avant chaque coup d’envoi.
Liberté pour les supporters, liberté pour les ultras, liberté pour les Palestiniens, et à bas l’antiracisme à sens unique !
Chaos en Allemagne : entre les politiques rouge-écolo des khmers verts du gouvernement, la guerre en Ukraine qui entraine un désastre économique, les diktats d’Ursula de l’UE, la coalition « feu tricolore » se délite. La chute d’Olaf Scholz, homme lige d’Ursula et de Washington, est annoncée.
L’Allemagne est au bord de la récession
L’Allemagne entre dans le chaos entre crise gouvernementale et croissance zéro. Le sort de la coalition dénommée « feu tricolore » ((la coalition est appelée « feu tricolore », en raison aux trois couleurs associées aux trois partis) composée des sociaux-démocrates, des Verts et des libéraux ne tient plus après des mois de disputes sur l’économie et le budget. L’Allemagne est au bord de la récession, et la situation ne fait que s’aggraver, en grande partie à cause des politiques rouge-écolo des khmers verts du gouvernement, de la guerre en Ukraine qui entraine un désastre économique, et des diktats d’Ursula de l’UE.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a ainsi limogé le ministre des Finances, Christian Lindner, un libéral, en raison de désaccords sur les réformes économiques, ouvrant ainsi une crise gouvernementale en Allemagne. L’exécutif allemand est en fait constitué d’une coalition de trois partis, les sociaux-démocrates (SPD) de Scholz, les Verts et les libéraux FDP, dont le leader est Lindner lui-même. En réponse au limogeage de Lindler, le FDP retire désormais tous ses ministres du gouvernement fédéral, qui sont : Volker Wissing, ministre des Transports, Bettina Stark-Watzinger, ministre de l’Éducation, et Marco Buschmann, ministre de la Justice.
La crise gouvernementale s’ouvre et le budget 2025 pourrait ne pas être voté
Sans le soutien des libéraux-démocrates, le gouvernement Scholz ne disposera pas de majorité au Parlement pour voter le budget 2025. Théoriquement, Scholz pourrait rester à la tête d’un gouvernement minoritaire ; mais il sera difficilement en mesure d’approuver la prochaine loi budgétaire et d’autres mesures importantes. On ne sait pas encore si des élections anticipées seront convoquées ; ou si Scholz parviendra à trouver le soutien d’autres partis actuellement en dehors de la majorité, comme il semble vouloir le faire.
En effet, en pleine crise gouvernementale, le chancelier s’est tourné vers le leader de l’opposition CDU, Friedrich Merz, pour rechercher rapidement des solutions communes. « Je vais maintenant rechercher très rapidement un dialogue avec le chef de l’opposition Friedrich Merz », a déclaré Scholz. Qui a déclaré vouloir offrir au leader de la CDU l’opportunité de travailler ensemble de manière constructive sur des questions « qui sont cruciales pour notre pays : le renforcement rapide de notre économie et de notre défense ». « Et maintenant, nous avons besoin de clarté sur la manière dont nous pouvons financer solidement notre sécurité et notre défense dans les années à venir sans mettre en danger la cohésion du pays », a déclaré Scholz qui s’accroche au pouvoir, soulignant qu’« il s’agit de prendre la décision que notre pays en a besoin maintenant. Je vais essayer de dialoguer à ce sujet avec l’opposition responsable ».
Il est possible que Scholz veuille demander à Merz de soutenir son gouvernement d’une manière ou d’une autre au moins jusqu’à la fin de l’année : afin d’approuver les principales mesures économiques pour 2025. Scholz a en effet annoncé qu’il avait l’intention de demander un vote de confiance au Parlement le 15 janvier. Et donc, au moins jusque-là, il souhaite rester au gouvernement.
Scholz en désaccord avec les libéraux depuis des mois
Le limogeage de Lindner a été annoncé à l’issue d’une réunion entre les dirigeants des trois partis majoritaires. Ils étaient censés discuter des grands problèmes de l’économie allemande et de la manière de trouver environ 10 milliards d’euros nécessaires pour financer le budget de l’année prochaine. Depuis des jours, il était clair que la majorité de la coalition « feu tricolores » restait bloquée sur les mesures à mettre en œuvre.
Selon des sources de journaux allemands, Lindner aurait proposé à Scholz de convoquer des élections anticipées. Ce dernier aurait rejeté la proposition, le licenciant. Il n’y a pas de place pour une réconciliation pour le moment. Après la réunion, Scholz a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il a accusé Lindner de se soucier uniquement de la survie de son parti, sans se soucier du bien du gouvernement.
L’inévitable fracture entre libéraux et socialistes
Après Scholz, les dirigeants des Verts au sein du gouvernement se sont également exprimés devant la presse : Robert Habeck (ministre de l’Économie) et Annalena Baerbock (ministre des Affaires étrangères). Ils ont déclaré qu’ils souhaitaient rester dans la coalition gouvernementale et estiment que de nouvelles élections sont nécessaires au printemps. Scholz est chancelier depuis décembre 2021, et donc l’expiration naturelle de son mandat serait fin 2025 (les chanceliers restent en fonction pendant 4 ans).
Il est à la tête d’un gouvernement qui a été très difficile à former dès le départ : un accord n’a été trouvé qu’au bout de quelques mois et les programmes des trois partis majoritaires ont immédiatement semblé très différents. Scholz est de plus en plus impopulaire depuis un certain temps, il a essuyé diverses défaites locales et ces dernières semaines les problèmes de l’économie allemande ont aggravé sa situation, à tel point qu’une crise ou une chute de son gouvernement était considérée comme probable depuis plusieurs jours.
Depuis le début c’était la coalition des perdants. Dont la chute était annoncée d’avance. Peu pleureront Olaf Scholz, homme-lige d’Ursula et de Washington, à la politique si contraire aux intérêts allemands.
Depuis 2016, la ville de Tassin-la-Demi-Lune a mis en place des menus uniques. Une décision attaquée par des parents d’élèves qui ont obtenu gain de cause fin octobre devant le tribunal administratif de Lyon. Le maire dénonce, lui, un «jugement politique».
Mis en place depuis 2016 par Pascal Charmot, le maire LR de Tassin-la-Demi-Lune pour se «conformer à la laïcité» et pour des raisons d’organisation dans la fabrication des repas, le menu unique dans les cantines de la commune vient d’être retoqué par le tribunal administratif de Lyon. […]
L’abrogation par la justice du menu unique a été accueillie comme un soulagement pour Anissa Mezhoud, membre d’un collectif de parents d’élèves, qui a attaqué cette décision au côté de la Licra. Cette dernière dénonce depuis plusieurs années la mise en place de ces menus uniques. «Je veux appuyer sur le fait que ce n’est pas du tout un vœu communautaire. J’ai milité pour que l’on cesse de faire de la politique sur des sujets qui mettent en tension les Français en prenant en otage des enfants à des fins politiciennes. Moi, je veux seulement que les enfants puissent tous manger ensemble à midi», assure Anissa.
Du côté de la municipalité, Pascal Charmot a dénoncé un «jugement très politique». «C’est très grave, cette décision bafoue le droit, tord les faits. C’est une immixtion violente du juge dans la gestion des affaires communales», poursuit l’édile. […]
Pour Pascal Charmot, huit ans après la mise en place de cette décision, «jamais un enfant n’a souffert de ne pas manger correctement». L’élu a assuré qu’il allait faire appel.
Depuis 2016, la ville de Tassin-la-Demi-Lune (Rhône, 21 800 hab.) a instauré un menu avec plat unique, sans substitution pour les enfants ne mangeant pas de porc ou de viande. Pour protester contre cette situation qu’ils jugent discriminante, des parents d’élèves ont déposé un recours gracieux contre le maire LR. Les enfants qui ne souhaitent pas manger de chair animale doivent se contenter de l’accompagnement.Le collectif “Vivre ensemble à Tassin” a lancé une pétition qui a rassemblé 1500 signatures.
Ce lundi, les élèves de Tassin-la-Demi-Lune (métropole de Lyon) vont retrouver le chemin de l’école et, pour nombre d’entre eux, celui de la cantine. Pendant la semaine, ils pourront y manger du colin pané accompagné de haricots verts ou du sauté de bœuf avec des choux de Bruxelles ; la suivante, des quenelles, du merlu, de la dinde et de l’échine de porc, avec chou-fleur, épinards ou lentilles mijotées. Ceux qui ne souhaitent pas manger de chair animale devront se contenter de l’accompagnement, car aucune alternative au plat principal ne leur est proposée.
C’est cette absence d’un menu de substitution que dénonce Anissa, de confession musulmane, mère de trois enfants et habitante de Tassin-la-Demi-Lune. «Indignée» par une politique qu’elle juge «discriminante» au nom d’une «laïcité galvaudée», elle a déposé un recours gracieux le 27 octobre contre le maire Les Républicains (LR) de cette commune de près de 23 000 habitants, afin d’abroger l’instauration de ce menu avec plat unique dans les cantines de la ville depuis 2016. «Tous les enfants, quelles que soient leurs convictions, leur origine et leur catégorie sociale, doivent avoir le choix», explique à Libération cette mère d’élèves qui a créé le collectif Vivre ensemble à Tassin, réunissant des parents d’élèves musulmans ou bien végétariens. Une pétition en ligne a récolté plus de 1 500 signatures à ce jour. […]
«On ne peut pas mettre dans l’assiette d’un enfant de trois ans du porc ou de la viande alors qu’il n’en mange pas et que c’est contraire à certaines convictions, qu’elles soient religieuses ou philosophiques, je parle du végétarisme, par exemple. »
Saisi d’un recours gracieux, le maire Les Républicains Pascal Charmot ne s’exprime pas. Son cabinet rappelle que ces menus sont conformes à la loi et au principe de neutralité et de laïcité. Il évoque aussi des contraintes de logistique.
En novembre 2019, un amendement au projet de loi Alimentation et Agriculture (Egalim) a introduit l’obligation de proposer un menu végétarien hebdomadaire dans l’ensemble de la restauration scolaire. Cette expérimentation, qui a duré deux ans, a pris fin officiellement en novembre 2021.