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espagne - Page 10

  • Il y a quatre siècles, l’Espagne expulsait les Morisques.

    Publié par Guy Jovelin le 30 octobre 2020

    De 1609 à 1614, après avoir vainement tenté une politique d’assimilation-intégration, l'Espagne procéda à l’expulsion des Morisques (convertis au catholicisme mais demeurant secrètement musulmans), et des Mudéjar (musulmans demeurés en Espagne après la Reconquista). Fernand Braudel  a justement écrit à ce sujet qu’ : « II ne s'agit point de savoir si l'Espagne a bien ou mal fait en expulsant les Morisques, mais de savoir pourquoi elle l'a fait.

    AVT_Bernard-Lugan_2614.jpgQuelles furent donc les raisons de ces expulsions ?

    La politique suivie depuis les débuts de la Reconquista par les souverains espagnols avait été la tolérance religieuse. Du Xe au XVe siècle, de nombreuses communautés musulmanes étaient ainsi passées sous le contrôle chrétien tout en conservant officiellement (les Mudejar) ou clandestinement (les Morisques), leur religion. Durant des décennies, l’Espagne choisit la politique de  l’intégration et de l’assimilation à travers la conversion, tout en n’ignorant pas qu’aux yeux de la loi islamique il était possible à un croyant de faire semblant de s’être rallié au catholicisme tout en continuant à pratiquer en secret sa religion. Néanmoins, en 1526, à la « Sainte Inquisition » chargée de veiller à la sincérité des conversions  Charles-Quint demanda de ne pas s’exercer avec rigueur contre les Morisques au motif qu’ils n’étaient pas encore totalement instruits dans la religion catholique.

    La monarchie espagnole fit d’ailleurs longtemps preuve de tolérance et même de patience, avant de devoir finalement constater que deux religions, deux philosophies de l’existence aussi irréductibles l’une à l’autre ne pouvaient cohabiter sur un même sol. L’Espagne devait être catholique ou musulmane, pas les deux à la fois. En dépit de l’instruction religieuse qui leur était donnée, les Morisques conservaient en effet leur particularisme culturel, vestimentaire, alimentaire, linguistique et, secrètement, ils continuaient à célébrer le culte musulman, à respecter le jeûne du ramadan et à faire circoncire leurs garçons. Les autorités acceptèrent cette situation jusqu’au moment où, au XVIe siècle, l'Espagne fut confrontée au danger turc. Il fut alors impossible de continuer à tolérer des noyaux de peuplement dissidents disposés à servir de « cinquième colonne » à un débarquement turc.

    L’Espagne du XVI° siècle abritait en effet une population de 8 à 9 millions de personnes dont au moins 500 000 Mudejar et Morisques restés sur place après la fin de la Reconquista intervenue en 1492 avec la prise de Grenade. Dans la seule région de Valence, ils totalisaient 25% de la population et des enclaves  demeuraient à travers tout le pays. Toute l’Espagne comptait en effet des noyaux de population morisque ou mudejar, notamment en Andalousie, dans l'ancien royaume de Grenade, en Estrémadure, dans le Levant valencien et dans la vallée de l'Ebre. Dans certaines localités, ils étaient majoritaires, notamment à Hornachos, en Estrémadure, devenue de fait un petit Etat musulman enclavé en territoire chrétien. Or, les autorités espagnoles n’ignoraient pas que ces communautés attendaient que les Turcs viennent les délivrer du « joug catholique ».

    De nombreux soulèvements armés se produisent d’ailleurs au cours du XVIe siècle. En 1502, une révolte éclata dans la région de Grenade et, durant deux années, les insurgés tinrent la montagne. En 1526 ce fut le tour de la région de Valence, puis de 1568 à 1570, eut lieu la "deuxième guerre de Grenade", quand des dizaines de milliers de Morisques et de Mudejar répondirent  à l’appel d’un meneur qui proclama le  jihad. Les villages chrétiens furent alors attaqués et leurs habitants massacrés. Les insurgés demandèrent l'aide de la Porte ottomane, l’ennemie mortelle de l'Espagne, et que, dans tout le monde musulman, la guerre sainte soit prêchée pour leur venir en aide.

    En 1570, le duc d’Albe vint finalement à bout de cette guerre et il déporta les rebelles dans d’autres provinces du pays afin de casser leur principal noyau d’implantation. Dispersés en zone chrétienne, ils prirent alors des noms espagnols mais en demeurant secrètement fidèles à l'Islam.

    Toutes les communautés morisques et mudejar  posant un problème d’ordre public, le roi Philippe III qui avait compris qu’il n’était pas possible d’intégrer une population menaçant l’unité du pays, eut alors le choix entre trois solutions, la conversion réelle, de force et en profondeur sous le strict contrôle de l’Inquisition, le massacre ou l’expulsion.

    Ce fut la troisième option qu’il choisit et en 1609, il prit la décision d’expulsion vers le Maghreb. Humainement, ce fut probablement la « moins mauvaise » des solutions car elle évita et les dures méthodes de l’Inquisition généralisée, et le massacre à grande échelle.

    Les premiers à être chassés furent les Morisques de Castille, de la Marche et de l'Estrémadure. Ils furent suivis en 1610 par ceux d'Andalousie et d'Aragon, puis en 1611 par les Catalans et enfin par ceux de Murcie en 1614. L'expulsion se fit essentiellement vers le Maroc, mais également vers Alger et Tunis. Trois cent mille Morisques furent concernés. Quant aux deux cent mille qui restaient, ils se fondirent dans la population espagnole, sous étroite surveillance de l’Inquisition qui veilla à la sincérité de leur conversion.

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

     

    via : lafautearousseau

  • Espagne : 25% des mineurs en prison sont marocains, 3 migrants mineurs clandestins sur 10 ont déjà commis un crime

    Publié par Guy Jovelin le 18 septembre 2020

    18/09/2020 à 15h12
    Espagne: 7.000 mineurs Marocains dans les rues du voisin du Nord

    (…) Dans le même sillage, une étude menée par le secrétariat d’État chargé des affaires de Sécurité sur le lien entre l’immigration illégale et la criminalité dans la péninsule ibérique souligne que les mineurs marocains occupent la première place parmi les détenus incarcérés dans les établissements pénitentiaires espagnols, soit près 25%. Ils sont impliqués pour la plupart  dans le trafic de drogue et dans des affaires de vols ou de viols, voire de prostitution.

    L’étude sur les crimes commis par les immigrés mineurs entrés clandestinement en Espagne montre que près de 3 mineurs sur 10 ont déjà commis au moins un acte criminel. D’après le rapport, ce taux de criminalité élevé parmi les jeunes immigrés puise son origine dans le laxisme des autorités, vu les privilèges dont jouissent les mineurs dans le Code pénal espagnol.

    fr.le360.ma via fdesouche

  • Espagne : un clandestin importune une jeune fille, trois voisins le corrigent

    Publié par Guy Jovelin le 03 août 2020

  • Un des jihadistes les plus recherchés arrêté en Espagne : il est arrivé en bateau en se faisant passer pour un migrant

    Publié par Guy Jovelin le 23 avril 2020

    Par  le 22/04/2020

    22/04/20

    La police antiterroriste espagnole a arrêté un présumé djihadiste anglo-égyptien, qui a combattu en Syrie avec l’organisation terroriste État islamique. Il s’agit d’Abdel-Majed Abdel Bary, un ancien rappeur originaire de Londres, qui s’est illustré en postant sur Twitter une photo de lui brandissant une tête tranchée. Il avait alors hérité du surnom de « rappeur djihadiste ». Il était l’un des combattants terroristes les plus recherchés de la planète.RTBF.be


    Le rappeur britannique ISEL Abdel-Majed Abdel Bary s’est faufilé en Espagne par bateau après s’être fait passer pour un migrant sans papiers, a-t-il affirmé la nuit dernière.

    Daily Mail


    21/04/20

    Policía Nacional @policia

    Así detuvimos en a uno de los Foreign Terrorist Fighters de DAESH más buscados de . De nacionalidad egipcia, habría entrado ilegalmente en España y se ocultaba en un piso de alquiler. También se arrestó a otras dos personas que lo acompañaban

    Vidéo :

    Vidéo intégrée

    Deux autres personnes ont été interpellées au même endroit par les forces de l’ordre du pays, selon le quotidien local La Voz de Almeria. Les trois hommes se déplaçaient dans la ville en prenant compte de la situation sanitaire. Ainsi, pour éviter d’être repérés, ils portaient notamment des masques de protection. La police nationale a dévoilé sur les réseaux sociaux des images de l’arrestation, sur lesquelles on peut apercevoir les trois suspects, le visage dissimulé, n’opposant aucune résistance.

  • Trois semaines après le blasphème : la réponse de l'Espagne

    Publié par Guy Jovelin le 11 novembre 2019

    santiago-abascal-le-leader-de-vox-souleve-les-foules-dans-ses-meetings.jpg

    Il y a trois semaines, en déplaçant les restes du Général Franco de la Vallée de Los Caïdos vers un cimetière madrilène (cliquez ici), l'oligarchie socialiste espagnole pensait avoir réglé ses comptes avec l'Histoire... Mauvais calcul.

    Hier se déroulaient les élections législatives et le peuple espagnol s'est prononcé. Le parti national Vox qui il y a trois ans faisait moins de 0,5% des voix envoie plus de 50 députés (soit deux fois plus qu'en avril dernier où il avait déjà amorcé sa percée) aux "Cortès" et devient ainsi la 3e force politique du pays. La dynamique qui mènera à la victoire totale est engagée. Ce d'autant plus que le calamiteux Sanchez, chef su gouvernement socialiste, n'a toujours pas de majorité et que l'Espagne devra probablement revoter prochainement.

    Bien entendu la profanation de la tombe du Caudillo n'est pas la seule raison de cette victoire des nationalistes. L'immigration massive qui fait des ravages et qui menace l'identité espagnole ajoutée aux velléités séparatistes catalanes ont été déterminantes. Sans oublier la corruption qui touche l'ensemble des partis liés au Système. Certes, Vox n'est peut être pas parfait mais qu'importe, le réveil national et populaire devait bien finir un jour ou l'autre par arriver et il en est l'incarnation et c'est tant mieux... 

    Deux semaines après les élections en Allemagne et en Italie, nous assistons à Madrid à une nouvelle victoire des forces nationales et identitaires européennes. Partout les peuples s'apprêtent à reprendre en main leurs destins. L'Europe cosmopolite que veulent nous imposer les tenants des pouvoirs mondialistes commence à vaciller... aidons-là à s'écrouler.

    Roland Hélie

    Synthèse nationale