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krach

  • Krach et cygnes noirs en 2023, selon Deutsche Bank, Saxo Bank et Nouriel Roubini

    Publié par Guy de Laferrière le 10 décembre 2022

    Le clignotant le plus connu est celui de l’inversion de la courbe des taux d’intérêt aux États-Unis lorsque les taux à long terme deviennent moins élevés que les taux à court terme. Cette situation exceptionnelle et illogique se produit le plus souvent quelques mois avant une récession économique. C’est le cas actuellement aux États-Unis ; suite aux augmentations nombreuses du taux d’intérêt à court terme par la Fed, ce dernier est supérieur au rendement actuel des obligations à 10 ans du Trésor américain, soit 3,58 %.

    cygnes noirs en 2023,économie,krachEn Europe l’euro est au bord du précipice, suite à la divergence entre la politique monétaire de la Fed et celle de la Fed, ce qui contribue à la fuite des capitaux vers les États-Unis ; mais le phénomène le plus dramatique est l’effondrement de la balance commerciale européenne, en raison de l’augmentation en valeur des importations d’énergie et suite à l’effondrement des exportations industrielles, plus particulièrement allemandes. Ces dernières s’effondrent, suite à l’arrêt de très nombreuses usines qui ne sont plus compétitives, les prix de l’énergie s’envolant. La balance commerciale de la zone euro est passée brusquement en un an d’un excédent mensuel de 20 milliards d’euros à un déficit mensuel de 50 milliards d’euros ; le seul déficit commercial annuel français en 2022 devrait atteindre le chiffre monstrueux de 150 milliards d’euros !

    La France, voit la perspective de sa dette, selon la notation par Standard & Poor’s, passer de stable à négative, suite aux 600 milliards d’euros supplémentaires de dettes Covid, au ralentissement de l’économie, et à la dégradation des finances publiques qui correspond à des aides versées aux entreprises, aux ménages pour compenser l’inflation et la hausse dramatique des prix de l’énergie. La croissance de la France en 2023 serait de seulement 0,2 %. La dette publique représenterait 112 % du PIB en 2025.

    En Chine, en novembre, les importations et les exportations se sont effondrées respectivement de 10,6 % et 8,7 %, non seulement à cause de la politique sanitaire excessive contre le Covid, mais aussi suite à la baisse de la demande en produits chinois par les Occidentaux, en raison de la menace de récession.
    La Deutsche Bank qui fait partie du Système bien-pensant pour rassurer les foules a cependant annoncé une récession aux États-Unis pour 2023 et un krach boursier de 25 % en 2023, le S&P 500 passant de 4200, début 2022, à 3250 au troisième trimestre.

    La banque danoise Saxo Bank annonce, elle, 10 catastrophes financières potentielles pour 2023. L’époque où les taux d’intérêt bas alimentaient les rêves d’un monde idéal « à la Macron » fondé sur les énergies renouvelables, le libre-échange mondialiste et des banques centrales indépendantes, est révolue. En 2023, les économies du monde passeront en économie de guerre, les pays cherchant à regagner leur souveraineté et l’autosuffisance face à la mondialisation, avec des barrières douanières et protectionnistes plutôt que des gains à courte vue, mais destructeurs à terme de leur industrie. Saxo Bank prédit l’arrivée possible de dix cygnes noirs, ce qui dénote la perturbation des esprits. Nous n’en retiendrons que les sept plus importants :

    1) Une coalition de pays riches lancera un plan énergétique « projet Manhattan » de R&D de grande ampleur de plusieurs milliards dollars. Nous ne croyons pas à cette idée car le monde, au contraire, se régionalise, chacun défendant son pré-carré géographique.

    2) Le Président français Emmanuel Macron démissionnera car il se trouvera dans une impasse politique. Puisse Saxo Bank dire vrai, mais Macron, le contraire de De Gaulle, est trop manipulateur, intéressé, carriériste, imbu de lui-même, sans le moindre sens de l’honneur et de sa nullité technocratique pour quitter volontairement le pouvoir. Seuls des mouvements de foules en colère pourront amener Macron, cette catastrophe énarchique pour la France, le Mozart des déficits, le Mozart de la décadence française tous azimuts, le Mozart de la délocalisation énergétique de nos dernières industries et donc du chômage à venir. Macron et von der Leyen mènent une guerre stupide en Ukraine pour le compte de la seule Amérique !
    Comme le remarque Geoffroy Roux de Bézieux, Président du Medef, « le prix de l’électricité ne monte qu’en Europe », mais pas aux États-Unis et en Asie ! La fermeture des usines William Saurin, signe annonciateur gravissime très préoccupant, conduira de nombreuses autres usines à fermer en 2023 et amènera enfin dans la rue ces mêmes Français mal nourris ou privés d’emplois qui n’ont pas eu le courage de manifester à plus d’un million sur les Champs-Elysées, après l’attentat du Bataclan (alors que trois terroristes islamistes avaient assassiné 90 de leurs enfants et petit-enfants, blessé plusieurs centaines) ! Macron ou son successeur devra aller en 2023 à Canossa pour demander à Poutine de bien vouloir rouvrir de nouveau le robinet à gaz !

    3) L’or s’envolera à 3000 $ l’once après l’échec des banques centrales à maîtriser l’inflation. Nous croyons à l’envolée inéluctable de l’or dans les années qui viennent, étant entendu que l’or, actuellement à environ 1750 $ l’once, peut facilement doubler en 2023 si l’explosion a effectivement lieu.

    4) L’Union européenne se dotera de ses propres forces armées. Nécessaire, mais impossible tant que la Russie n’aura pas gagné la guerre en Ukraine pour provoquer l’écroulement de l’OTAN et la fin du protectorat impérialiste américain sur l’Europe, déjà longuement dénoncé par De Gaulle !

    5) L’OPEP et « Chindia » quitteront le FMI et négocieront de nouveaux avoirs de réserve. La dédollarisation et la fin de l’euro comme monnaie de réserve sont en cours et ce n’est plus qu’une question de temps. Les méthodes de gangsters des Occidentaux pour saisir les avoirs de la Banque centrale russe ont pour corollaire le rétablissement de l’or comme seul actif de réserve à terme. La Chine finira par créer un jour le Yuan convertible en or comme autre monnaie de réserve dans le monde.

    6) Le taux de change du yen passera à 200 yens (dévaluation) pour un dollar, afin de restructurer le système financier nippon en faillite, suite à sa dette publique démentielle. Une hypothèse parfaitement possible.

    7) Les paradis fiscaux seront démantelés et interdits, suite à la mise en place d’une économie de guerre. Il est possible que suite à l’écroulement des économies, les paradis fiscaux soient un jour interdits, de la même façon que le secret bancaire suisse a disparu pour les non-résidents.

    Mais le plus alarmant est la dernière prévision de krach financier, la mère de toutes les crises, par Nouriel Roubini, économiste de renom qui vient de publier dans « Project Syndacate» un article retentissant « L’inévitable krach financier ». Nouriel Roubini prédit un effondrement inévitable d’ici quelques mois avec un krach à la clé impossible à contrer par les banques centrales.

    Selon Roubini, « après des années de politiques budgétaires, monétaires et de crédit laxistes ainsi que des problèmes d’offre, les pressions de la stagflation pèsent désormais sur une montagne de dettes accumulées, publiques et privées », ce qui correspond à un endettement démentiel de la plupart des pays. Roubini écrit que « l’apparition de la mère de de toutes les crises est imminente, que les responsables politiques ne pourront pas faire grand-chose pour l’empêcher ».

    Roubini met en avant les chiffres de la dette qu’il qualifie de « stupéfiants, pour ne pas dire plus ». Il écrit qu’au niveau mondial la dette totale des secteurs public et privé, exprimée en pourcentage du PIB est passée de 200 % en 1999 à 350 % en 2021. Ce ratio est désormais de 420 % dans les économies avancées et de 330 % en Chine. Aux États-Unis, il est de aussi de 420 %, soit un ratio encore plus élevé que pendant la grande Dépression de 1929 et la Seconde Guerre mondiale.

    Ce surendettement démentiel a été provoqué par les taux bas. Il a permis de sauver et de maintenir à flot des « zombies insolvables » aussi bien « parmi les ménages, les entreprises, les banques, les établissement financiers, que les gouvernements et des pays entiers » tels que la France et l’Italie pendant la crise de 2008 et les deux années de Covid.
    Mais aujourd’hui, écrit encore Roubini, l’inflation, alimentée par les mêmes politiques budgétaires, monétaires et de crédits laxistes a mis fin à « l’aube des morts-vivants financiers ». Les banques centrales étant contraintes de relever les taux d’intérêt, « les zombies connaissent une forte augmentation des coûts du service de la dette ».

    La France va donc tout droit vers l’explosion économique et politique en 2023, suite à l’inacceptable, criminelle et honteuse invasion migratoire qui n’a que trop duré en prenant les Français pour des imbéciles, sans jamais les avoir consultés par référendum, mais aussi suite à l’effondrement de la production industrielle et à l’envolée tout aussi inacceptable des prix de l’énergie provoquée par la folie suicidaire de la politique des sanctions contre la Russie. Un déferlement patriotique salvateur en 2023 avec une révolution conservatrice à la clé pourrait bien nous débarrasser de Macron, de la bien-pensance ainsi que du progressisme décadent et sans fin qui nous conduit tout droit vers le précipice !

     

    Source : lafautearousseau

  • L’inflation ne sera pas transitoire : vers le krach et l’explosion du système !

    Publié par Guy Jovelin le 18 octobre 2021

    L’inflation ne sera pas transitoire, contrairement à ce qu’affirment la BCE, la Fed et les banques centrales, car les masses monétaires ont déjà augmenté, entre 2008 et 2020, d’un indice de 64,7 à 146,8 aux États-Unis, et de 85,5 à 130,1 dans la zone euro. Aux États-Unis, les taux d’intérêt des obligations américaines à dix ans ont augmenté de 0,62 %, en juillet 2020, à des niveaux de l’ordre de 1,50 % aujourd’hui.

    explosion du système,inflation,krachLe poids des intérêts d’emprunts dans le budget de la France commence, de nouveau, à augmenter et à renchérir la charge de la dette publique française (37,1 milliards d’euros).

    Certains commencent déjà à prédire un krach obligataire en raison de la hausse des taux, en même temps qu’un effondrement des actions en Bourse avec, à la clé des faillites bancaires et des États en banqueroute, dont l’Italie et la France de Macron. En cas de remontée des taux d’intérêt, l’Italie de Mario Draghi sera le premier pays européen à faire la bascule. Quant à l’inflation, l’augmentation des prix sur un an, de juin 2020 jusqu’à juin-août 2021, selon les produits, devrait nous mettre en garde : +32 % sur le blé, +25 % aux États-Unis pour les voitures d’occasion, +55 % pour le baril de Brent, entre 10 % et 20 % pour les puces électroniques du leader mondial TSMC. Et l’évolution récente ne fait que confirmer ces chiffres…

    Bob Prince, un directeur du fonds géant américain Bridgewater, vient de déclarer au Financial Times que « ça commence à ressembler aux années 70 et aux chocs pétroliers ». Les banques centrales seront impuissantes à contenir l’inflation en augmentant les taux d’intérêt sans que l’économie s’écroule et sans que les États comme la France soient en banqueroute car, précise-t-il, « l’augmentation des taux d’intérêt n’augmentera pas l’offre en pétrole ».

    L’offre en produits est limitée avec des contraintes d’approvisionnement, plus particulièrement en provenance de Chine, qui connaît des problèmes inextricables d’énergie électrique et de manque de charbon, tandis que la demande post-Covid repart allégrement. On remarquera, également, qu’« emmerder les Français », comme disait Pompidou, avec de coûteuses, polluantes et affreuses éoliennes, en réduisant le nucléaire français qui ne produit pas de CO2 (gaz carbonique), tandis que le CO2 chinois va reprendre de plus belle avec le charbon, relève de l’inconscience la plus totale, toutes ces politiques d’énergies nouvelles dans l’Union européenne contribuant à ruiner le contribuable et à entretenir l’inflation.

    La Norvège a déjà commencé à augmenter les taux ; elle sera probablement suivie par le Royaume-Uni en décembre (+0,15 %). Mais il est certain que tous les pays européens comme la France et l’Italie préféreront l’inflation, voire l’hyperinflation, à l’inacceptable banqueroute de la dette publique car, à un certain stade, ils ne pourront plus payer les taux d’intérêt.

    La situation politique en France, avec la montée de Zemmour et le « Polexit » judiciaire de la Pologne, peut aussi alourdir le climat politique en Europe et augmenter les tensions. Il est donc probable qu’un de ces jours, le prix de l’or va exploser. Il est ahurissant que les investisseurs institutionnels américains préfèrent, actuellement, le Bitcoin, sans valeur intrinsèque, à l’or pour se protéger contre l’inflation. À se demander s’il n’y a pas des pressions du gouvernement américain pour défendre le dollar…

    Notre sentiment est que l’or va bientôt exploser, que l’or sera réévalué. Le métal jaune sera, à terme, le seul élément sérieux constitutif pour évaluer les réserves d’un pays. L’or et les seules monnaies convertibles en or prendront la place du dollar dans un nouveau Système monétaire international plus proche que certains pensent.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
     
  • Coronavirus : les Bourses européennes au bord du krach

    Publié par Guy Jovelin le 09 mars 2020

    « Dans le sillage de l’effondrement du pétrole, dû à la guerre des prix lancée par Ryad à la suite de l’échec des discussions entre l’OPEP et la Russie, les places financières mondiales sont aux abois. Le CAC 40 a ouvert en chute de 6,25 %, s’enfonçant dans le «bear market» (-20% depuis son plus haut du 21 février). Le taux à dix ans américain est tombé sous 0,5 %.

    Les nouvelles autour du coronavirus ont eu le temps de s’accumuler durant le week-end. Résultat, lundi, la panique a gagné les marchés et les Bourses européennes se sont réveillées sous le choc.

    Dans le sillage de l’effondrement du pétrole – qui a perdu 25 % -, les Bourses européennes s’enfoncent : le DAX, à Francfort, plonge de 7,4 % dans les premiers échanges. Tandis que le FTSE, à Londres, chute de 8 % Vendredi, ils avaient déjà respectivement perdu 3,26 % et 3,62 %. Madrid lâche 7 % et la Bourse d’Oslo dévisse de 12 %. ​Après près d’une heure de retard, la Bourse italienne, qui a perdu 17 % depuis le début de la crise sanitaire, a fini par ouvrir, en chute libre : le FTSE MIB perd 8 %. »

    Source : Les Echos via contre-info

  • Krach et effondrement monétaire pour 2020 ou 2021 : les risques géopolitiques s’ajoutent maintenant aux raisons systémiques

    Publié par Guy Jovelin le 06 janvier 2020

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    Marc Rousset

    Le krach et l’effondrement monétaire à venir pour 2020 ou 2021 : « Y penser toujours, n’en parler jamais », comme disait Gambetta, après la perte de l’Alsace et de la Lorraine, en 1871. La moindre étincelle, telle que l’assassinat du général iranien Soleimani, peut mettre le feu aux poudres. Au troisième jour de l’année 2020, les réalités géopolitiques viennent déjà jeter le trouble chez les boursiers qui ne veulent pas croire ce qu’ils voient. L’once d’or, après une année 2019 marquée par une hausse de 19 %, a grimpé de 1,6 %, ce vendredi, à 1.552,40 dollar sur le Comex et le lingot à 44.610 euros sur le marché parisien. On n’attend plus que les représailles iraniennes sur les tankers ou les installations pétrolières, une explosion de l’Irak ou la guerre dans le golfe Persique, nonobstant un nouveau conflit sur le modèle syrien en Libye.

    2019 a été une année record depuis 12 ans à la Bourse de Paris, avec un gain de 28 %, mais cette hausse est due exclusivement aux politiques monétaires généreuses et laxistes de la Fed et de la BCE. De plus, dix valeurs seulement du CAC 40 ont généré plus des deux tiers de la hausse de l’indice, avec un bond de plus de 60 % pour LVMH, de 59 % pour Airbus et de 95 % pour STMicroelectronics. Le montant des rachats d’actions a dépassé les 250 milliards d’euros en Europe, ce qui a aussi contribué à faire monter les indices.

    Fin novembre 2019, 57 % des obligations souveraines de la zone euro évoluaient à des taux négatifs, soit 4.520 milliards d’euros sur un marché de 8.000 milliards d’euros. 2020 pourrait nous réserver des surprises avec le Brexit, l’élection américaine en fin d’année et le risque très important de l’endettement des entreprises dans le monde. Il est probable que les politiques monétaires ont atteint leurs limites, sous peine d’explosion du Système.

    Avec 1 % de rendement en 2019 pour les fonds en euros, des problèmes vont se poser aux épargnants spoliés. Dans un monde de taux négatifs, au-delà du problème de rentabilité pour les banques, le système complémentaire de capitalisation pour les retraites, envisagé par Macron avec des BlackRock, devient une escroquerie pure et simple. De plus, un épargnant avisé n’achète pas des actions quand elles sont au plus haut.

    Et dix ans après la crise de 2008, les contribuables européens continuent de sauver les banques, contrairement aux nouvelles règles et aux promesses de la Commission européenne. Depuis 2016, après Veneto Banca et Banca Popolare di Vicenza, Monte dei Paschi di Siena, Banca Carige, Caixa Geral de Depósitos, Cyprus Cooperative Bank, deux nouvelles banques, début 2020, sont sur la sellette : Banca Popolare di Bari, en Italie, et Norddeutsche Landesbank Girozentrale, en Allemagne. NORD/LB vient de recevoir le feu vert de l’Union européenne pour bénéficier de 2,8 milliards d’euros en injection de capital, ainsi que 5 milliards d’euros de garanties. Les fonds seront apportés par deux Länder ainsi que par des banques d’épargne publiques. Quant à Banca Popolare di Bari, elle a accumulé trop de créances douteuses et une nouvelle banque de développement créée par le gouvernement italien devra se restructurer avec une aide publique financière de 900 millions d’euros. D’autres candidats tels que Deutsche Bank et de nouvelles banques italiennes pourraient s’ajouter à la longue liste en 2020.

    Une première correction boursière de 20 à 30 % pourrait bien apparaître en 2020, dans les mois qui viennent. L’abandon de toute discipline monétaire et budgétaire dans les grands pays développés, Chine et Japon inclus, renforce la probabilité d’une crise économique mondiale, d’un nouveau krach mondial et d’effondrements monétaires à venir. Les étincelles dans la poudrière de l’économie mondiale pourraient être : l’explosion de la zone euro qui a déjà commencé avec les colombes et les faucons au sein de la BCE, l’augmentation des taux d’intérêt suite à la perte de confiance des prêteurs, une guerre avec un pays tel que la Turquie ou l’Iran, un krach des actions, un krach obligataire, une faillite bancaire retentissante, une récession mondiale.

     

    Source : synthesenationale

  • Économie : propos lénifiants et réalités catastrophiques

    Publié par Guy Jovelin le 09 décembre 2019

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    Marc Rousset

    Vendredi, le Dow Jones a fini en hausse de 1,2 % car on apprenait que l’économie américaine avait créé 266.000 emplois en novembre, contre 180.000 attendus, et que le taux de chômage officiel était retombé à 3,5 %. Lagarde, de son côté, n’a pour l’instant trouvé rien de mieux que de « verdir » le bilan de la BCE.

    Si les actions ont augmenté de 25 % en 2019, après la reculade de fin 2018, c’est uniquement parce que la Fed a décidé de diminuer ses taux au lieu de continuer à les augmenter. Le mardi de la même semaine, on nous annonçait pourtant que l’indice mesurant la volatilité de la bourse new-yorkaise, le VIX, avait atteint son plus haut en un mois et demi. Et mercredi, en contradiction avec le vendredi, on nous avait annoncé que le secteur privé avait créé, en novembre, seulement 67.000 emplois, avec 85.000 emplois dans les services et une destruction de 18.000 emplois dans l’industrie de production.

    Les informations en provenance du secteur bancaire, tout comme celles du secteur automobile en Allemagne, sont très préoccupantes. En France les dépôts bancaires représentent 2.185 milliards d’euros, tandis que le Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR) ne dispose que de 4,2 milliards d’euros, soit une couverture de 2/1000 pour les déposants français. Quant à la Deutsche Bank, au bord de la faillite, elle va être encore sanctionnée pour un blanchiment d’argent de 200 milliards d’euros dans le scandale « Danske Bank ».

    UniCredit, le premier établissement italien, va de nouveau supprimer 8.000 emplois, après en avoir déjà supprimé 14.000 en deux ans. 51.000 emplois ont déjà été perdus en dix ans, dans le secteur bancaire italien, tandis que Société générale, Deutsche Bank et HSBC ont déjà supprimé, en 2019, plus de 52.000 postes. En fait, l’horizon des banques s’assombrit dans le monde avec les risques croissants de récession, la chute des taux d’intérêt et les taux négatifs, la guerre commerciale États-Unis/Chine et le protectionnisme grandissant.

    Le Japon est un cas d’école de la folie économique contemporaine. La Banque centrale japonaise possède la moitié de la dette publique japonaise et 40 % des actions de la Bourse de Tokyo par l’intermédiaire de fonds d’investissement ! La situation, même si tout se passe entre Japonais seulement, est d’autant plus ubuesque que la dette publique représente 250 % du PIB japonais. Alors que la croissance sera seulement de 0,5 % en 2020, le Premier ministre Shinzō Abe ne trouve rien de mieux que d’augmenter les taux de la TVA et de continuer à bétonner inutilement le pays, avec un programme d’investissements de 200 milliards d’euros.

    La Bourse de Wall Street monte alors que les États-Unis font face à une dette des entreprises sans précédent menaçant l’économie mondiale. La dette privée des entreprises américaines s’élève à 10.000 milliards de dollars, soit 47 % du PIB des États-Unis. Le FMI et le fonds d’investissement BlackRock sont d’autant plus inquiets que 50 % de ces obligations, contre seulement 17 % en 2001, sont notées aujourd’hui BBB, d’où des défaillances importantes à venir d’entreprises zombies en cas de récession.

    L’agence Bloomberg précise que le montant des dettes dans le monde s’élève à 230.000 milliards de dollars (une somme trois fois supérieure à la production, qui est de 80.000 milliards de dollars), soit une somme d’environ 30.000 euros par être humain (100.000 euros pour un ménage de quatre personnes).

    Les médias, les bulles boursières, les banques centrales laxistes et les dirigeants emprunteurs ne font que reporter la crise, mais seront dans l’impossibilité d’éviter le krach en cas de récession car tout le monde, partout dans le monde, est hyper-endetté. L’or est la nouvelle obsession des dirigeants des pays de l’Europe de l’Est, tandis que Bloomberg Intelligence promet de nouveaux sommets et que Trump songe déjà à augmenter de nouveau les dépenses ainsi que la dette publique aux États-Unis pour être réélu.

     

    Source : synthesenationale