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france - Page 28

  • Immigration illégale : le Royaume-Unis va verser à la France, sur trois ans, 550 millions d’euros pour la surveillance des côtes de la Manche

    Publié par Guy de Laferrière le 10 mars 2023

    Ce vendredi 10 mars, la France et l’Angleterre ont conclu un accord pour mettre un frein à l’immigration illégale lors du sommet franco-britannique à Paris. Une réunion de “retrouvaille, reconnexion, et nouveau départ” a dit le président Emmanuel Macron, où il a beaucoup été question des migrants qui veulent traverser la Manche sur des bateaux de fortune. En 2022, 46.000 migrants ont réussi gagner les côtes anglaises de manière clandestine. Le Royaume-Uni va contribuer à hauteur de 550 millions d’euros, avec 500 agents supplémentaires sur les côtes françaises, un nouveau centre de rétention va être installé dans le Nord Pas-de-Calais.

    Lors de cette réunion, le premier ministre Britannique Rishi Sunak a annoncé qu’au cours des trois prochaines années, le Royaume-Unis va contribuer à hauteur de 550 millions d’euros pour la lutte contre l’immigration clandestine. 500 agents supplémentaires vont ainsi patrouiller sur les plages françaises. Des drones et d’autres technologies de surveillance vont être mis en place pour augmenter le taux d’interception. Pour lutter contre la présence de migrants à Calais ou Grande-Synthe, il faut plus de coopération entre la France et l’Angleterre, estime Emmanuel Macron.

    Un nouveau centre de rétention administrative va être installé dans le Nord-Pas-de-Calais comme l’a confirmé le ministère de l’Intérieur à France Bleu Nord. Le lieu reste à déterminer. Le président Emmanuel Macron a souligné que les deux pays voulaient “avancer de concert” dans la lutte contre l’immigration irrégulière tout en ayant “conscience des enjeux humains” et de “l’extrême sensibilité de ces sujets”.

    France Bleu via fdesouche

  • « Le christianisme demeure la première cible des actes antireligieux en France comme en Europe » : une vingtaine de personnalités appellent l’Union européenne à réagir

    Publié par Guy de Laferrière le 05 mars 2023

    Deux religieuses du quartier Bouffay, à Nantes, vont quitter la ville, épuisées par l’insécurité. Si la montée inquiétante de la violence contre les religions touche l’ensemble des croyants, le christianisme demeure la première cible des actes antireligieux en France comme en Europe. Dans une tribune collective, une vingtaine de personnalités appellent l’Union européenne à réagir et rappellent que tous les actes antireligieux doivent être combattus avec la même force.

    (…)

    Pourquoi, dans un courrier du 11 novembre 2022 en réponse à une demande formulée à ce propos par l’association La France en partage, la Commission européenne a-t-elle explicitement confirmé son refus de désigner un coordinateur en charge de la lutte contre les actes antichrétiens?

    Pourquoi refuse-t-elle ainsi d’ouvrir les yeux sur une réalité certes déplaisante, mais dont attestent les statistiques et l’expérience quotidienne de nombreux Français? Que justifie ce «deux poids, deux mesures» dont on doit bien reconnaître qu’il constitue une discrimination à l’égard de la communauté chrétienne? L’Union européenne ne doit pas oublier que les valeurs communes qui la fondent sont l’égale protection des individus.

    L’Europe serait-elle à ce point mal à l’aise avec la protection de l’identité héritée de son histoire qu’elle refuserait de voir en face la montée des actes antichrétiens?

    Ce qui se joue ici, c’est l’égale garantie des libertés fondamentales de pensée et de croyance en Europe. Mais c’est aussi, dans l’indifférence coupable des pouvoirs publics, le maintien du lien avec ce qui a fondé la culture européenne elle-même, du monachisme des origines aux douze étoiles de son drapeau. Et, avec elle, la pérennité d’un élément essentiel de notre civilisation.

    (…)

    Signataires: Carine Chaix, avocate à la cour, présidente de l’association La France en partage ; Alban du Rostu, directeur général du Fonds du bien commun ; Jérôme Bascher, sénateur, vice-président du groupe France Saint-Siège au Sénat ; Henri de Beauregard, avocat à la cour ; Jérôme Besnard, juriste et essayiste ; Olivier Bonassies, auteur, directeur de l’association Marie de Nazareth ; Loris Chavanette, historien ; Typhanie Degois, ancienne députée LREM ; Denis Duverne, président de l’association Saint-Jean de Passy ; Maxime Bonassies, responsable de l’association M de Marie ; Michel Degoffe, professeur de droit public ; Thomas Delenda, directeur de l’association Hozana ; Jean-Michel Fauvergue, romancier, ancien député LREM ; Julien Le Page, président de SOS Calvaires ; Charles Prats, vice-président de l’Association professionnelle des magistrats ; Gregor Puppinck, juriste, directeur du think-tank ECLJ ; Jean-Bernard Prim, délégué général de l’Alliance Siméon ; Thierry Rambaud, professeur de droit public, avocat à la cour ; Frédéric Rouvillois, professeur de droit public, délégué général de la Fondation du Pont-Neuf ; Joseph Macé-scaron, écrivain ; Nicola Speranza, secrétaire général de la FAFCE.

    Le Figaro via fdesouche

  • En ce Dimanche prions pour le Roy, prions pour la France

    Publié par Guy de Laferrière le 05 mars 2023

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  • Églises détruites, vandalisées ou laissées à l’abandon : la France tourne le dos à son passé

    Publié par Guy de Laferrière le 03 mars 2023

    Chaque année, une poignée d’églises, laissées à l’abandon, doivent être détruites. Mais d’ici 2030, 2.500 à 5.000 églises seront menacées d’être démolies ou vendues.

    « La grue s’approche lentement de l’église. En quelques minutes, dans un silence assourdissant, le clocher du Genest-Saint-Isle (Mayenne) est désolidarisé de la structure. Pierre après pierre, l’église Saint-Sulpice, bâtie au XIXe siècle, se retrouve réduite en gravats. Désormais, les cloches ne sonneront plus dans ce petit village de Mayenne… Non loin de là, à La Baconnière, une autre église pourrait bientôt connaitre le même triste sort.

     

    Des églises laissées à l’abandon

    « À chaque fois qu’une église s’efface, c’est un fragment d’âme de la France qui s’évanouit. » Dans une indifférence médiatique totale, la lettre ouverte d’une centaine de parlementaires de droite résonne comme un avertissement. Alors qu’au Moyen Âge, les bâtisseurs détruisaient les édifices religieux pour en construire de plus beaux et de plus grands, désormais, en France, des églises sont démolies pour ne jamais être remplacées… Petit à petit, influencés par la cancel culture, certains élus, souvent encouragés par des associations et collectifs, laissent s’effacer toute trace de notre passé chrétien qu’ils ignorent ou honnissent tant.

    À 700 kilomètres de la Mayenne, Notre-Dame de Fourvière, qui surplombe et protège la ville de Lyon, ne résiste plus aux attaques du temps. Les tours de la basilique, consacrée en 1896, sont de plus en plus exposées. Des infiltrations et des fissures menacent la structure et nécessitent d’importants travaux d’urgence, rapporte Le Parisien. La fondation privée en charge de l’édifice recherche plus de 8 millions d’euros pour mener à terme ce chantier, dont 5 millions seulement pour la partie patrimoine. Quelques mécènes ont d’ores et déjà annoncé leur participation à la collecte de fonds. En revanche, la ville de Lyon, dirigée par l’écologiste Grégory Doucet, a fait savoir qu’elle ne débourserait pas un centime, considérant avoir déjà assez investi dans cet édifice. Ainsi, plutôt que de participer à la sauvegarde du premier site touristique de la métropole et de l’emblème de la ville des Lumières, la majorité écologiste semble préférer attribuer des subventions à des associations pro-migrants (SOS Méditerranée, notamment).

    L’indifférence contre les actes antichrétiens

    Quand elles ne sont pas laissées à l’abandon par des élus peu soucieux de défendre l’identité de la France, de (trop) nombreuses églises sont vandalisées ou profanées. Église fracturée et dégradée à Paris, ce 26 février, statue décapitée dans une église d’Orly, dix jours plus tôt, départs de feu dans une église des Yvelines, cocktail Molotov lancé contre le porche d’une église parisienne en janvier… Depuis le début de l’année 2023, la presse recense (de façon non exhaustive) déjà plus d’une dizaine d’actes de vandalisme contre des édifices religieux chrétiens. Au mieux, ces profanations remplissent la rubrique des simples « faits divers ». Mais, la plupart du temps, elles sont passées sous silence. À l’inverse, toute attaque contre une mosquée ou une synagogue déclenche – légitimement – une vague d’indignations et de réactions.

    Chaque année, une poignée d’églises, laissées à l’abandon, doivent être détruites. Mais d’ici 2030, 2.500 à 5.000 églises seront menacées d’être démolies ou vendues. Et alors, que restera-t-il du « blanc manteau d’église » qui couvrait la France jusqu’à l’aube du XXIe siècle ? Avant que des églises, vestiges cultuels et culturels de notre pays, ne deviennent des mosquées, comme ce fut le cas à Graulhet (Tarn), il n’y a qu’un pas. Sera-t-il bientôt franchi ? Seule une mobilisation des Français, et des catholiques en première ligne, pourrait inverser la tendance. »

    de Clémence de Longraye
    sur BVoltaire

  • Pour le très médiatique démographe François Héran, il n’y a pas de « tsunami migratoire » et « la France est très loin d’avoir pris sa part »

    Publié par Guy de Laferrière le 02 mars 2023

    Il n’y a pas de «tsunami migratoire», et la France n’est pas un pays si attractif pour les étrangers. Le démographe, professeur au Collège de France, démonte les clichés et enjoint les politiques qui se pencheront bientôt sur la nouvelle loi immigration à faire de même.

    […]

    Comment expliquez-vous l’obsession pour l’immigration, de la droite à l’extrême droite ? C’est une obsession récurrente depuis deux siècles. Par temps de crise, l’autre est de trop. De nos jours, pourtant, les immigrés ne sont pour rien dans le dérèglement climatique, la crise énergétique, la guerre en Ukraine, l’inflation, mais il se trouve toujours des marchands de peur pour raviver cette vieille hantise. Avec des variantes. Eric Zemmour était totalement convaincu, et c’était son erreur, que les Français partageaient sa détestation de l’immigration. D’où sa promesse pathétique de l’abolir de façon rétrospective en créant un «ministère de la Rémigration». Marine Le Pen a fait de ce thème un usage plus tactique. Quand ce n’est plus payant, elle est tout à fait capable de le mettre en retrait au profit du pouvoir d’achat comme lors de la dernière campagne présidentielle. Quant à la droite LR, elle s’est enfermée dans la surenchère des primaires visant un noyau dur de militants. A l’en croire, les gouvernements précédents – ceux de droite compris! – n’auraient rien fait contre la montée de l’immigration, par manque de «courage». Ils prétendent qu’«on n’a pas essayé la fermeté». Comme si les 20 lois votées sur le sujet depuis trente ans (par la droite et par la gauche) n’avaient pas cessé de durcir à outrance la politique migratoire.

    Vous assurez que la migration progresse de façon continue, quelle que soit la majorité poli- tique.

    Après avoir stagné dans les années 1974 à 2000, la part des immigrés, toutes origines confondues, n’a cessé de progresser dans la société française. C’est un phénomène général : elle a progressé de 67% dans le monde depuis l’an 2000. On retrouve cette tendance lourde dans tous les Etats de droit européens, et il est vain d’imaginer que la France puisse y échapper. Cela dit, la progression observée en France reste modérée par rapport à la pression mondiale: moins de 40% depuis 2000.

    […]

    La droite LR hurle à l’appel d’air dès qu’elle entend parler de régularisations. C’est raisonner à courte vue, car si l’on ferme toute voie de régularisation, cela augmentera le nombre d’irréguliers en France au lieu de le réduire, et ce au détriment de l’ordre public qu’on prétend défendre. A mon sens, la gauche devrait saisir l’occasion de conforter les passerelles qui permettent de légaliser certaines situations de fait, par exemple en inscrivant dans la loi le contenu de la circulaire Valls de 2012.

    […]

    Présenter l’immigration comme étant un facteur qui met fin à la continuité historique, c’est puéril. C’est d’ailleurs une formulation euphémisée du «grand remplacement». Il y a une série de variants littéraires un peu chics, cités par Ciotti, Le Pen ou Finkielkraut, autour de ce thème. L’objectif de ces formules – «envahissement», «submersion», «invasion», «grand remplacement» – n’est-il pas finalement de déshumaniser la migration ? C’est certain.

    […]

    La notion même de l’identité française n’a cessé de s’élargir au fil des générations, elle continuera de s’étendre à l’avenir, en incluant les patronymes de toutes origines. […]

    Libération via fdesouche