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lyon - Page 6

  • Quartier de la Guillotière à Lyon : à Mazagran, les dealers font la loi, les riverains vivent reclus

    Publié par Guy de Laferrière le 03 novembre 2022

    « Je vis l’enfer ». Voici comment Kévin*, 52 ans, perçoit son quotidien depuis des mois. Installé rue Jangot avec son chien Mike, sa fenêtre donne sur l’aire de jeux de la place Mazagran. À son plus grand désarroi : « On y voit des deals, des rixes, des hommes dans des états seconds, sans parler du bruit insupportable des enceintes ». Bref, « c’est un cauchemar ».

    Pour s’en rendre compte, direction son appartement. Il nous accueille aux côtés de Martine*, une autre membre du collectif « Vivre Mazagran ». Installé en 2016, le quinquagénaire célibataire se souvient à quel point il était « ravi de ne pas avoir de vis-à-vis ». Quatre ans plus tard, c’est la Bérézina : « Cela coïncide avec l’arrivée de nouveaux guetteurs en septembre dernier ».

    (…)

    www.leprogres.fr via fdesouche

  • « Je veux déménager » : à Lyon, Mélanie, régulièrement harcelée par des zonards à La Guillotière, témoigne de son calvaire. « Je leur dis qu’ils ont un comportement animal et me répondent que je suis raciste »

    Publié par Guy de Laferrière le 31 octobre 2022

    Mélanie rentre des courses dans le 7e arrondissement de Lyon, près de la Guillotière, mardi 25 octobre. En bas de chez elle, des hommes traînent. Ils vont la harceler violemment.

    Mélanie a vécu une terrible situation en rentrant de ses courses à 17h15, mardi 25 octobre. Alors qu’elle veut rentrer à son domicile, des hommes corpulents et alcoolisés traînent au pied de son immeuble, situé à Lyon dans le 7e arrondissement, proche de la Guillotière. Ils commencent à la harceler. Elle leur répond. Ils l’insultent… la situation dégénère.

    Un groupe de sept hommes l’encerclent

    Mélanie s’est confiée à actu Lyon, quelques jours après les faits. Elle contextualise : « Ce sont souvent des clients du bar et du coiffeur qui traînent en bas de mon immeuble. Souvent, ils sont alcoolisés. » Régulièrement, elle est victime de harcèlement, de remarques sur sa tenue… « J’en viens à me demander si je m’habille correctement. »

    (…) « Avant de rentrer chez moi, je rétorque « fermez votre gueule »! » Les insultes et les menaces à son encontre ont commencé à pleuvoir : « Sale chienne, sale pute… tu vas voir… » Mélanie poursuit son témoignage : « Je commence à avoir les larmes qui montent. Je leur dis qu’ils ont un comportement animal et me répondent que je suis raciste. »

    La police n’envoie personne : « Le flic me prend pour une hystérique »

    « J’ai eu un policier aberrant au téléphone. Il me dit qu’il ne comprend pas si je suis vraiment en danger ou non. Je viens de me faire harceler, un homme a voulu me frapper… Je lui demande d’envoyer quelqu’un mais il n’envoie personne. Il me dit de me calmer, de rentrer chez moi et d’aller porter plainte. J’ai l’impression que le flic me prend pour une grosse hystérique. Je lui dis que le problème ce n’est pas moi… »

    (…) C’est la boule ventre et accompagnée de son conjoint que la jeune femme de 29 ans a réussi à ressortir de chez elle. « J’avais peur de les recroiser. » Pour le couple, la situation devient insupportable. « Depuis le déconfinement, c’est de pire en pire. Avec mes amies, on a l’impression que Lyon, c’est devenu Marseille. En plus, on ne peut pas compter sur la police. »

    Mélanie avoue ne jamais sortir seule de chez elle le soir. « J’évite carrément des secteurs. Je ne suis pas passée par la Guillotière depuis deux ans. » Dans sa rue, c’est pire que tout. Bagarres, soirées bruyantes et alcoolisées au bar d’en face. Elle n’en peut plus : « les hommes pissent dans ma rue et quand j’arrive ils se retournent » pour lui monter leur sexe…

    « J’ai acheté ici, j’aime mon appartement mais le cadre se dégrade trop. Je veux déménager, on a commencé les recherches. » Une semaine auparavant, elle s’était déjà fait suivre dans la rue… « Heureusement, j’avais mon chien avec moi ». Il faut savoir que Mélanie a posé deux mains courantes. « On m’a déjà craché dessus en bas de chez moi ». Un enfer qui ne peut plus durer pour elle et son conjoint.

    Actu.fr via fdesouche

  • Lyon : l’extrême-gauche se mobilise contre les OQTF et les centres de rétention administrative pour migrants clandestins délinquants qu’ils qualifient de “prisons racistes”

    Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2022

    Alors que l’extrême droite gagne du terrain partout en Europe nous pensons qu’il est urgent de repenser une approche politique sérieuse de l’antifascisme comme une lutte stratégique offensive efficace et que la lutte contre les CRA devrait se situer en bonne place dans l’ordre des priorités de toutes celles et ceux qui prétendent lutter contre le fascisme.

    C’est dans l’idée d’entamer cette dynamique et de continuer à visibiliser et dénoncer ces institutions que, dans la nuit du 14 au 15 octobre, nous avons effectué plusieurs graffitis dans la zone de l’aéroport Saint-Exupéry aux alentours du CRA de Lyon.

    Rebellyon via fdesouche

  • La Croix-LGBT

    Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2022

    La Croix-LGBTLa Croix-LGBT

    Ils salissent tout :

    C’est une première en France, votée le 20 septembre à l’unanimité, et sous les applaudissements du conseil municipal de Lyon, majorité et oppositions comprises. Une maison de retraite destinée aux seniors LGBT+ (lesbienne, gay, bisexuel, transgenre, intersexe) va être construite dans le 4e arrondissement.

    Lancée et gérée par une association, construite par la Croix-Rouge, cette maison de retraite d’un genre nouveau doit ouvrir ses portes en décembre 2024. […]

    via lesalonbeige

  • Relance du nucléaire : Lyon s’apprête à recueillir la manne

    Publié par Guy Jovelin le 09 octobre 2022

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    Si la relance du nucléaire ne fait pas le bonheur des Bretons – la Bretagne est le seul territoire du monde dont la population a refusé le nucléaire par trois fois, à Plogoff, au Pellerin près de Nantes et plus récemment au Carnet près de Paimboeuf – les lyonnais, eux, s’apprêtent à recueillir une part non négligeable des investissements annoncés.

     

    La Tribune de Lyon consacrait un dossier aux espérances lyonnaises en la matière :

    « Jean-François Debost, directeur général de Nuclear Valley, le seul pôle de compétitivité français labellisé par l’État, établi à Lyon et qui compte 330 membres, ne s’y trompe pas.

    « Un réacteur EPR2, c’est un investissement pérenne, très important pour le territoire où il est implanté. C’est 8,3 milliards d’euros d’investissement en direct, soit un peu plus de 20 milliards d’euros de retombées économiques sur tout l’écosystème. Ce sont dix années de projet avec 4 000 personnes concernées lors de la phase de construction. De la construction à la déconstruction, en passant par une longue période d’exploitation, un nouveau réacteur, c’est presque un siècle d’activité et donc d’emplois garantis sur le territoire qui l’accueille », se réjouit-il.

    En réalité, avant même ces annonces pronucléaires, le robinet avait déjà commencé à couler. « Nous avons 39 projets lauréats au volet nucléaire de France Relance en région Auvergne-Rhône-Alpes. Cela représente plus de 80 millions d’euros d’investissements directs soutenus à hauteur de 28,5 millions par l’État. En termes de retombées économiques directes et indirectes sur le territoire, cela représente plus de 200 millions. C’est considérable. »

    Sans oublier que le souhait du gouvernement de prolonger la durée de vie des centrales supposera de nouvelles visites décennales sur chaque réacteur. Or, pour être prêt le jour J, les travaux préparatoires à ces nouvelles visites décennales devront commencer… dans les mois qui viennent. « Et cela, sur les 14 réacteurs régionaux. Une activité qui va se superposer aux nouveaux EPR », pointe Jean-François Debost.

    D’ores et déjà, EDF va doubler ses effectifs à Lyon via notamment l’installation à Lyon Gerland, aux Jardins du Lou, de sa filiale partagée avec Framatome, Edvance.

    Tout cela alors que Framatome a installé ses nouveaux bureaux fin 2021 dans le parc Techsud de Gerland sur 27 500 m2 avec 1 300 salariés et la perspective de monter à terme à 1 750. Nuward — le projet de conception du « petit nucléaire modulable », le SMR — de son côté, est lauréat de 500 millions d’euros. Lui aussi va doubler ses forces.

     

    Source : medias-presse.info