Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

armes - Page 2

  • Des armes à la place du pain pour les réfugiés ukrainiens. La priorité d’Ursula va-t-en-guerre

    Publié par Guy Jovelin le 21 mai 2022

    L’Union européenne, c’est la paix, vraiment ? Pour Ursula von der Leyen, il est plus important d’envoyer des armes à l’Ukraine que d’aider les pays voisins à accueillir et nourrir les réfugiés ukrainiens.

    Monseigneur Krzysztof Zadarko, président du Conseil des évêques polonais pour la migration, le tourisme et les pèlerinages, a rappelé ces derniers jours :

    « L’ampleur de l’aide humanitaire fournie par l’Église catholique en Pologne est énorme. Il n’y a pas de paroisse qui ne veut pas participer… il y a un besoin d’assistance systémique à long terme ».

    Et les Polonais peuvent se demander : mais où est l’Europe ?

    Le sort des réfugiés pour les pays frontaliers avec l’Ukraine est, comme dans le cas de la Pologne, désormais insoutenable. Les données du HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, sont claires : la Pologne accueille 3,4 millions de réfugiés sur un total de 6,2 millions qui ont fui la guerre. Composés de mères, d’enfants, de personnes âgées qui fuient les conflits dans des conditions de pauvreté, cette masse de réfugiés a besoin d’être nourrie, de travailler, d’étudier, de pouvoir avoir un lit sûr. « La Pologne a besoin de l’aide de l’UE pour faire face à la vague de réfugiés en provenance d’Ukraine », a répété dignement le vice-ministre polonais de l’Intérieur lundi 16 mai. Paweł Szefernaker a réitéré cette demande après une réunion à Varsovie avec les législateurs polonais, lituanien, letton et estonien, exprimant en même temps que le sommet européen très demandé, qui se tiendra plus tard ce mois-ci à Bruxelles sur les réfugiés et l’aide aux pays qui les accueillent, prenne les décisions « nécessaires » et urgentes.

    La semaine dernière, les représentants des pays confrontés à cette vague d’Ukrainiens fuyant le conflit, ont demandé d’une seule voix à l’Europe :

    « Nous avons besoin d’un fonds de milliards d’euros, non pas pour aider la Pologne, mais pour aider les réfugiés qui arrivent dans notre pays ».

    Ils étaient réunis le 9 mai à Varsovie où se tenait la 1ère conférence des pays européens qui font le plus d’efforts pour accueillir et intégrer les Ukrainiens : Roumanie (924 000 réfugiés), Hongrie (610 000 réfugiés), Slovaquie (424 000 réfugiés) et Moldavie (464 000 réfugiés), avec la participation de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne, de l’Autriche, de la République tchèque et des trois Pays baltes.

    Malgré ces appels répétés à une aide financière plus conséquente, l’Union Européenne reste silencieuse. Seule concession faite : la possibilité d’utiliser les fonds des politiques de cohésion, relatifs au budget 2014-2020, ainsi qu’une partie des fonds React-EU pour le Covid (17 milliards au total), pour soutenir l’accueil des réfugiés. Cependant, l’argent peine à arriver et, comme le prétend le récent rapport du groupe de réflexion Bruegel 40 milliards d’euros seraient pourtant nécessaires pour les réfugiés ukrainiens.

    Au contraire, pour l’envoi d’armes et d’argent pour en financer l’achat, Ursula va-t-en-guerre est prolixe : lors de la réunion des ministres des affaires étrangères de l’UE du 17 mai dernier, 500 millions d’euros supplémentaires ont été alloués, ce qui porte à au moins deux milliards le total de l’engagement de dépenses actuel de l’UE en faveur de l’armement de l’Ukraine (achat et transport principalement depuis les États-Unis). Aux dépenses officielles et immédiatement disponibles de l’Union européenne pour la guerre, il faut également ajouter celle des dizaines de millions que chaque pays de l’OTAN peut et doit à son tour payer et envoyer pour obéir à l’OTAN elle-même et aux USA et poursuivre la devise de la UE :

    « La Russie doit perdre la guerre ! ».

    N’étions-nous pas un continent de paix et d’hospitalité ?

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • A présent, Zelensky publie la liste des armes dont il a besoin et exige 7 milliards de dollars par mois de l’UE

    Publié par Guy Jovelin le 15 avril 2022

    lesobservateurs

    L'Ukraine a besoin de 7 milliards de dollars par mois, a dit Zelensky à von der Leyen

    Les comédiens ukrainiens ont eu une idée incroyable:
    une visite d'Ursula von der Leyen à Boutcha. 

    Zelensky a énuméré hier (13 avril) les armes dont son pays a besoin.

    L'Ukraine a besoin de 7 milliards de dollars par mois de financement immédiat pour couvrir les paiements sociaux et les salaires, a dit le président Volodymyr Zelensky à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, lors de sa visite à Kiev la semaine dernière, selon des source proches du dossier, écrit Bloomberg.

    Zelensky a également parlé des défis auxquels l'Ukraine est confrontée dans ses exportations de céréales, et von der Leyen a répondu que l'UE l'aiderait à accélérer les procédures de passage des frontières, écrit le portail.

    Par ailleurs, la Banque mondiale prévoit qu'avec la fermeture des ports ukrainiens sur la mer Noire et les graves dommages causés à l'industrie de l'Ukraine orientale, le PIB de l'Ukraine pourrait chuter de 45 % en 2022.

    Les prévisions de la Banque mondiale du 10 avril notaient que la récession économique de l'Ukraine dépendrait de la durée de la guerre. Selon la Banque mondiale, la moitié des entreprises ukrainiennes ont fermé, et le volume d'affaires des entreprises restées ouvertes est très inférieur à la normale. La fermeture de la route de la mer Noire a fait tomber de 90 % les exportations de céréales et 50 % des exportations totales du pays, a écrit Vg.hu.

    source: https://www.vadhajtasok.hu/2022/04/14/ukrajnanak-havi-7-milliard-dollarra-van-szuksege-mondta-zelenszkij-von-der-leyennek

    traduction: Albert Coroz

     

  • “Je me suis acheté un pistolet” : à Limay (78), des riverains s’arment, excédés par les nuisances et les dégradations dont ils sont victimes

    Publié par Guy Jovelin le 28 février 2022

    Des habitants d’un quartier excentré disent vivre un «enfer» depuis quelques années. Ils ne supportent plus les dégradations et les intrusions dont ils sont victimes. Et menacent de réagir.

    Ils n’en peuvent plus. Des habitants de Limay (Yvelines) tirent la sonnette d’alarme pour dénoncer leur quotidien, devenu un « enfer » depuis quelques années en raison des nuisances dont ils sont victimes. Cette dizaine de familles réside dans un rectangle excentré, coincé entre le boulevard Pasteur et la voie ferrée, à deux pas du port de Limay. L’extension prévue de ce port entraîne des expropriations et de nombreux terrains, vides de leurs occupants, ont fini par être occupés en toute illégalité.

    (…)

    Le Parisien via fdesouche

  • La France ne vend pas des armes à n’importe qui…

    Publié par Guy Jovelin le 19 septembre 2021

    L'annulation de la commande australienne de sous-marins dénoncée par Le Drian comme un coup de poignard dans le dos souligne la nullité de nos dirigeants. Le Drian était ministre de la défense de Hollande quand la France a dénoncé le contrat avec la Russie pour deux navires de guerre. Ce vieux politicien socialiste découvre que les Anglo-saxons selon leur habitude décident de leurs intérêts et se soucient comme d'une guigne des nôtres. Notre allégeance, notre suivisme stupides ne servent à rien !

    armes,franceLe pays des “droits de l’Homme” est aussi un des principaux exportateurs d’armements. Que la France participe au double langage pratiqué par presque tous les pays du monde, notamment les plus importants, en clamant sa foi dans les valeurs humanitaires tout en pratiquant une politique réaliste sur la scène internationale, n’a rien de scandaleux tant c’est le lot commun. Toutefois, il faudrait que chacun des deux côtés du jeu soit cohérent, or l’attachement aux valeurs est contredit systématiquement par nos alliances les plus ostentatoires comme  notre réalisme est démenti par des opérations risquées,  des échecs retentissants ou des renoncements politiques qui tournent au gâchis financier.

    La France occupe suivant les années de la 4e à la 6e place dans le marché mondial des exportations d’armes. Après avoir réduit ses exportations de 6,5 millions d’Euros en 2011 à 4,82 millions en 2012, notre pays a bénéficié d’une augmentation constante : 6,87 millions en 2013, 8 millions en 2014 er 15 millions cette année qui lui assurent la quatrième place, derrière les Etats-Unis, la Russie et le Royaume-Uni. Le décollage des ventes du “couteau suisse” de l’aviation militaire produit par Dassault, le “Rafale”, au Qatar, à l’Egypte et à l’Inde joue évidemment un rôle important dans cette envolée salutaire en termes d’emplois puisque l’industrie de l’armement emploie 165 000 personnes en France. Le renoncement du Brésil au profit d’un avion suédois et la limitation de la commande indienne à 36 appareils au lieu de 126 ont refroidi l’enthousiasme. La dénonciation par la France du contrat passé avec la Russie pour la livraison de deux “Mistral”, navires polyvalents de débarquement a suscité bien des critiques. Quelle est la logique et quelle est la solidité de la politique menée dans un domaine où se croisent des intérêts économiques et des choix politiques ?

    La France a choisi d’annuler un contrat  d’armement avec la Russie. Dans l’immédiat, cela aura un coût, correspondant au minimum au remboursement des 2/3 d’ 1,2 milliard d’Euros avancés par la Russie. S’y ajouteront les pénalités prévues par le contrat, le démontage et la restitution des équipements russes, le gardiennage et l’entretien des navires. D’autres clients éventuels de la France pourront s’inquiéter du manque de fiabilité de notre pays. La limitation à 36 Rafale de la commande indienne peut être en partie due à cette crainte. L’Inde est politiquement proche de la Russie et principalement équipée d’avions russes.

    Plus généralement, on doit mesurer les risques économiques et politiques des choix français. Sur le plan économique, la Russie est un payeur sûr. L’Egypte que nous privilégions, comme en témoigne la présence du Président Hollande aujourd’hui même pour l’inauguration du doublement du canal de Suez, l’est beaucoup moins. Les deux Chefs d’Etat salueront les trois premiers “Rafale” livrés à l’Egypte qui les survoleront. 50% de la facture des 24 Rafale seront assurés par l’Arabie saoudite qui tient le pays à bout de bras. L’autre moitié correspondra à un prêt garanti par la France. Certes, l’Egypte d’Al-Sissi fait la guerre aux djihadistes, et présente globalement une ligne politique qui mérite d’être soutenue, mais elle reste un pays économiquement faible dans lequel l’appoint essentiel du tourisme est en recul, et politiquement fragile dans lequel les islamistes n’ont peut-être pas dit leur dernier mot. Surtout, l’importance primordiale du Golfe pour notre commerce d’armement est triplement inquiétant. Le Moyen-Orient représente 40% de nos ventes, l’Arabie saoudite, à elle seule 28%. Certes, pour l’instant l’or noir et le gaz font de cette région un partenaire généreux, mais les risques politiques sont considérables. Peu de gens avaient prévu le renversement du Shah d’Iran…  En second lieu, les armes ne sont pas uniquement d’un usage décoratif lors des défilés militaires. Où et contre qui seront-elles utilisées ? Doit-on exclure leur détournement volontaire ou involontaire au profit des extrémistes, comme cela s’est produit à Mossoul, lors de la débandade d’une armée irakienne équipée de neuf par les Américains ? Enfin, il est difficile de se draper dans la déclaration des droits de l’homme tout en armant des pays qui ne s’en soucient guère. La France a signé et ratifié  le Traité sur le Commerce des Armes qui entend, à la demande des ONG, interdire la vente à des dictatures et à des tyrans qui en feraient un usage éventuellement génocidaire ou en tout cas répressif. L’intervention musclée de l’Arabie saoudite à Bahrein, émirat sunnite dont la population est majoritairement chiite, pour écraser la révolte et maintenir la minorité au pouvoir, n’appartient-elle pas à ce type d’action que la France devrait condamner ? De même l’Arabie saoudite aide les sunnites du Yémen contre la rébellion chiite houthie. Sans doute le fait-elle en partie avec des armes françaises, qu’elle emploie manifestement avec moins de conviction contre l’Etat islamique, en Syrie et en Irak.

    Le choix de la France n’est donc pas économiquement le plus sûr. De plus, il n’a aucun fondement moral. La Russie ne menace nullement l’Europe, et beaucoup moins la paix du monde que ne le font les rivalités entre l’Inde, le Pakistan et la Chine, ou la poussée salafiste à laquelle le Golfe n’est pas étranger. La Russie a vu s’effondrer en 1991 un Empire multiséculaire. Elle tente de laver son humiliation et de reconstituer une zone d’influence historique et culturelle. Cette entreprise qui n’est pas dénuée de légitimité a subi la double offensive des Etats-Unis et de ceux qui en Europe relaient la politique américaine. Une France soucieuse de son indépendance aurait dû sauvegarder son amitié avec la Russie et se garder de figurer comme l’auxiliaire le plus dévoué de la cause sunnite, prenant parfois la place des Américains dans ce rôle. Première à vouloir détruire le régime de Damas, dernière à admettre l’accord nucléaire avec l’allié iranien de celui-ci, annulant une livraison d’armements à la Russie, alliée des deux autres, quand elle arme le Qatar et l’Arabie saoudite, la France a bien une politique. On voudrait seulement que ce soit la sienne et non un complément dirigé de la politique de Washington.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Etats-Unis : le Texas autorise le port d’arme à feu en public et sans permis

    Publié par Guy Jovelin le 18 juin 2021

    Promulguée mercredi, la nouvelle loi texane autorisant le port d’arme en public sans permis entrera en vigueur le 1er septembre.

    Un pas de plus vers la décomplexion concernant le port d’arme. Le gouverneur républicain du Texas a promulgué mercredi une loi autorisant le port d’arme à feu en public et sans permis. Cette loi est la dernière d’une série de mesures élargissant les droits en matière d’armes à feu dans les Etats conservateurs aux Etats-Unis.

    Cette loi, adoptée en mai par un Sénat et une Chambre des représentants dominés par les républicains dans cet Etat du sud, permet à toute personne âgée de 21 ans ou plus et n’étant pas visée par une interdiction de détenir une arme à feu d’en porter une en public sans permis. Elle doit entrer en vigueur le 1er septembre.

    Le texte considère que les Constitutions des Etats-Unis et du Texas autorisent les citoyens à porter une arme à feu et que, par conséquent, il devrait y avoir moins d’obstacles en la matière. Le gouverneur Greg Abbott compte présider une cérémonie de promulgation du texte jeudi, d’après le journal Texas Tribune.

    […]

     

    La représentante Vikki Goodwin avait demandé lundi au gouverneur d’opposer son véto à la loi après la fusillade à Austin. « Nous devons intervenir pour briser ce cercle vicieux », a-t-elle indiqué.

    Le Parisien via fdesouche