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Pour empêcher sa femme enceinte de sortir, un homme de 29 ans menace de l’éventrer avec un couteau de cuisine.
“Il verrouille la porte d’entrée, la saisit par le bras et frappe le ventre de sa compagne enceinte de 30 semaines. Il se saisit ensuite d’un couteau de cuisine. “Je vais tuer le bébé, il va sortir maintenant, je vais couper ton ventre” menace-t’il.”
“Il n’y a aucune compassion, aucune excuse. La seule chose qu’il nous dise, c’est qu’il ne ferait jamais de mal au bébé parce qu’il lui permettra d’avoir des papiers rétorque le Procureur, Cyril Pradilla, qui requiert un an de prison ferme.”
Les faits se déroulent en plein centre-ville d‘Albi (Tarn), jeudi 18 février 2021. Aux alentours de 15 heures, un commerçant de la place regagne son domicile avec sa compagne. Sur place, il aperçoit deux personnesqui trainaient dans les parties communes.
Course-poursuite et tentative de coup de couteau
Le couple met alors en fuite les deux individus suspects. « Pendant que sa compagne prévient les forces de l’ordre, le commerçant poursuit les individus partis en direction du centre ville, les rattrape et parvient à en faire chuter un. Ce dernier se retourne et tente de lui porter un coup de couteau. La victime réussit à esquiver l’attaque. L’agresseur se relève et s’enfuit à nouveau. Son comparse s’est déjà évaporé dans la nature », relate la police du Tarn sur sa page facebook.
Il permet son interpellation
Déterminée, la victime continue de suivre son agresseur et communique sa position aux forces de l’ordre. Rapidement sur place les fonctionnaires de Police Secours du commissariat d’Albi interpellent le suspect : il s’agit d’un homme de 47 ans, ressortissant géorgien, domicilié en région Lyonnaise.
« Comment penser que les choses vont évoluer, alors que des dizaines de personnes viennent tous les jours chercher des produits stupéfiants dans le quartier comme on achèterait une baguette », témoigne Pierre*, habitant le quartier de Cantepau depuis de nombreuses années.
Cette nuit agitée, ces tirs de mortier d’artifice sur les policiers, ce n’est pas la première fois que les habitants le vivent. Pour Pierre, c’est la fois de trop, alors il décide de témoigner.
Pour lui, cette escalade de la violence s’explique par l’état « catastrophique dans lequel on laisse le quartier depuis des années ». « Les dealers font la loi ici, les consommateurs viennent en toute impunité. La vente de drogue se fait à la vue de tous. C’est incompréhensible, et on en arrive à ce qui s’est passé cette nuit. Il y a des personnes âgées, des personnes malades, ils ont eu très peur cette nuit. Sommes-nous des citoyens de seconde zone ? On paie notre loyer, on paie nos impôts locaux, et pourtant on n’a pas le droit à la tranquillité et à la sécurité comme tous les Albigeois ».
Un lecteur (merci F. V.) me transmet cette information lue sur twitter :
Ce dimanche [9 février], à Albi […] un groupe de musulmans est monté sur le toit de l’église Saint-Jean (monument historique) pour recouvrir celle-ci de drapeaux algériens, marocains et tunisiens ! Pour l’anecdote, la police locale a refusé d’intervenir…
Il s’agit de l’église Saint-Jean-Baptiste du quartier de Rayssac à Albi. Elle fait partie de la paroisse Sainte-Cécile (diocèse d’Albi). Construite entre 1968 et 1971, l’église appartient au diocèse catholique et a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 2005. Si l’incident est confirmé et que la police locale aurait refusé d’intervenir, il faut aussi constater que la presse locale est, jusqu’à présent (lundi 10 février 6 h), demeurée muette sur l’incident. Lorsque le toit d’une mosquée en construction est occupé par des Identitaires, la presse en donne un large écho et les auteurs de cette occupation sont lourdement condamnés. En sera-t-il de même dans le cas de cette église catholique ? Je viens d’écrire à la paroisse et au diocèse pour avoir confirmation des faits pour savoir quelle suite on compte leur donner.
Mise à jour, 10 février (9 h 50). J’ai supprimé le point d’interrogation du titre de cet article à la suite de nouvelles informations. Voir ici.