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gendarmerie - Page 2

  • Fichage républicain

    Publié par Guy Jovelin le 07 mai 2022

    Fichage républicain

    La police et la gendarmerie pourront ficher les opinions politiques, appartenances syndicales et données de santé au nom de la sûreté de l’État, a confirmé lundi le Conseil d’État, rejetant les requêtes de syndicats qui dénonçaient la “dangerosité” de ces fichiers. La plus haute juridiction administrative a considéré que les trois décrets contestés, qui élargissent les possibilités de fichage, ne portaient pas une atteinte disproportionnée à la liberté d’opinion, de conscience et de religion ou à la liberté syndicale.

    Les décrets, publiés le 4 décembre après un avis favorable du Conseil d’État, autorisent policiers et gendarmes à faire mention des “opinions politiques”, des “convictions philosophiques et religieuses”, et de “l’appartenance syndicale” de leurs cibles, alors que les précédents textes se limitaient à recenser des “activités”. Identifiants, photos et commentaires postés sur les réseaux sociaux y seront aussi listés, tout comme les troubles psychologiques et psychiatriques “révélant une dangerosité particulière”. Outre les personnes physiques, les “personnes morales”, telles que les associations, sont également visées.

    Les catholiques savent déjà ce qu’est le fichage.

     

    Source : lesalonbeige

  • le Dr Jean-Paul Théron, qui soignait ses patients à l’ivermectine, interpellé et placé en garde par la gendarmerie

    Publié par Guy Jovelin le 23 septembre 2021

    Dans la vidéo ci-dessous, les cris de douleur du Dr Théron n’arrêteront pas les gendarmes. L’homme sera transporté au Centre hospitalier de Taaone après une détresse respiratoire déclenchée par son arrestation.

    Le maire de Paea, Anthony Géros, ne comprend pas toute cette violence « De là à traîner un docteur, comme ça, par terre, c’est quand même assez surprenant des officiers de police judiciaire. »

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1440196737369399298

     

     

    A l’origine de cette violence

    A compter du 30 juillet 2021, un confinement a été appliqué, avec des mesures sanitaires et réglementaires plus ou moins loufoques. Limitation des rassemblements de plus de 20 personnes, interdiction des combats de coqs… Vous pouvez voir la liste . L’effet bienfaisant ne s’est pas fait attendre. Dès le lendemain les décès de covid sont montés en flèche jusqu’au 28 août. Depuis, la courbe des décès retombe.

    Soigner : un délit

    Le centre médicalisé municipal de Paea est une structure alternative aménagée hors du schéma habituel, sans avis des autorités qui planifient la carte sanitaire.  Le 8 septembre 2021 ce centre a reçu la visite de l’Agence de Régulation de l’Action Sanitaire et Sociale, pour un contrôle. Le conseil de l’ordre a prévenu le maire de Tavini, Tony Géros, que son centre médical était menacé de fermeture, s’il continuait à soigner les malades du covid, et a rappelé que les thérapies proposées dans le centre de Paea « ont été contestées par les scientifiques ». « Dans cette période exceptionnelle, comme en temps normal, le Conseil de l’ordre des médecins, autorité régulatrice de la profession, ne laisse aucun manquement à la déontologie imputable à un médecin impuni », indique l’Ordre des médecins.
    Le syndicat des médecins libéraux présidé par le Dr Didier Bondoux se range à l’avis du Conseil de l’ordre : « Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas de traitement de la Covid. On va insister là-dessus, il n’y en a pas. »

    La suite sur lemediaen442

  • Témoignage : de la dictature comme elle vient

    Publié par Guy Jovelin le 12 avril 2021

    De Jeanne Capel :

    Ce dimanche 11 avril 2021 vers 11h15, alors que la messe touche à sa fin, un individu s’introduit dans l’église de Ch…, aux confins de l’Aisne. Portant une veste beige et des rangers, l’homme photographie l’assemblée, se porte à ma hauteur, prend de nouveaux clichés puis se fond dans l’assistance.

    La célébration terminée, j’ajuste mon masque pour franchir le porche. Alors que j’avance vers ma voiture, je suis interpelée par le même individu qui arbore désormais un brassard de gendarmerie ! Dans l’échange qui suit, j’apprends qu’on me reproche de n’avoir pas toujours porté le masque pendant l’office et que je serai sanctionnée. Surtout, je comprends que l’opération de gendarmerie, menée par quatre militaires, me visait personnellement, dans le cadre d’un programme de surveillance et d’intimidation qui dure depuis plus d’un an.

    En effet, le 25 mars 2020, aux premiers jours du confinement du printemps de cette année-là (qu’on n’osait pas encore qualifier de « premier confinement »), j’avais avec ma famille déployé une large banderole sur la façade de notre maison, située au centre du village, pour dire « Non à la dictature sanitaire ! ». Cet aimable truisme (car qui peut être favorable à une dictature, fût-elle sanitaire ?) nous avait valu plusieurs visites de gendarmes et quelques appels d’édiles locaux : nous « agacions en haut lieu »…

    Quelque part dans l’Aisne, le 25 mars 2020

    Rappelons qu’à l’époque, en France, le port du masque était généralement déconseillé plutôt qu’obligatoire, sa vente étant même interdite au grand public. C’est donc bien le foisonnement, l’instabilité et l’incohérence des obligations et des interdits de toute nature que nous entendions dénoncer alors, et l’intrusion dans nos vies qu’ils supposent, par un gouvernement manifestement décidé à dicter nos conduites dans leurs moindres détails plutôt qu’à préserver les libertés publiques.

    Un an plus tard, il faut confirmer le constat et nous venons de redéployer notre banderole.

    Car c’est bien pour punir ma dissidence, et non un acte, qu’on s’en est pris à moi ce matin. Pourquoi en effet, commettre avec préméditation ce double viol ? Celui d’un sanctuaire, contre une jurisprudence centenaire et les usages les mieux établis, mais aussi celui de ma conscience, pourtant protégée formellement par la réglementation sur la pratique des rites religieux en période d’urgence sanitaire ? Le message est pour moi parfaitement clair : dès lors que vous êtes identifié comme « récalcitrant », dixit le gendarme qui m’a interpelée, le pouvoir se donne contre vous tous les droits et ne vous en reconnaît plus aucun, même (ni surtout !) les plus sacrés.

     

    Dans l’Aisne, le 11 avril 2021

    Hasard ou prémonition, nous avions revu hier en famille le chef d’œuvre de Jean-Pierre Melville, L’Armée des ombres. Si comparaison n’est pas raison, l’Histoire a ses permanences que la période actuelle fait resurgir en mode mineur. Dans ma dissidence assumée, je n’attends donc rien des forces de l’ordre, qui obéissent aux ordres quels qu’ils soient ; ni de la justice, dont le Conseil d’État a théorisé, dès l’Après-Guerre, son incapacité à garantir les libertés contre un pouvoir autoritaire ; et pas davantage hélas des hommes en général qui, par peur, jalousie parfois, ignorance ou intérêt se font si souvent les supplétifs de toutes les nomenklaturas.

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    Mais alors que, depuis une heure à peine, la banderole flottait à nouveau sur notre maison et que je terminais ces quelques lignes, on sonna à ma porte. Ce n’était pas (encore) les gendarmes mais une voisine. Tout sourire, elle nous portait un pain qu’elle venait de cuire, pour nous remercier d’entretenir publiquement une lueur de liberté. Nous nous embrassâmes et devisâmes longuement. Quoi qu’il advienne, l’essentiel sera sauf !

    Jeanne CAPEL (un pseudonyme) vit dans l’Aisne. Elle est professeur de Latin et d’Espagnol. En 2020, elle a démissionné de son poste d’enseignante en région parisienne pour ne pas devoir imposer le port du masque à ses élèves.

     
     
    Source : lesalonbeige
  • Mais qui a dit que les forces de sécurité intérieures n’étaient pas assez formées ?

    Publié par Guy Jovelin le 30 mars 2021

    Mais qui a dit que les forces de sécurité intérieures n’étaient pas assez formées ?

    La gendarmerie a visiblement le temps de former ses gendarmes aux violences dans les couples LGBT :

    Christophe Desportes-Guilloux lance à l’adresse de la salle : «Vous avez face à vous une personne qui s’appelle Robert, mais qui a le sexe féminin inscrit sur sa carte d’identité, comment vous l’appelez ?» Une voix glisse : «C’est compliqué…» D’autres proposent, de concert : «On lui demande : “Comment voulez-vous que je vous appelle ?”»

    Face à 25 polos bleu ciel assis à des tables individuelles, le référent «Prévention des discriminations anti-LGBT+» du Groupe action gay et lesbien du Loiret (GAGL45) fait le point sur des concepts liés au genre, au sexe, à l’orientation sexuelle. C’est la quatrième fois qu’il fait le trajet (…) pour former des gendarmes aux violences conjugales dans les couples lesbiens, gays, bis et trans (…) »

     

    Source : lesalonbeige

  • Quimper : 3 dealers venus de Massy avaient fui la gendarmerie à 170 km/h à contre sens dans une voiture volée. Ils sont relaxés suite à un problème de procédure

    Publié par Guy Jovelin le 10 février 2021

    Le 5 janvier 2021, vers 1 h 25, les gendarmes de Pont-l’Abbé constatent qu’une Mégane Renault noire s’engage à vive allure dans le rond-point pour prendre la Transbigoudène, direction Quimper. Course-poursuite sur la voie express : les fuyards foncent à 170 km/h dans une voiture volée. Au niveau de l’échangeur L’Avantage, elle fait subitement demi-tour sur la voie express et prend à contresens la direction de Pont-l’Abbé. (…)

    Au tribunal, ils nient tout, jonglent avec les versions, inventent des histoires à dormir debout. Comme des vrais trafiquants. L’expérience en moins. Face à ce “tissu de mensonges”, la procureure Béatrice Nectoux requiert dix-huit mois d’emprisonnement à l’encontre du plus âgé et une amende de 150 €, un an ferme contre les deux autres, le maintien en détention des trois et l’interdiction de séjourner dans le Finistère et le Morbihan pendant cinq ans.

    Coup de théâtre en fin de procès : la présidente, Béatrice Dupuis, après avoir instruit le dossier, accorde finalement l’exception de nullité soulevée quelques heures plus tôt par Me Elma Kraisnik, l’avocate du plus âgé. Pour elle, la géolocalisation de son client est “illégale. La demande doit être faithttps://www.fdesouche.com/2021/02/10/quimper-3-dealers-venus-de-massy-avaient-fui-la-gendarmerie-a-170-km-h-a-contre-sens-dans-une-voiture-volee-ils-sont-relaxes-suite-a-un-probleme-de-procedure/e par décision écrite et motivée du procureur. Or, ça a été fait par téléphone. C’est une atteinte grave aux libertés individuelles”. Le tribunal joint le dossier au fond, l’instruit, et relaxe les trois prévenus après trois heures de procès. Surréaliste.

    Ouest France via fdesouche