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djihadiste

  • Un djihadiste revenu de Syrie déchu de sa nationalité française : c’est seulement la 16ème déchéance de nationalité en 17 ans

    Publié par Guy de Laferrière le 18 novembre 2022

    Un djihadiste revenu de Syrie déchu de sa nationalité française

    Nour-Eddine Benyatto a été condamné à huit ans de prison en 2018 pour association de malfaiteurs terroriste.

    Le gouvernement a déchu de sa nationalité française le binational Nour-Eddine Benyatto, condamné en 2018 pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte terroriste, selon un décret paru vendredi dans le Journal officiel. «Par décret en date du 16 novembre 2022, sur l’avis conforme du Conseil d’État, est déchu de la nationalité française M. Nour-Eddine Benyatto», peut-on lire dans le Journal officiel.

    www.lefigaro.fr et France TV

  • Catalogne (Espagne) : Démantèlement d’une cellule terroriste qui payait des soins à des djihadistes dans les meilleurs cliniques de Barcelone avant de repartir en Libye pour s’y faire exploser

    Publié par Guy Jovelin le 05 février 2022

    La police espagnole a démantelé en Catalogne une cellule de financement du djihadisme qui aidait les combattants libyens à soigner leurs blessures de guerre dans des cliniques de plusieurs villes, dont Barcelone, avant de repartir au combat.

    La particularité de cette opération, qui a donné lieu à trois arrestations à Barcelone, Gérone et Badalona, est que cette organisation, en plus de financer le djihadapportait un soutien aux djihadistes pour que, impliqués dans la guerre en Libye, ils puissent être soignés dans des cliniques privées réputées de Catalogne et d’autres communautés autonomes.

    Comme La Vanguardia a pu le confirmer de sources proches de l’enquête, les agents du Commissariat général d’information de la police nationale ont procédé aux trois arrestations – deux citoyens libyens et une marocaine – tout au long de la journée de mercredi dernier pour un délit présumé de financement du terrorisme, dans le cadre de l’opération connue sous le nom de “Kital”. Ce vendredi matin, les trois personnes ont été remises au chef du tribunal central d’instruction numéro un de l’Audiencia Nacional, qui a ordonné l’emprisonnement du chef du réseau.

    Les enquêteurs affirment que certains rapatriés se sont fait exploser à leur retour en Libye.

    L’enquête remonte au moins à 2019, lorsque les premiers combattants sont arrivés en Espagne pour être soignés. Les mêmes sources soulignent qu’une fois que les djihadistes sont sortis des centres de santé, ils sont retournés en Libye pour continuer à combattre dans les rangs des terroristes. En fait, les enquêteurs affirment avoir détecté que certains des rapatriés avaient pour but de s’immoler au nom du djihad. L’État islamique en Libye est crédité d’une attaque en Europe, l’attentat de Manchester en 2017.

    Après avoir détecté l’entrée des djihadistes qui arrivaient en Espagne pour se faire soigner dans des cliniques privées, les agents ont atteint la cellule de financement qui a été démantelée avec l’arrestation de deux hommes et d’une femme qui vivaient en Espagne depuis plusieurs années. Les trois personnes arrêtés ramenaient de l’argent depuis la Libye pour ensuite le faire partir dans des pays tiers.

    Parmi les mécanismes qu’ils utilisaient pour déplacer l’argent figuraient les transferts et les coursiers humains, ce que l’on appelle la hawala, une méthode permettant d’envoyer de l’argent entre des personnes dignes de confiance sans avoir à passer par le système bancaire. L’enquête montre que les djihadistes présumés ont déplacé d’importantes sommes d’argent sans justification.

    Les détenus sont originaires de la région libyenne de Zawiya, dont le port est connu pour la contrebande de pétrole. En effet, le gouvernement libyen combat des milices spécialisées dans le vol de pétrole.

    […]

    Lors de l’opération policière qui s’est déroulée mercredi en Catalogne, les agents ont effectué plusieurs perquisitions au cours desquelles ils ont saisi une grande quantité de matériel informatique qui est en attente d’analyse. Dans l’attente de la vérification des informations saisies, les enquêteurs ont pour l’instant écarté la possibilité que les djihadistes arrêtés aient eu l’intention de préparer des actes terroristes, contrairement à la dernière opération d’envergure menée en Catalogne et à Madrid – au cours de laquelle cinq djihadistes présumés avaient été arrêtés “prêts à attaquer”.

    […]

    La Vanguardia via fdesouche

  • L’Europe est aveugle aux changements de stratégie des djihadistes

    Publié par Guy Jovelin le 24 janvier 2022

     

    (…) La préoccupation la plus urgente, cependant, devrait être l’Europe, et comment le mouvement djihadiste se reconstitue à l’intérieur des frontières du continent après l’État islamique. (…)

    De faibles taux d’attaque ne disent pas non plus toute l’histoire de l’impact des rapatriés. (…)

    La récente étude approfondie de Hakim el-Karoui et Benjamin Hodayé sur les militants européens  a suggéré deux scénarios possibles pour l’avenir du djihadisme en Occident : le premier, comme évoqué ci-dessus, voit les vétérans du djihad syrien et leurs futures cohortes tourner leur ligne de mire principalement vers l’Europe, plutôt qu’une zone de guerre lointaine.

    La deuxième perspective, sans doute la plus troublante, est que la population djihadiste en Europe se reconstitue en un mouvement social, accélérant ce que les gouvernements européens appellent le  séparatisme . (…)

    (…)

    Un autre universitaire français, Hugo Micheron, s’est récemment entretenu avec des dizaines de djihadistes emprisonnés  et certains ont fait allusion à ce changement de stratégie. Au lieu de simplement radicaliser les autres pour les attaquer, leur objectif est plutôt l’homogénéisation totale de la croyance musulmane occidentale selon leur interprétation (le  seul  véritable islam, selon eux), avant d’encourager ou d’imposer la séparation et le retrait de l’incroyance environnante. L’objectif, selon les extrémistes incarcérés, est d’insérer un projet salafiste-djihadiste au cœur de l’Europe au lieu d’un lointain champ de bataille. Si cette tendance de pensée devient dominante, alors, comme l’écrit Micheron, le djihadisme devient un défi social, intellectuel et politique « avant même qu’il ne décroche une Kalachnikov ».(…)

    Comme l’a récemment averti l’ experte Suzanne Raine  , lorsque les terroristes se sont tus dans le passé, cela signifie généralement qu’ils planifient.(…)

    Mais ceux qui sont en prison sortiront bientôt et d’autres rentreront de Syrie. Ils savent maintenant qu’il ne faut pas se lancer dans d’autres confrontations avec les États occidentaux à partir d’une position de faiblesse. Un mouvement qui pense en siècles ne se précipitera pas dans son prochain mouvement.

    Liam Duffy est chercheur, conférencier et formateur en contre-terrorisme basé à Londres.

    Unherd via fdesouche

  • Attentat de Vienne : Le djihadiste visait un groupe de jeunes catholiques (MàJ)

    Publié par Guy Jovelin le 03 décembre 2020

    03/12/2020

    Le contexte de l’avertissement sur des attaques contre les églises locales est effrayant: il a été émis parce que le tueur de l’état islamique voulait provoquer un bain de sang contre un groupe de jeunes catholiques de la Ruprechtskirche lors d’une soirée de prière à Vienne! L’islamiste a échoué, à cause d’une porte qui a été verrouillée par une minuterie …

    Le ministre de l’Intérieur Karl Nehammer (ÖVP) renforce la protection des églises locales pendant la saison de l’Avent et de Noël. 17 enfants et adolescents d’un groupe de jeunes catholiques ont échappé de peu à une catastrophe!

    Un terroriste voulait commettre un massacre à l’Église.

    Alors qu’ils tenaient une heure de prière – non publique – dans la Ruprechtskirche au cœur de Vienne, le tueur de l’EI a voulu entrer avec un fusil d’assaut et un pistolet. Mais il a échoué, car l’entrée était fermée avec une serrure horaire. Quelques secondes plus tard, l’assassin a été «abattu» par les responsables de WEGA devant la plus ancienne église de la ville. Le «Groupe d’enquête du 2 novembre» a déjà interrogé les garçons et les filles choqués.

    Dans l’intervalle, on a appris que le rapport intérimaire de la Commission sur d’éventuels manquements de la lutte anti-terroriste serait publié avant Noël.

    Le porte-parole de l’archidiocèse de Vienne, Michael Prüller, a décrit la situation le soir de l’attaque terroriste de vendredi après-midi. Les 17 jeunes ont échappé à l’attaquant en éteignant les lumières dès les premiers coups de feu. «Vous avez réagi avec présence d’esprit et vous vous êtes enfermés», a rapporté Prüller. Les jeunes sont restés dans l’obscurité jusqu’à 2 h 30 mardi. Ensuite, la police a donné le feu vert et les 17 garçons et filles ont pu rentrer chez eux.

    Krone.at via fdesouche

  • Une mère appelle au «rapatriement sanitaire» de sa fille, partie en Syrie avec ses enfants et son compagnon djihadiste

    Publié par Guy Jovelin le 30 novembre 2020

    Pascale Descamps, habitante du Pas-de-Calais demande le «rapatriement sanitaire» de sa fille, âgée de 32 ans, qui a quitté la France en 2015 après s’être convertie à l’islam, avec ses trois enfants et son compagnon djihadiste, tué quelques mois plus tard. Remariée à un autre membre du groupe État islamique (EI), lui aussi tué, elle a eu un quatrième enfant sur place, a indiqué Pascale Descamps.

    Elle est détenue depuis mars 2019 au camp de Roj 2, contrôlé par les Kurdes dans le nord-est de la Syrie. «Elle perd beaucoup de sang, fait de nombreux malaises et n’a accès à aucun médicament», s’alarme-t-elle. «Si elle est opérée sur place, elle a seulement 50% de chance de survivre», ajoute-t-elle, expliquant que sa fille, qui n’a pas de certificat médical, lui envoie des messages vocaux «de façon très irrégulière» via un numéro intermédiaire sur WhatsApp.

    «Cela fait plus d’un an qu’on essaie d’obtenir leur retour. Nous avons saisi les responsables politiques et de la justice, jusque-là sans aucune réponse», a confié l’un de ses trois avocats, Me Emmanuel Daoud. Il dénonce «un choix délibéré de l’État français, alors même qu’un mandat d’arrêt international a été lancé contre cette femme et que les autorités kurdes se disent prêtes à la remettre à la France». Descamps assure ne pas vouloir «dédouaner» sa fille mais seulement qu’elle soit «traitée humainement».  […]

    Le Figaro via fdesouche