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football - Page 4

  • Hongrie-Irlande : le public hongrois siffle les joueurs irlandais, qui se sont tous agenouillés en hommage à #BlackLivesMatter

    Publié par Guy Jovelin le 09 juin 2021

    L’année dernière, les joueurs ont commencé à “s’agenouiller” avant chaque match de Premier League en soutien au mouvement Black Lives Matter. Ce geste était un message puissant contre la discrimination raciale et a suscité l’adhésion universelle des joueurs de Premier League.

    L’agenouillement s’est développé dans des stades vides, et les craintes étaient vives quant à la réaction des foules à ce geste lorsqu’elles reviendraient enfin dans les tribunes. L’adhésion du public n’a pas été aussi universelle qu’on pouvait le croire, puisque le geste a été hué par de petites minorités lors des deux dernières journées de la Premier League.

    Le match de ce soir entre la Hongrie et l’Irlande était toutefois différent, puisqu’il s’agissait de l’une des premières rencontres depuis mars dernier à se dérouler devant un stade comble. Le stade de Budapest, d’une capacité de près de 15 000 places, était plein à craquer pour ce match amical, et les supporters ont clairement exprimé leur mécontentement lorsque l’équipe d’Irlande a décidé de poser le genou à terre juste avant le coup d’envoi.

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1402339715580366856

    Le volume sonore des huées était assez horrible à entendre, mais l’équipe irlandaise a tenu bon en s’agenouillant. (…) Les Hongrois ne se sont pas agenouillés.

    Balls.ie via fdesouche

  • Football : Le Hertha Berlin vire son entraîneur des gardiens Zsolt Petry pour des propos jugés homophobes et anti-migrants

    Publié par Guy Jovelin le 07 avril 2021

    Le Hongrois Zsolt Petry, entraîneur des gardiens du Hertha Berlin depuis 2015, s’était lâché dans une interview contre la politique migratoire de l’Union européenne et avait reproché au gardien de la sélection hongroise son soutien aux homosexuels dans le pays. Il a été licencié ce mardi.

    Le Hertha Berlin a viré mardi son entraîneur des gardiens, le Hongrois Zsolt Petry, au club depuis 2015, pour des propos dans la presse de son pays qui « ne reflètent pas (ses) valeurs » comme indiqué dans un communiqué.

    L’Equipe via fdesouche


    Le Communiqué du club Hertah Berlin :

    La direction de Hertha Berlin a décidé de libérer Zsolt Petry avec effet immédiat à propos de certaines déclarations de L’entraîneur de gardien Zsolt Petry dans une interview que le club ne connaissait pas auparavant avec le journal hongrois « Magyar Nemzet », après un examen intensif et des conseils. Hertha Berlin a signé la Charte de la diversité et, en tant qu’association, elle défend activement des valeurs telles que la diversité et la tolérance, parce que ces valeurs sont importantes pour nous. Cela ne se retrouve pas dans les déclarations de Zsolt Petry, qu’il a publiquement faites en tant que collaborateur.

    « Le travail de Zsolt Petry a toujours été très apprécié au cours de ses années chez Hertha Berlin. De même, il était toujours ouvert, tolérant et serviable. Il n’a jamais agi de manière homophobe ou xénophobe « , a déclaré le PDG Carsten Schmidt. « Tout en appréciant les subtilités de traduction et le fait que certaines déclarations de Zsolt aient été omises dans l’interview sans consultation préalable à la publication, nous avons finalement dû constater que les déclarations faites ne correspondaient pas globalement aux valeurs de Hertha Berlin. Nous remercions Zsolt Petry pour le travail accompli et lui souhaitons bonne chance pour l’avenir » , ajoute notre président de la direction.

    Zsolt Petry déclare : « Je tiens à souligner que je ne suis ni homophobe ni xénophobe. Je regrette vivement ma déclaration sur la politique d’immigration et je voudrais présenter mes excuses à toutes les personnes qui cherchent refuge chez nous et que j’ai insultées. J’aimais beaucoup travailler pour Hertha Berlin et je respecte cette décision. Je souhaite bonne chance à tous chez Hertha BSC pour l’avenir. »


     

    L’interview de Zsolt Petry est disponible intégralement sur le site du quotidien conservateur Magyar Nemzet :


    Ici, en Hongrie, ce n’est pas seulement le football, mais l’opinion de l’un des meilleurs joueurs de football hongrois, Péter Gulácsi, qui a soutenu publiquement la campagne “La famille, c’est la famille”, qui a soulevé la poussière. En tant qu’ancien vainqueur du championnat d’Europe des jeunes, membre de l’équipe nationale et ancien gardien de but, qu’en pensez-vous ?

    Zsolt Petry : Je considère que l’un des problèmes les plus graves est la baisse significative du niveau d’expression. Nous, les représentants du camp national, attendons de l’autre camp qu’il écoute notre point de vue. La majorité de la société hongroise n’est pas d’accord avec l’opinion libérale de Péter Gulácsi sur les familles arc-en-ciel. C’est pourquoi beaucoup ont commencé à le critiquer, même si l’expression d’opinions n’est pas moralement attaquable. Après tout, Péter a simplement défendu ses principes. En principe, il ne peut et ne doit pas être condamné pour avoir exprimé son opinion. Que les gens soient d’accord ou non avec sa position est une autre question. Si j’étais un athlète à sa place, je me concentrerais sur le football et ne formulerais pas d’opinions publiques sur des questions de politique sociale. Je ferais le travail que mon club et l’équipe nationale hongroise attendent de moi. Les positions sur les questions sociales divisent l’opinion publique. Des athlètes comme Péter Gulácsi sont aimés parce qu’ils défendent avec bravoure, attrapent un penalty ou défendent le but avec un écusson hongrois sur le cœur. Il est totalement inutile de se faire des ennemis à travers une seule manifestation politique, surtout pour un gardien de but de niveau européen. Cependant, je ne sais pas ce qui aurait pu motiver Péter à prendre position en faveur des homosexuels, des travestis et des autres identités de genre. Je n’aurais certainement pas suscité d’émotions à sa place.

    Avez-vous une opinion sur les questions de politique sociale ? Vous avez mentionné un côté patriotique, avez-vous de la sympathie pour les conservateurs ?

    Zsolt Petry : Entièrement. Je n’arrive même pas à comprendre comment l’Europe est capable de sombrer dans les profondeurs morales où elle se trouve actuellement. La politique d’immigration est pour moi la manifestation du déclin moral. Nous devrions continuer à vivre nos vies en Europe selon les valeurs nationales que nous avons apprises au fil des ans. L’Europe est un continent chrétien et je suis réticent à l’idée d’assister à la dégradation morale qui balaie notre continent. Les libéraux amplifient les contre-opinions : si vous ne considérez pas l’immigration comme une bonne chose parce qu’un nombre effrayant de criminels a déferlé sur l’Europe, vous êtes taxé de raciste. Cela ne devrait pas être permis, l’opinion des autres est de moins en moins tolérée, surtout si l’est une opinion conservatrice.

  • Football : la Norvège a appelé au boycott de la Coupe du Monde 2022 qui a lieu au Qatar

    Publié par Guy Jovelin le 25 mars 2021

    Pour son premier match de qualification pour le Mondial 2022, la sélection de Norvège a adressé un message politique au pays hôte, le Qatar. Comme annoncé la veille en conférence de presse, la bande à Erling Haaland et Martin Odegaard a fait un « geste concret » avant le coup d’envoi du match face à Gibraltar à Marbella (Espagne).

    « Des droits humains sur et en dehors de la pelouse », a réclamé l’équipe scandinave sur un T-shirt blanc arboré par l’ensemble des joueurs et du staff lors de l’avant-match. Une saillie adressée directement à la Fifa et aux autorités qatariennes, qui organiseront le tournoi du 21 novembre au 18 décembre 2022.

    Cette initiative fait suite à l’appel au boycott lancé par des supporters du pays il y a un mois et repris par plusieurs clubs professionnels, dont Rosenborg BK.


    The Guardian a révélé que plus de 6.500 travailleurs migrants étaient morts au Qatar depuis l’attribution en 2010 du Mondial. Le monde du football norvégien devrait examiner la question lors d’un congrès exceptionnel le 20 juin.

    […]

    Selon un sondage paru lundi dans le journal Verdens Gang (VG), 55 % des Norvégiens estiment que leur pays devrait boycotter l’événement contre 20 % qui y sont opposés.

    Le Parisien via fdesouche

  • Le football, vecteur de bêtise

    Publié par Guy Jovelin le 10 décembre 2020

    synthesenationale

    football,noir,vecteur de bêtise

    Par Etienne Defay

    Alors que le PSG jouait contre l’Istambul BB, le match a été arrêté puis reporté à mercredi prochain. La raison ? Les deux équipes sont sorties du terrain après que le quatrième arbitre de nationalité roumaine ait qualifié l’entraîneur adjoint d’Istamboul Pierre Webo « d’homme noir ». Un crime d’autant plus abject que Pierre Webo est effectivement noir. Une information crucialement banale qui l’aurait fait dire « Le barbu » ou « le roux » si Pierre Webo avait présenté cette particularité physique. Pas de quoi fouetter un chat ? Si car en roumain, le mot noir se dit « Negru ». Donc levée de bouclier et démonstration digne d’une tragédie grecque. Face à des Turcs, c’est toujours amusant. Les deux équipes sortent du terrain et le match est suspendu. En moins d’une heure, la quasi-totalité des titres de presse et des personnalités politiques ont salué le geste héroïque de ces joueurs. Et ce fut l’apothéose, les militants de Black Live Matters, les footballeurs, les journalistes, les racialistes, Erdogan, les indigénistes, la Ligue de Défense noire africaine, des députés de LREM et de la France insoumise, des supporters, des anonymes et des débiles ont communié ensemble contre le racisme.

    Peu importe au fond que la réalité soit tout autre. Cela fait longtemps que le réel est devenu secondaire, seul compte le marketing de l’émotion, seule compte la condamnation instantanée. On attend au bas mot une lettre d’excuse de l’Académie des lettres roumaines priée de modifier son dictionnaire, on attend au minimum une adhésion pleine, en- tière et universelle à cette nouvelle version de la réalité. On ne sait toujours pas quel moment de cette folle soirée a été le plus incroyable. Le tweet d’Erdogan contre le racisme est en bonne position. Quand on sait qu’en Turquie le mot « arménien » est perçu comme une insulte totalement honteuse, voir le calife Erdogan s’ériger en garant des bonnes mœurs et de l’antiracisme alors que ses sbires azeris ravagent les territoires arméniens conquis, il y aurait de quoi sourire si la situation n’était pas dramatique. Dans la catégorie indécence, on a aussi la condamnation unanime de la presse qui oublie qu’elle a passé la journée à saluer la probable nomination d’un « général noir » au Pentagone. Prouvant ainsi qu’on peut désigner un homme par sa couleur de peau. Plus que son nom et ses compétences d’ailleurs. En fait, la couleur n’est grave que si vous le décidez (et que vous êtes noir) sinon ce n’est pas systémique donc cela n’existe pas ;
    pour qu’un racisme existe, il faut qu’il soit enseigné en sociologie à Tolbiac. On n’accuse plus l’acte mais l’intentionnalité. Le délit est devenu aussi subjectif que la vérité et la frontière entre le légal, le moral et le pénal se brouille et se confond. L’émotivité et la bêtise ont donc gagné. Sur les ter- rains de foot, c’était acté, mais maintenant, cela dé- borde du terrain et contamine la société tout entière. A moins que ce ne soit cette dernière qui ait débordé sur les terrains.

    Tandis que la planète pleure son émotion en dégueulant son ignorance, laissons-nous aller à un rire à la fois amusé et désespéré. Ce devait être une soirée foot, c’est devenu une réclame pour la bêtise. On savait qu’elle avait déjà envahi les terrains de football mais pas à ce point-là.

    Source : Présent 10/12/2020

     

     

  • Il fut un temps où l'équipe de football de Paris n'était pas qatarienne.

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2020

    Il fut un temps où l'équipe de football de Paris n'était pas qatarienne.

    Un temps où les victoires sportives se fėtaient
    dans la liesse populaire sans que les commerçants ne redoutent violences, incendies et pillages.

    Un temps où le mot "sauvagerie" n'évoquait que le comportement exotique de quelques peuplades lointaines de l'Empire.

    Un temps où les Champs Elysées étaient, le jour comme la nuit, là plus belle avenue du monde dans la sécurité, la tranquillité, l'esthétique et la bonne humeur françaises.

    Un temps où il n'existait pas de couvre feu de fait pour les braves gens et où les femmes étaient courtisées mais respectées.

    Un temps, il est vrai, où la mise en garde de Hegel — "L’erreur la plus fatale pour un peuple est d’abandonner ses caractères biologiques" — ne se posait même pas.
    Jean-François Touzé.

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