Publié par Guy de Laferrière le 17 novembre 2024
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Le Sahel après le retrait français
Publié par Guy de Laferrière le 16 novembre 2024
Après la mort de 52 des meilleurs enfants de France tombés pour défendre des Maliens et des Nigériens préférant émigrer en France plutôt que se battre pour leurs pays respectifs, que devient le Sahel depuis le retrait français des années 2022 et 2023 ?
La région est en effet sortie de l’actualité française, d’une part parce que l’Ukraine et le Moyen-Orient attirent tous les regards ; d’autre part, en raison de la situation intérieure hexagonale. Or, à bas bruit, se poursuit l’extension des territoires contrôlés par les islamistes, par les trafiquants de drogue et par les passeurs de migrants.
Avec des moyens dérisoires à l’échelle du gigantesque théâtre d’opérations saharo-sahélien, – plus de 8 000 000 km2 de désert et plus de 3 000 000 km2 de Sahel -, Barkhane, qui n’était que de passage, n’était évidemment pas en mesure de refermer ces plaies ethno-raciales ouvertes depuis la nuit des temps et qui sont à la base des guerres actuelles.
Aujourd’hui, les Russes comprennent à leur tour qu’ils ne peuvent agir sur les constantes millénaires qui conditionnent les définitions politico-sociales régionales. Ils ne peuvent pas davantage résoudre les problèmes liés à la démographie, à la sous-administration et à l’inexistence d’Etats sans profondeur historique qui associent tout à fait artificiellement des Nord blancs et des Sud noirs immémorialement antagonistes.
L’ignorance des constantes ethno-historico-politiques régionales et d’un milieu dans lequel les populations ont une tradition de violence en raison de la concurrence pour les maigres ressources en eau ou en pâturages, a fait qu’un conflit localisé à l’origine au seul nord-est du Mali, limité à une fraction touareg, et dont la solution passait par la satisfaction de revendications politiques légitimes de cette dernière, s’est transformé en un embrasement régional échappant désormais à tout contrôle.
Un désastre qui s’explique par une erreur originelle de diagnostic. La polarisation sur le jihadisme fut en effet l’alibi servant à masquer la méconnaissance des décideurs français, doublée de leur incompréhension de la situation. Comme je n’ai cessé de le dire et de l’écrire depuis au moins deux décennies, le jihadisme saharo-sahélien est en effet, et d’abord, la surinfection de plaies ethniques séculaires et même parfois millénaires.
Or, comme il vient d’être dit, nul n’étant en mesure de cautériser ces dernières, les malheureuses populations continueront donc à vivre dans la terreur.
N’en déplaise aux tueurs de mémoire, nous assistons bien en réalité au retour à la longue durée régionale. Une situation qui avait été mise entre parenthèses entre les années 1890 et 1960, durant la brève parenthèse coloniale, quand la France s’est ruinée avec application pour assurer la paix aux populations, pour les soigner, pour les nourrir, pour tracer des routes, lancer des ponts, bâtir dispensaires, hôpitaux, écoles…
Source : synthesenationale
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Lyon annonce “engager une réflexion” pour déboulonner la statue du sergent Blandan, un héros de la colonisation de l’Algérie mort alors qu’il refusait de baisser les armes à 20 contre 300 Arabes.
Publié par Guy de Laferrière le 15 novembre 2024
Considéré en son temps comme un héros de la colonisation de l’Algérie, le sergent Blandan trône sur la place Sathonay dans le 1er arrondissement de Lyon. La municipalité a décidé d’apposer une plaque pour expliquer dans quel contexte historique cette statue a été installée sur l’espace publique. Les habitants sont divisés.
Déboulonner une statue ou pas ? Ajouter des plaques explicatives ? Ne rien faire ? Ces dernières années, la présence dans l’espace public d’hommages à des personnes, dont on questionne aujourd’hui les actions passées, suscite de nombreux débats.
Ces derniers temps la ville de Lyon a décidé de réfléchir à la question et a déjà pris une décision. La statue du sergent Blandan, présente sur la place Sathonay dans le 1er arrondissement, sera bientôt agrémentée d’une plaque expliquant le contexte historique de l’époque.
“Ceci permettra d’informer le passant et peut-être de susciter en lui des questionnements sur notre passé et sur notre manière d’en parler et de le représenter“, explique Sylvie Tomic, adjointe à la Mémoire à la ville de Lyon, lors du conseil municipal du 14 novembre 2024.
Un “martyr” de la conquête d’Algérie
Jean Pierre Hyppolyte Blandan était un militaire français, né le 9 février 1819 à Lyon et mort 23 ans plus tard à Boufarik lors de la conquête française de l’Algérie. Sa mort fut considérée comme héroïque au sein de l’armée française, car il aurait refusé de baisser les armes alors qu’il était à la tête d’une vingtaine d’hommes dans une bataille face à 300 adversaires arabes.
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Inéligibilité
Publié par Guy de Laferrière le 15 novembre 2024
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Le match France-Israël
Publié par Guy de Laferrière le 15 novembre 2024
Thomas Joly
Le match France-Israël a tenu toutes ses promesses : un stade vide, des racailles israéliennes qui provoquent une échauffourée dans les tribunes, l'hymne israélien copieusement sifflé, les Africains de l'équipe de France qui ne chantent pas la Marseillaise et un score de 0-0.