Vent de panique, mouvement de stupeur, on ne sait pas trop comment qualifier le énième rappel à la réalité que vient de se prendre le Gouvernement. Il y aurait des islamistes dans les prisons françaises et ces derniers auraient des envies de meurtres sur le personnel pénitentiaire ! La double agression à la prison d’Alençon – Condé-sur-Sarthe (Orne), ce mardi 5 mars, a finalement débouché sur la mort d’une islamiste, mais son mari d’agresseur va continuer de couler des jours heureux en prison au milieu de codétenus prêts à se radicaliser et de surveillants à poignarder. Bienvenue dans les prisons françaises !
La rédaction de 24 heures actu serait presque stupéfaite des événements qui se sont déroulés à la prison d’Alençon – Condé-sur-Sarthe. Un détenu radicalisé aurait été découvert au milieu de ses codétenus. Un détenu « marié religieusement » qui aurait profité de la visite de sa compagne pour se procurer des armes contendantes et les planter dans le corps de deux de ses gardiens. Une scène qui dérange par une violence qu’on aurait pu croire réservée aux seules rues de France où la plupart des islamistes courent toujours, un projet d’attentat en tête.
La prison, un lieu difficile où (sur)vivre pour le personnel pénitentiaire
Il y a dans nos rues énormément d’islamistes, de radicalisés, d’admirateurs de l’Etat islamique, appelez-les comme vous voudrez. Il y en a aussi quelques uns en prison. La faute à un juge qui a un peu trop suivi la loi à la lettre. Celui qui a condamné Michaël Chiolo à 30 ans de réclusion criminelle pour avoir torturé et massacré un homme de 89 ans ne se doutait peut-être pas que l’assassin n’en avait pas terminé avec sa folie meurtrière. Ce que tous les acteurs du procès savaient pourtant est que ce Chiolo était à l’époque très religieux. Un chapelet à la main, il tournait son regard vers La Mecque… A croire qu’il n’a pas reçu la foi la plus tranquille car malgré sa religiosité, il a arraché la vie à un quasi-nonagénaire dans des conditions monstrueuses.
Arrivé en prison, il s’est fait des amis dont un certain Cherif Chekatt, le futur auteur de l’attentat meurtrier de Strasbourg (novembre 2018). Deux compères islamistes qui ont continué d’échanger une fois Chekatt libéré et donc libre de tuer dans les rues de France. Un destin qu’aurait pu avoir Chiolo, mais la volonté de tuer au nom d’Allah était trop forte alors sa compagne lui a ramené du matériel pour qu’il puisse faire périr deux gardiens de prison. Ils ne seront « que » blessés et auront le droit à un traumatisme psychologique à vie. Un islamiste prosélyte (redondance) libre de ses mouvements au milieu de tous les autres détenus, à qui ont donne un droit de visite maritale, c’est beaucoup de libertés pour un homme assoiffé de sang !
Et là notre chère ministre de la Justice débarque et se rend compte qu’il y a peut-être des « failles » et qu’une « inspection » doit faire la lumière sur toute cette affaire. Belloubet fait semblant de ne pas voir un passé pas si lointain. L’année dernière, un autre détenu islamiste avait tenté de tuer trois gardiens. Malgré les mouvements de colère des personnels de la pénitentiaire, rien n’a changé et rien ne changera non plus cette fois. Les surveillants sont condamnés à jouer le rôle de cibles pour des islamistes qui ne peuvent pas attendre leur prochaine sortie pour s’adonner à leurs envies de meurtre. Pas étonnant que les candidats à cette fonction ne se bousculent pas. Etre payé moins de 1 500 euros par mois pour éviter les coûts de couteau, autant ne pas traverser la rue comme l’exige l’autre.
Source : 24heuresactu