Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

espagne - Page 9

  • Espagne : 8.157 migrants ont débarqué aux îles Canaries en un mois, ce qui pourrait être un record

    Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2020

    Plus de 8000 migrants ont débarqué en novembre aux Canaries, archipel espagnol au large des côtes nord-ouest de l’Afrique, ce qui pourrait être un record sur un mois, selon des chiffres fournis jeudi 3 décembre par le ministère espagnol de l’Intérieur.

    Les 8157 arrivées enregistrées en novembre portent à près de 20.000 le nombre de migrants ayant rejoint l’archipel depuis le début de l’année, souvent à l’issue d’un voyage périlleux dans l’océan Atlantique sur des embarcations de fortune.

    Ce chiffre est dix fois supérieur au total de 2019 (avec 1993 arrivées sur toute l’année), la conséquence étant que les installations et lieux d’hébergements temporaires sont débordés par cet afflux.

    (…) Le Figaro via fdesouche

  • Préférence nationale : la France demande à l’Espagne de fermer ses stations de ski aux Français et de les réserver uniquement aux Espagnols

    Publié par Guy Jovelin le 02 décembre 2020

    INFO RMC – Alors que les stations françaises n’ouvriront pas leurs remontées mécaniques pour les vacances de Noël, le gouvernement tente de convaincre l’Espagne de fermer ses stations aux étrangers.

    Les échanges diplomatiques se multiplient ces derniers jours entre Paris et Madrid. Alors que la France a décidé de ne pas ouvrir ses stations pour les fêtes, le gouvernement tente d’obtenir de ses voisins un principe de réciprocité. Si l’Allemagne et l’Italie sont alignés sur la position française, les autorités suisses et espagnoles sont plus difficiles à convaincre. 

    Les diplomates français ont donc demandé à l’Espagne de réserver l’accès des stations de ski catalanes aux Espagnols uniquement. Des échanges doivent avoir lieu entre Madrid et les communautés autonomes dans les prochaines heures. Les autorités catalanes ont déjà fait savoir au gouvernement français qu’elles étaient favorables à cette proposition. 

    RMC via fdesouche

  • Il y a quatre siècles, l’Espagne expulsait les Morisques.

    Publié par Guy Jovelin le 30 octobre 2020

    De 1609 à 1614, après avoir vainement tenté une politique d’assimilation-intégration, l'Espagne procéda à l’expulsion des Morisques (convertis au catholicisme mais demeurant secrètement musulmans), et des Mudéjar (musulmans demeurés en Espagne après la Reconquista). Fernand Braudel  a justement écrit à ce sujet qu’ : « II ne s'agit point de savoir si l'Espagne a bien ou mal fait en expulsant les Morisques, mais de savoir pourquoi elle l'a fait.

    AVT_Bernard-Lugan_2614.jpgQuelles furent donc les raisons de ces expulsions ?

    La politique suivie depuis les débuts de la Reconquista par les souverains espagnols avait été la tolérance religieuse. Du Xe au XVe siècle, de nombreuses communautés musulmanes étaient ainsi passées sous le contrôle chrétien tout en conservant officiellement (les Mudejar) ou clandestinement (les Morisques), leur religion. Durant des décennies, l’Espagne choisit la politique de  l’intégration et de l’assimilation à travers la conversion, tout en n’ignorant pas qu’aux yeux de la loi islamique il était possible à un croyant de faire semblant de s’être rallié au catholicisme tout en continuant à pratiquer en secret sa religion. Néanmoins, en 1526, à la « Sainte Inquisition » chargée de veiller à la sincérité des conversions  Charles-Quint demanda de ne pas s’exercer avec rigueur contre les Morisques au motif qu’ils n’étaient pas encore totalement instruits dans la religion catholique.

    La monarchie espagnole fit d’ailleurs longtemps preuve de tolérance et même de patience, avant de devoir finalement constater que deux religions, deux philosophies de l’existence aussi irréductibles l’une à l’autre ne pouvaient cohabiter sur un même sol. L’Espagne devait être catholique ou musulmane, pas les deux à la fois. En dépit de l’instruction religieuse qui leur était donnée, les Morisques conservaient en effet leur particularisme culturel, vestimentaire, alimentaire, linguistique et, secrètement, ils continuaient à célébrer le culte musulman, à respecter le jeûne du ramadan et à faire circoncire leurs garçons. Les autorités acceptèrent cette situation jusqu’au moment où, au XVIe siècle, l'Espagne fut confrontée au danger turc. Il fut alors impossible de continuer à tolérer des noyaux de peuplement dissidents disposés à servir de « cinquième colonne » à un débarquement turc.

    L’Espagne du XVI° siècle abritait en effet une population de 8 à 9 millions de personnes dont au moins 500 000 Mudejar et Morisques restés sur place après la fin de la Reconquista intervenue en 1492 avec la prise de Grenade. Dans la seule région de Valence, ils totalisaient 25% de la population et des enclaves  demeuraient à travers tout le pays. Toute l’Espagne comptait en effet des noyaux de population morisque ou mudejar, notamment en Andalousie, dans l'ancien royaume de Grenade, en Estrémadure, dans le Levant valencien et dans la vallée de l'Ebre. Dans certaines localités, ils étaient majoritaires, notamment à Hornachos, en Estrémadure, devenue de fait un petit Etat musulman enclavé en territoire chrétien. Or, les autorités espagnoles n’ignoraient pas que ces communautés attendaient que les Turcs viennent les délivrer du « joug catholique ».

    De nombreux soulèvements armés se produisent d’ailleurs au cours du XVIe siècle. En 1502, une révolte éclata dans la région de Grenade et, durant deux années, les insurgés tinrent la montagne. En 1526 ce fut le tour de la région de Valence, puis de 1568 à 1570, eut lieu la "deuxième guerre de Grenade", quand des dizaines de milliers de Morisques et de Mudejar répondirent  à l’appel d’un meneur qui proclama le  jihad. Les villages chrétiens furent alors attaqués et leurs habitants massacrés. Les insurgés demandèrent l'aide de la Porte ottomane, l’ennemie mortelle de l'Espagne, et que, dans tout le monde musulman, la guerre sainte soit prêchée pour leur venir en aide.

    En 1570, le duc d’Albe vint finalement à bout de cette guerre et il déporta les rebelles dans d’autres provinces du pays afin de casser leur principal noyau d’implantation. Dispersés en zone chrétienne, ils prirent alors des noms espagnols mais en demeurant secrètement fidèles à l'Islam.

    Toutes les communautés morisques et mudejar  posant un problème d’ordre public, le roi Philippe III qui avait compris qu’il n’était pas possible d’intégrer une population menaçant l’unité du pays, eut alors le choix entre trois solutions, la conversion réelle, de force et en profondeur sous le strict contrôle de l’Inquisition, le massacre ou l’expulsion.

    Ce fut la troisième option qu’il choisit et en 1609, il prit la décision d’expulsion vers le Maghreb. Humainement, ce fut probablement la « moins mauvaise » des solutions car elle évita et les dures méthodes de l’Inquisition généralisée, et le massacre à grande échelle.

    Les premiers à être chassés furent les Morisques de Castille, de la Marche et de l'Estrémadure. Ils furent suivis en 1610 par ceux d'Andalousie et d'Aragon, puis en 1611 par les Catalans et enfin par ceux de Murcie en 1614. L'expulsion se fit essentiellement vers le Maroc, mais également vers Alger et Tunis. Trois cent mille Morisques furent concernés. Quant aux deux cent mille qui restaient, ils se fondirent dans la population espagnole, sous étroite surveillance de l’Inquisition qui veilla à la sincérité de leur conversion.

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

     

    via : lafautearousseau

  • Espagne : 25% des mineurs en prison sont marocains, 3 migrants mineurs clandestins sur 10 ont déjà commis un crime

    Publié par Guy Jovelin le 18 septembre 2020

    18/09/2020 à 15h12
    Espagne: 7.000 mineurs Marocains dans les rues du voisin du Nord

    (…) Dans le même sillage, une étude menée par le secrétariat d’État chargé des affaires de Sécurité sur le lien entre l’immigration illégale et la criminalité dans la péninsule ibérique souligne que les mineurs marocains occupent la première place parmi les détenus incarcérés dans les établissements pénitentiaires espagnols, soit près 25%. Ils sont impliqués pour la plupart  dans le trafic de drogue et dans des affaires de vols ou de viols, voire de prostitution.

    L’étude sur les crimes commis par les immigrés mineurs entrés clandestinement en Espagne montre que près de 3 mineurs sur 10 ont déjà commis au moins un acte criminel. D’après le rapport, ce taux de criminalité élevé parmi les jeunes immigrés puise son origine dans le laxisme des autorités, vu les privilèges dont jouissent les mineurs dans le Code pénal espagnol.

    fr.le360.ma via fdesouche

  • Espagne : un clandestin importune une jeune fille, trois voisins le corrigent

    Publié par Guy Jovelin le 03 août 2020