Publié par Guy Jovelin le 08 février 2025
Auteur : Francesca de Villasmundo
A la recherche d’une reconnaissance internationale pour faire oublier sa détestation nationale, Emmanuel Macron gesticule sur la scène étrangère. Après les mamours avec le clown Zelenski, voici les embrassades avec le terroriste al-Chareh, qu’il invite en France.
Emmanuel Macron a été le premier dirigeant à inviter le nouveau maitre de la Syrie, le terroriste Ahmad al-Chareh, dit Al-Joulani
Emmanuel Macron, Président de la République française, gesticule sur la scène mondiale. Ce mercredi 5 février, à la recherche d’une reconnaissance internationale pour faire oublier sa détestation nationale, il a été le premier dirigeant à inviter le nouveau maitre de la Syrie, le terroriste Ahmad al-Chareh, auto-proclamé dirigeant syrien par intérim, depuis la chute de Bachar el Assad.
Ahmad al-Chareh « a reçu un appel téléphonique de son homologue français, Emmanuel Macron », qui l’a félicité pour sa « prise de fonction » comme président, selon la présidence syrienne. Emmanuel Macron a exprimé « son plein soutien à la phase de transition en Syrie » et a souligné « les efforts de son pays pour lever les sanctions contre la Syrie et ouvrir la voie à la croissance et à la reprise », selon cette même source. Le chef de l’État aurait convié Ahmad al-Chareh en France, ce que n’a pas confirmé l’Élysée.
Le parcours terroriste d’Al-Chareh
Rappelons rapidement le parcours terroriste de celui que l’establishment occidental préfère appeler aujourd’hui Al-Chareh plutôt que de son nom d’Al-Joulani, nom trop connoté à son passé djihadiste : chef du groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham, il a rejoint Al-Qaida en Irak (AQI). AQI était la branche locale d’Al-Qaida irakienne qui, selon les sources habituelles, était trop brutale même pour Al-Qaida. AQI était dirigé par un autre terroriste d’envergure Abu Musab al-Zarqawi dont on ne compte pas les attentats, exactions, tortures, actes barbares. Plus tard, Al-Joulani sera un des très proches collaborateurs du chef sanguinaire de l’État Islamique, Abu Bakr al-Baghdadi. En 2012, Al-Jouhani fonde « Jabhat al-Nusra », une organisation qui a été rapidement identifiée par le Département d’État américain comme un groupe terroriste, ce qui a fait que Joulani a été inscrit en 2013 sur la liste des terroristes mondiaux spécialement recherchés.
Depuis l’arrivée au pouvoir d’Al-Joulani et de ses compères terroristes, la vie en Syrie ne s’est pas améliorée, au contraire. Et pour les chrétiens, protégés par Bachar al Assad elle est devenue plus dangereuse : violence, barbarie, persécutions et dangers sont leur lot.
Voilà le personnage, à qui les chancelleries occidentales et les médias mainstream ont refait une « virginité » à bon compte, qu’Emmanuel Macron invite à l’Élysée.
Francesca de Villasmundo
Source : medias-presse.info