Publié par Guy Joelin le 13 mars 2020
L'intervention télévisée d'Emmanuel Macron ce jeudi soir se voulait responsable et porteuse d'un message de puissance publique.
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Publié par Guy Joelin le 13 mars 2020
L'intervention télévisée d'Emmanuel Macron ce jeudi soir se voulait responsable et porteuse d'un message de puissance publique.
Publié par Guy Jovelin le 12 mars 2020
Par lionel le 12/03/2020
17h35. La Bourse de Paris connaît la plus forte chute de son histoire.
Publié par Guy Jovelin le 09 mars 2020
« Dans le sillage de l’effondrement du pétrole, dû à la guerre des prix lancée par Ryad à la suite de l’échec des discussions entre l’OPEP et la Russie, les places financières mondiales sont aux abois. Le CAC 40 a ouvert en chute de 6,25 %, s’enfonçant dans le «bear market» (-20% depuis son plus haut du 21 février). Le taux à dix ans américain est tombé sous 0,5 %.
Les nouvelles autour du coronavirus ont eu le temps de s’accumuler durant le week-end. Résultat, lundi, la panique a gagné les marchés et les Bourses européennes se sont réveillées sous le choc.
Dans le sillage de l’effondrement du pétrole – qui a perdu 25 % -, les Bourses européennes s’enfoncent : le DAX, à Francfort, plonge de 7,4 % dans les premiers échanges. Tandis que le FTSE, à Londres, chute de 8 % Vendredi, ils avaient déjà respectivement perdu 3,26 % et 3,62 %. Madrid lâche 7 % et la Bourse d’Oslo dévisse de 12 %. Après près d’une heure de retard, la Bourse italienne, qui a perdu 17 % depuis le début de la crise sanitaire, a fini par ouvrir, en chute libre : le FTSE MIB perd 8 %. »
Source : Les Echos via contre-info
Publié par Guy Jovelin le 02 mars 2020
Désormais deuxième foyer européen après l'Italie de contamination par le coronavirus— le COVID-19 puisque tel est son nom de code — la France s'enferme dans une gestion minimaliste de la crise, oscillant entre alarmisme et relativisation du risque épidémique.
Le devoir des gouvernants est pourtant de prévoir et d'anticiper. Depuis plus de dix ans, l'apparition de maladies nouvelles, en Asie ou en Afrique, faisaient peser une menace lourde sur les populations du monde entier. Accuser ici la globalisation planétaire n'aurait pourtant que peu de sens, dans la mesure où les ravages pandémiques de la peste ou, plus récemment, de la grippe espagnole qui fit, rappelons le, bien plus de victimes que la guerre de 14/18 à la fin de laquelle elle se déclencha, se produisirent dans des contextes géopolitiques totalement différents.
En revanche, tout aurait dû être mis en œuvre pour prévenir les épidémies et les traiter. Au lieu de cela, la France a laissé se dégrader son système hospitalier, tandis que l'Etat désertait ses responsabilités de protection sanitaire et laissait se délocaliser en Chine ou en Inde l'industrie du médicament, pour le plus grand profit des laboratoires pharmaceutiques.
C'est à contre-temps, dans l'urgence et au cas par cas, que réagit désormais le gouvernement. À contre-temps et dans l'incohérence la plus totale, créant des zones de surveillance et de confinement à l'intérieur du pays mais refusant les contrôles aux frontières, interdisant les réunions de plus de 5000 personnes en milieu fermé mais laissant se dérouler toute autre manifestation, sportive, sociale ou politique, fermant des écoles, mais laissant les autres ouvertes, supprimant soudain la dernière journée du salon de l'agriculture, comme si cela devait changer quoi que ce soit au risque épidémique. Sans même évoquer la légèreté toute éthérique avec laquelle a été conduit le rapatriement des Français présents en Chine, exposant sans grandes précautions nos soldats de la base aérienne de Creil qui semble être au centre de la contamination dans le département de l'Oise.
Le pire n'est pas toujours sur et nous savons raison garder. Comme chaque fin d'hiver, nous apprendrons dans quelques semaines que la grippe saisonnière a fait des milliers de morts dans notre pays, (60 000 par an en Europe) et nous n'oublions pas que les maladies cardiovasculaires ou le cancer consituent des menaces autrement plus redoutables. Les Français, échaudés par tant et tant de mensonges et de manipulations conservent leur sens critique, cultivent leur scepticisme, et font la part des choses. Une certitude toutefois: quels qu'en soient les développements, cette alerte sanitaire aura mis en avant dans l'ordre de la santé comme dans celui de l'ensemble des domaines régaliens, la nudité absolue de l'Etat-roi.
Jean-François Touzé
Délégué général du Parti de la France.
Publié par Guy Jovelin le 29 2020