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macron - Page 14

  • Macron et Zelensky : dernier tango à Paris

    Publié par Guy de Laferrière le 09 février 2023

    Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky sont arrivés ensemble au sommet européen à Bruxelles ce jeudi. La presse ne précise pas s’ils sont arrivés main dans la main.
    Hier, le président ukrainien avait fait un passage éclair à Londres puis avait dîné à Paris avec Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz auxquels il a à nouveau réclamé des livraisons d’avions de combat. Volodymyr Zelensky a passé la nuit à l’Elysée. Ce matin, Macron et Zelensky sont partis ensemble de la base aérienne de Villacoublay, près de Paris, vers 8h30 pour arriver à 10h à Bruxelles.

    Zelensky insiste auprès des Vingt-Sept à Bruxelles, pour recevoir du matériel militaire.

    Devant la presse, Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont temporisé sur la question des avions mais ils ont promis de continuer à soutenir l’Ukraine, y compris militairement, « aussi longtemps que nécessaire », jusqu’à la « victoire ». Une débauche de milliards d’euros devrait donc prochainement arriver sur des comptes ukrainiens, pays parmi les plus corrompus de la planète.

    Pour faire patienter, entre la poire et le dessert, Emmanuel Macron a remis hier à Volodymyr Zelensky la Grand’Croix de la Légion d’honneur, plus haute distinction qu’un président français puisse décerner à son homologue. Faute de pouvoir faire défiler des chars Leclerc à Kiev, Zelensky pourra ajouter un ruban rouge à sa tenue de pseudo baroudeur.

     

    Source : medias-presse.info

  • Macron bientôt sans ses alliés du Modem ? Bayrou et onze autres anciens eurodéputés empêtrés dans des scandales financiers

    Publié par Guy de Laferrière le 01 février 2023

    François Bayrou, président du MoDem, et 12 autres anciens députés européens du parti centriste sont jugés en France pour avoir prétendument utilisé des fonds de l’UE pour payer les assistants de leur parti.

    En France, un nouveau scandale concernant le Parlement européen s’est ouvert. Lequel intervient au moment où l’institution strasbourgeoise est à son plus haut niveau d’impopularité sur le Vieux Continent après l’explosion du Qatargate.

    Le parquet de Paris a annoncé qu’il était prêt à ouvrir le procès contre le président du parti centriste MoDem François Bayrou, allié au président français Emmanuel Macron, de l’ancien ministre de la Justice et douze autres personnes. Ils sont soupçonnés de détournement de fonds publics ou de complicité dans l’affaire de l’emploi irrégulier d’assistants d’eurodéputés.

    Qui sont les eurodéputés mis en examen ?

    Plusieurs personnalités de la VIIe législature du Parlement européen seraient impliquées. Les faits litigieux remontent donc entre 2009 et 2014. Parmi les personnes citées dans l’enquête, se distinguent l’ancien ministre de la Justice Michel Mercier, en poste de 2010 à 2012 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, l’actuel sous-gouverneur de la Banque de France Sylvie Goulard, ainsi que Nathalie Griesbeck et Jean-Luc Bennahmias.

    Goulard a été députée européenne du MoDem de 2009 à 2017 et a été nommée par Emmanuel Macron et Edouard Philippe ministre de la Défense après les élections présidentielles de 2017. Cependant, elle n’a occupé le poste que pendant un mois dans le premier gouvernement Philippe. Elle a démissionné après avoir été mise en examen pour un dossier similaire à celui qui touche aujourd’hui Bayrou.

    Les politiciens centristes Jean-Luc Bennhamias et Nathalie Griesbeck, anciens eurodéputés du MoDem, ont été condamnés à rembourser respectivement 45 000 € et 100 000 € au Parlement européen pour une telle affaire. Puis la révélation médiatique a submergé le MoDem, qui en coalition avec Macron avait fait élire 42 députés. Désormais, sa tête pourrait même se retrouver en procès, précisément en raison des conséquences à long terme des enquêtes lancées en 2017.

    Un possible renvoi du Modem et de ses responsables devant le tribunal correctionnel pour « détournement de fonds publics » qui fragilise un peu plus le président Emmanuel Macron

    « Pour ceux qui ont été eurodéputés, le parquet veut un procès pour détournement de deniers publics », note le Nouvel Obs. « La décision finale sur la tenue d’un procès appartient au juge d’instruction qui instruit le dossier. Les parties peuvent désormais transmettre leurs observations à la Commission », alors que dans l’intervalle le préjudice est évalué à 1,4 million d’euros.

    Au fil des années, on a découvert que la « taupe » qui avait transmis l’information sur ce comportement à la presse et aux juges avait été, en mars 2017, l’ancienne eurodéputée du Front National d’alors, Sophie Montel, tandis qu’en juin 2017 Matthieu Lamarre, ancien assistant de Bennhamais, a déclaré en 2011 qu’on lui avait demandé de travailler à la fois pour le Parlement européen et le MoDem.

    Désormais, pour François Bayrou, le moralisateur arrosé, et les anciens eurodéputés, la perspective d’un procès s’ouvre du fait de la pérennité des investigations lancées en 2017. Et une nouvelle ombre plane sur le Parlement strasbourgeois et ses pratiques.

    Ce possible renvoi du MoDem et d’une douzaine de ses responsables devant le tribunal correctionnel pour « détournement de fonds publics » fragilise un peu plus le président Emmanuel Macron et sa majorité au moment où la situation intérieure et sociale est au plus mal. 

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info

  • Il y a les paroles, et puis il y a les actes, après... Ou, plutôt, en l'occurrence, "il n'y a pas"...

    Publié par Guy de Laferrière le 31 janvier 2023

     

    Il y a les paroles, et puis il y a les actes, après... Ou, plutôt, en l'occurrence, "il n'y a pas"...

    Selon le Canard Enchainé du 25 janvier dernier, Macron a "pulvérisé la requête" du CEMA sur l'achat de chars et canons supplémentaires lors d'un conseil de défense en décembre. L'armée de Terre devra, jusqu'en 2040, "se contenter de 200 Leclerc rénovés".
     
    Et croiser les doigts pour le MGCS  ? (anglicisme pour "Main Ground Combat System"), ou : "Système Principal de Combat Terrestre" (quel charabia, inutile et grotesque !), projet d'armement franco-allemand qui était conçu pour remplacer les chars Léopard et Leclerc.
     
    La seule question est : le Canard dit-il vrai ? On attend avec impatience un démenti de l'Élysée, sinon cela voudra dire que, comme d'habitude, le Système et la République idéologique nous désarment...

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    Source : lafautearousseau

  • Si l’intelligence artificielle Chat GPT votait, ce serait pour Macron ou Mélenchon

    Publié par Guy de Laferrière le 27 janvier 2023

    Des chercheurs ont voulu savoir si l’outil d’intelligence artificielle avait des convictions politiques. C’est le cas. 

    Pierre-Henri Morand a découvert que derrière l’apparence de la neutralité des réponses, il y avait des convictions, des jugements, un sens du bien et du mal ; bref, tout ce qui fait la trame d’un système moral. « On s’attendait à le voir se positionner sur des options très médianes, mais ça n’est pas ce qui s’est passé. On l’a vu développer des avis très tranchés, par exemple en faveur de l’adoption par des couples homosexuels ou contre la peine de mort », explique Pierre-Henri Morand.

    Après cette batterie de tests, il apparaît nettement que ChatGPT n’est – en dépit de ses affirmations – ni neutre ni dépourvu de conviction, et, surprise, si l’on se réfère à la nomenclature de l’institut, le robot appartient à la famille des progressistes. Cette famille politique est, d’après l’inventeur du test, très favorable au multiculturalisme, à l’accueil des migrants, aux droits des minorités et très préoccupés par les enjeux écologiques. C’est une famille politique qui ne vote pour ainsi dire jamais à droite et encore moins à l’extrême droite. « Il a le profil d’un Californien libéral mainstream et pragmatique », explique Jean-Yves Dormagen, fondateur de Cluster 17 et auteur de ce questionnaire. Bref, si ChatGPT votait aux élections en France, il voterait comme quelqu’un de jeune, de diplômé, de cosmopolite, il voterait vraisemblablement Macron, Mélenchon ou Hamon.

    Le Point via fdesouche

  • En livrant des Leclerc à l’Ukraine, la France pourrait entamer ou même sacrifier la crédibilité de sa composante blindée

    Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023

    En livrant des Leclerc à l’Ukraine, la France pourrait entamer ou même sacrifier la crédibilité de sa composante blindée

    Après avoir cédé 18 canons Caesar et réduit de fait de 25% la capacité de l’artillerie française pour de nombreuses années, Emmanuel Macron s’est dit ouvert à faire don de chars Leclerc, seul blindé de l’armée française vraiment destiné au combat de haute intensité. Et le président fait cette annonce le même jour où il annonce une augmentation sans précédent du budget des armées françaises avec 410 milliards pour la période de 2024 à 2030. Le fameux “en même temps…” :

    C’est un véhicule de combat pour les armées modernes, l’un des meilleurs du monde, résume Stéphane Audrand. “Il combine les trois critères d’un char : mobilité, protection et puissance de feu. La conduite de tir est excellente. Le canon ne bouge pas, même en roulant à 50 km/h.” L’équipage n’est composé que de trois hommes, contre quatre pour les Abrams, grâce au chargeur automatique.

    Un escadron (une compagnie) compte trois pelotons de quatre chars et d’un char de commandement, soit 13 blindés. Au-dessus, un bataillon compte lui trois compagnies et d’un char de commandement, soit 40 blindés. Reste à savoir combien de véhicules la France devrait livrer pour espérer soutenir efficacement l’Ukraine. Un escadron de Leclerc est aujourd’hui présent en Roumanie, à des fins de dissuasion. En Ukraine, une telle unité pourrait avoir vocation “à répondre à des objectifs très spécifiques, mais sans aucune capacité d’absorber d’éventuelles pertes”, imagine Stéphane Audrand (…)

    Contrairement aux T-72 soviétiques, les chars occidentaux supposent “une formation de quatre à six mois” pour les effectifs concernés, insiste Stéphane Audrand. “Au vu de la pénurie de personnels ukrainiens, y compris de tankistes, est-ce que ça en vaut la peine ? Pour une quarantaine de chars, peut-être. Mais pour une douzaine ?” Pour être efficaces, les livraisons doivent être pensées à l’échelle du bataillon, selon lui. D’autant qu’un mélange des chars impose de dédoubler le soutien et la maintenance, afin de répondre aux caractéristiques respectives des blindés. Une opération complexe à gérer, voire contre-productive.

    Reste que les chars Leclerc sont rares : 406 exemplaires ont été produits pour la France et 388 pour les Emirats arabes unis. Ce contrat s’était d’ailleurs terminé avec pertes et fracas pour le fabricant, Nexter. Des coups de rabot successifs ont ensuite entraîné une réduction du parc de chars Leclerc, aujourd’hui limité à 220 unités. La France ne produit plus aucun Leclerc depuis 2008. Depuis 1990 et la chute des budgets de la défense, il ne reste à la France que 222 de ces chars, contre 1 500 chars lourds il y a vingt ou trente ans, souligne sur franceinfo l’ancien colonel Peer de Jong, vice-président de l’institut de formation Themiis et spécialiste de géopolitique.

    Par ailleurs, une première cinquantaine d’unités sont en cours de modernisation (de 2021 à 2024), dans le cadre du programme Scorpion des armées. Les 18 premières unités seront livrées en fin d’année, mais cette mise à jour réduit encore le nombre de blindés actuellement disponibles.

    Le plus problématique, c’est qu’aucune solution de repli n’est prévue avant de longues années. Le projet franco-allemand MGCS, dont l’objectif est de remplacer les Leclerc et les Leopard 2, n’aboutira pas avant 2040, dans un scénario optimiste. A court terme, en résumé, les éventuels dons seront synonymes d’abandon (…)

    Les 190 autres Leclerc, placés en “stockage longue durée”, ne sont plus opérationnels en l’état“Ce parc est aujourd’hui à des niveaux divers de décrépitude, commente Stéphane Audrand. Et il est en voie de cannibalisation, pour réutiliser les pièces détachées. Il faudrait un effort industriel coûteux, sur plusieurs années, pour inverser la tendance”.

    Si la France veut conserver une composante blindée, elle ne donne pas ses Leclerc. Si elle veut faire pression sur l’Allemagne et faire un coup politique, elle peut en donner une douzaine et survivre. Mais si la France souhaite privilégier l’Ukraine, elle doit en donner 40 ou 50″, résume Stéphane Audrand.”

     

    Source : lesalonbeige