Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

macron - Page 10

  • Mais qu’est donc allé faire Macron en Afrique ?

    Publié par Guy de Laferrière le 07 mars 2023

    Chaque fois que Macron va en Afrique, on attend quelque catastrophe. Et elle arrive.

    Hélas, il y va souvent.

    La semaine dernière, il est allé au Congo Kinshasa, au Congo Brazzaville et au Gabon.

    On croit savoir pourquoi au Congo Kinshasa : les Congolais avaient peu apprécié les relations incestueuses que Macron avait instaurées au début de sa présidence avec Paul Kagame, le dictateur du Rwanda, responsable de 4 millions de morts sur le territoire du Congo depuis 1977 et du pillage de ses ressources du Kivu.

    Macron est allé jusqu’à tendre la joue gauche au nom de la France quand Kagame accusait, sans le moindre fondement comme l’a montré une décision de justice récente, l’armée française de crimes contre l’humanité dans l’opération Turquoise (juin-septembre 1994), opération pacifique parrainée par l’ONU.

    Longtemps, les Congolais n’ont rien dit, ne serait-ce que parce que leur président Laurent Kabila, installé par Kagame, était sous la tutelle de ce dernier.

    Avec le nouveau président Felix Tshisekedi, les Congolais commencent à se réveiller. Et dans ce pays où la France était plutôt bien vue, ils n’étaient pas contents de ces accointances.

    Alors que Kagame se remet à envahir le Congo du Nord-Est, ce sentiment s’exaspère.

    Macron s’est d’abord fixé le but de le calmer.

    C’est mal parti. Une nouvelle fois, il leur a fait la leçon avec morgue : « Depuis 1994, vous n’avez jamais été capables de restaurer la souveraineté ni militaire ni sécuritaire ni administrative de votre pays. C’est une réalité. Il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur. »

    Ce disant, il oublie les innombrables interventions étrangères dans le Congo Kinshasa, dont celles de Kagame, qu’il a tant choyé.

    Il y a quelque temps, il avait sans doute été chargé par Washington de remettre dans le rang les Africains qui n’avaient pas voulu condamner les Russes à l’ONU.

    Il n’a rien trouvé de mieux que de les traiter collectivement de « lâches ». Comme si, sous tous les continents, le courage était d’être pro-occidental.

    Et c’est toujours comme cela que se passent ses voyages. Au début de son mandat, reprenant les poncifs de café de commerce, il avait appelé au Burkina Faso les Africains à réduire leur natalité : ingérence indiscrète et ignorance que la natalité était déjà en baisse en Afrique.

    L’ignorance, les mauvaises manières et surtout la personnalité narcissique et méprisante de l’intéressé sont violemment rejetées.

    Les repentances à répétition (encore récemment au Cameroun) n’améliorent pas les choses.

    Sous ces latitudes, on sait qu’un homme, un vrai, ne passe pas son temps à s’humilier.

    Les Africains dénoncent le néo-colonialisme mais, en réalité, ce qu’ils détestent chez nous, ce sont les évolutions libertaires de type woke, spécialement la théorie du genre et tout ce qui en découle.

    Nous les dégoûtons et ils nous méprisent ; ils pensent que nous sommes des décadents.

    Outre ces faits de base, les griefs sont aujourd’hui variables d’un pays à l’autre.

    Notre présence militaire a été jugée trop lourde au Mali et pas assez en Centrafrique.

    Nous n’avions aucun problème avec Kinshasa avant notre absurde collusion avec Kigali.

    Les autres pouvoirs occidentaux ne sont pas en reste, surtout ceux (États-Unis, Union européenne) qui ont voulu sous ces latitudes jouer les missionnaires LGBT.

    Le voyage au Congo-Brazza était de routine.

    On ne pouvait pas faire une visite au Congo ex-belge sans aller au Congo ex-français.

    Le présidant Denis Sassou Nguesso, venu au pouvoir pour la première fois en 1997, avait au début flirté avec le communisme mais est devenu ensuite notre meilleur appui dans la région.

    Pareil pour le Bénin.

    Des puissances comme la Russie et la Chine lassent vite sous les tropiques et les pays qui se sont laissés séduire se tourneront probablement, un jour, à nouveau vers nous.

    Macron visite aussi le Gabon. Belle récompense pour un pays, ex-fleuron de l’Afrique équatoriale française, qui vient de rejoindre le Commonwealth.

    Si le représentant de la France avait eu quelque dignité, il l’aurait battu froid.

    Pour que la France soit à nouveau admise en Afrique, il faut qu’elle offre vite un nouveau visage. Et pour que, en attendant, nos relations ne s’aggravent pas, par pitié que celui dont nous parlons n’y remette plus les pieds !

    Roland Hureaux, essayiste

     
  • Macron a remis la Légion d’honneur au milliardaire américain Jeff Bezos

    Publié par Guy de Laferrière le 23 février 2023

     
    Macron jeff Bezos

    Cérémonie fastueuse mais confidentielle, jeudi 16 février en fin d’après-midi au palais de l’Élysée : Emmanuel Macron a remis les insignes de la Légion d’honneur à l’Américain Jeff Bezos, 4e fortune mondiale (111,3 milliards de dollars fin 2022), de passage à Paris.

    L’événement, prévu depuis plusieurs semaines, ne figurait pas à l’agenda officiel et n’a été suivi d’aucun communiqué. L’Élysée avait-il peur d’un fâcheux télescopage le jour où des milliers de manifestants défilaient contre la réforme des retraites ? Seuls quelques invités triés sur le volet ont assisté à la réception. Beau joueur, le fondateur d’Amazon avait convié le patron de LVMH, Bernard Arnault, qui le devance désormais (1er, selon Forbes, avec 184,7 milliards de dollars).

  • Emmanuel Macron a remis la Légion d’honneur à Volodymyr Zelensky

    Publié par Guy de Laferrière le 09 février 2023

    lesmoutonsrebelles

     
    Le président de la République a remis cette décoration à son homologue ukrainien dans la nuit mercredi à jeudi, après un dîner de travail à l’Élysée.

    « Hommage à l’Ukraine et à son peuple. Hommage à toi, cher Volodymyr, pour ton courage et ton engagement », écrit Emmanuel Macron sur Twitter. Le président de la République, dans une vidéo postée sur le réseau social, remet à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky la légion d’honneur.

    « Le président de la République a élevé à la dignité de Grand’Croix de la légion d’honneur le président Zelensky. Il s’agit de la plus haute distinction qu’un président peut remettre à son homologue », indique l’Élysée à BFMTV.

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1623478512651755522

     

  • Macron et Zelensky : dernier tango à Paris

    Publié par Guy de Laferrière le 09 février 2023

    Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky sont arrivés ensemble au sommet européen à Bruxelles ce jeudi. La presse ne précise pas s’ils sont arrivés main dans la main.
    Hier, le président ukrainien avait fait un passage éclair à Londres puis avait dîné à Paris avec Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz auxquels il a à nouveau réclamé des livraisons d’avions de combat. Volodymyr Zelensky a passé la nuit à l’Elysée. Ce matin, Macron et Zelensky sont partis ensemble de la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, vers 8h30 pour arriver à 10h à Bruxelles.

    Zelensky insiste auprès des Vingt-Sept à Bruxelles, pour recevoir du matériel militaire.

    Devant la presse, Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont temporisé sur la question des avions mais ils ont promis de continuer à soutenir l’Ukraine, y compris militairement, « aussi longtemps que nécessaire », jusqu’à la « victoire ». Une débauche de milliards d’euros devrait donc prochainement arriver sur des comptes ukrainiens, pays parmi les plus corrompus de la planète.

    Pour faire patienter, entre la poire et le dessert, Emmanuel Macron a remis hier à Volodymyr Zelensky la Grand’Croix de la Légion d’honneur, plus haute distinction qu’un président français puisse décerner à son homologue. Faute de pouvoir faire défiler des chars Leclerc à Kiev, Zelensky pourra ajouter un ruban rouge à sa tenue de pseudo baroudeur.

     

    Source : medias-presse.info

  • Macron bientôt sans ses alliés du Modem ? Bayrou et onze autres anciens eurodéputés empêtrés dans des scandales financiers

    Publié par Guy de Laferrière le 01 février 2023

    François Bayrou, président du MoDem, et 12 autres anciens députés européens du parti centriste sont jugés en France pour avoir prétendument utilisé des fonds de l’UE pour payer les assistants de leur parti.

    En France, un nouveau scandale concernant le Parlement européen s’est ouvert. Lequel intervient au moment où l’institution strasbourgeoise est à son plus haut niveau d’impopularité sur le Vieux Continent après l’explosion du Qatargate.

    Le parquet de Paris a annoncé qu’il était prêt à ouvrir le procès contre le président du parti centriste MoDem François Bayrou, allié au président français Emmanuel Macron, de l’ancien ministre de la Justice et douze autres personnes. Ils sont soupçonnés de détournement de fonds publics ou de complicité dans l’affaire de l’emploi irrégulier d’assistants d’eurodéputés.

    Qui sont les eurodéputés mis en examen ?

    Plusieurs personnalités de la VIIe législature du Parlement européen seraient impliquées. Les faits litigieux remontent donc entre 2009 et 2014. Parmi les personnes citées dans l’enquête, se distinguent l’ancien ministre de la Justice Michel Mercier, en poste de 2010 à 2012 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, l’actuel sous-gouverneur de la Banque de France Sylvie Goulard, ainsi que Nathalie Griesbeck et Jean-Luc Bennahmias.

    Goulard a été députée européenne du MoDem de 2009 à 2017 et a été nommée par Emmanuel Macron et Edouard Philippe ministre de la Défense après les élections présidentielles de 2017. Cependant, elle n’a occupé le poste que pendant un mois dans le premier gouvernement Philippe. Elle a démissionné après avoir été mise en examen pour un dossier similaire à celui qui touche aujourd’hui Bayrou.

    Les politiciens centristes Jean-Luc Bennhamias et Nathalie Griesbeck, anciens eurodéputés du MoDem, ont été condamnés à rembourser respectivement 45 000 € et 100 000 € au Parlement européen pour une telle affaire. Puis la révélation médiatique a submergé le MoDem, qui en coalition avec Macron avait fait élire 42 députés. Désormais, sa tête pourrait même se retrouver en procès, précisément en raison des conséquences à long terme des enquêtes lancées en 2017.

    Un possible renvoi du Modem et de ses responsables devant le tribunal correctionnel pour « détournement de fonds publics » qui fragilise un peu plus le président Emmanuel Macron

    « Pour ceux qui ont été eurodéputés, le parquet veut un procès pour détournement de deniers publics », note le Nouvel Obs. « La décision finale sur la tenue d’un procès appartient au juge d’instruction qui instruit le dossier. Les parties peuvent désormais transmettre leurs observations à la Commission », alors que dans l’intervalle le préjudice est évalué à 1,4 million d’euros.

    Au fil des années, on a découvert que la « taupe » qui avait transmis l’information sur ce comportement à la presse et aux juges avait été, en mars 2017, l’ancienne eurodéputée du Front National d’alors, Sophie Montel, tandis qu’en juin 2017 Matthieu Lamarre, ancien assistant de Bennhamais, a déclaré en 2011 qu’on lui avait demandé de travailler à la fois pour le Parlement européen et le MoDem.

    Désormais, pour François Bayrou, le moralisateur arrosé, et les anciens eurodéputés, la perspective d’un procès s’ouvre du fait de la pérennité des investigations lancées en 2017. Et une nouvelle ombre plane sur le Parlement strasbourgeois et ses pratiques.

    Ce possible renvoi du MoDem et d’une douzaine de ses responsables devant le tribunal correctionnel pour « détournement de fonds publics » fragilise un peu plus le président Emmanuel Macron et sa majorité au moment où la situation intérieure et sociale est au plus mal. 

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info