Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

macron - Page 15

  • Quand Macron invite à déjeuner des “journalistes” pour leur distiller la bonne parole

    Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023

    telechargement-1-230x180.jpg

    Quand Macron invite à déjeuner des “journalistes” pour leur distiller la bonne parole

    Si cela se passait en Russie et que Poutine convoquait au Kremlin les principaux journalistes des grands médias, ces mêmes journalistes et éditorialistes y consacreraient leurs émissions et crieraient au scandale. Mais ils ne se rendent même plus compte qu’ils sont devenus les porte-paroles de la pensée unique et de la propagande du gouvernement (source):

    Il était censé rester secret, c’est raté. Le déjeuner entre Emmanuel Macron et des journalistes politiques français suscite la polémique chez nos voisins. Le président a invité des éditorialistes réputés pour leur “distiller la bonne parole”, des éléments de langage destinés à traiter la controversée réforme des retraites. Edwy Plenel, à la tête du célèbre média d’investigation Mediapart, dénonce un “journalisme de gouvernement”.

    Un repas compliqué à digérer. Mardi 17 janvier, soit deux jours avant une importante mobilisation contre la réforme des retraites en France, Emmanuel Macron reçoit une dizaine de journalistes politiques influents à l’Élysée. Au menu? Eléments de langage.

    “Une rencontre en toute discrétion. On y retrouve Guillaume Tabard (Figaro), Dominique Seux (France Inter et des Echos) ou encore Nathalie Saint-Cricq (France Télévisions)”, apprend-on sur le plateau de “C médiatique”.

    Conviés 24 heures avant le déjeuner, les journalistes semblent être invités dans un but bien précis. “L’objectif de l’Élysée, c’est qu’Emmanuel Macron distille la bonne parole, donne lui-même les éléments de langage aux dix journalistes les plus influents de la presse parisienne afin que la parole présidentielle infuse dans l’opinion et pourquoi pas l’influence”, poursuit la journaliste Eve Roger, faisant écho à des révélations du média Politico.

    Le résultat de cet échange informel ne tarde pas à perler dans les différents médias. “Macron ne croit pas à ‘la victoire de l’irresponsabilité’”, découvre-t-on en tête d’un article de France Inter. “Idem dans ‘La matinale du Monde’”, poursuit Eve Roger qui relève également un discours de Benjamin Duhamel utilisant un “vocabulaire identique” sur le plateau de BFMTV. “Dans tous les cas, les journalistes prennent des libertés avec la vérité, ce qui ne manque pas de poser des questions éthiques”, commente la journaliste, des propos relayés par Pure Médias.

    “Le déjeuner confidentiel à l’Élysée d’éditorialistes des médias, qui ont tous accepté de taire cette rencontre avec le président tout en reprenant ses éléments de langage, illustre ce ‘journalisme de gouvernement’ contre lequel nous avons créé ‘Mediapart’”, regrette le journaliste Edwy Plenel.

    Et pur comprendre l’influence que peuvent avoir ces 10 journalistes, voici juste un petit exemple de l’influence que peut avoir Nathalie Saint-Cricq quand on connait un peu ses ramifications familiales :

    Source : lesalonbeige

  • Emmanuel Macron doit arrêter de se comporter en groupie de Zelensky et en premier ennemi de Poutine.

    Publié par Guy de Laferrière le 06 janvier 2023

    Emmanuel Macron, avec la grandiloquence de l'homme prétentieux qu'il n'arrive pas à cesser d'être, a déclaré envoyer au nom de la France des chars de combat légers, "jusqu'à la victoire, jusqu'au retour de la paix en Europe, notre soutien à l'Ukraine ne faiblira pas."
    Président d'une France qui crève de l'immigration et de l'européisme énergétique, Emmanuel Macron semble disposer d'un compte illimité pour arroser l'Ukraine d'aides, de "défense aérienne" et autres matériels et personnels (on a des soldats stationnés en Pologne, on se demande bien pourquoi...), mais cet argent magique n'appartient pas au squatteur de l’Élysée, c'est de l'argent volé aux Français à qui on demande de se serrer la ceinture.
    Nous n'oublions pas nos frères catholiques de Galicie que les orthodoxes aimeraient mater, mais nous n'oublions pas non plus que le régime de Kiev était universellement reconnu comme l'un des plus corrompus avant le déclenchement de la guerre, c'est pourquoi la position de la France à l'Est doit être la même que pour le reste du monde : action en faveur de la paix et protection des catholiques. Cependant, l'action pour la paix ne peut pas se faire en surenrichissant des oligarques corrompus ni en surarmant un camp dans un conflit entre blancs.
    Enfin, Emmanuel Macron doit arrêter de se comporter en groupie de Zelensky et en premier ennemi de Poutine, c'est un jeu de rôles ridicule qui nous a coûté le peu de forces économiques qui nous restaient et qui coûtera demain, si l’Élysée s'entête à faire la guerre à la Russie, le sang des Français.
    Le Parti de la France réclame de ses vœux les plus chers la paix entre Européens, et dénonce le jusqu'au-boutisme macroniste qui plombe notre pays du haut des dorures élyséennes.
     
    Bruno Hirout - Secrétaire général du Parti de la France
     
    Peut être une image de 2 personnes, personnes debout et plein air
     
     
  • Ne pas politiser le sport, disait-il…

    Publié par Guy de Laferrière le 20 décembre 2022

    Emmanuel Macron a souvent eu des gestes, disons embarrassants pour ceux qui étaient forcés de les observer – à commencer par les Français « de base » que nous sommes.

    On se souvient de ses selfies avec des repris de justice faisant un doigt d’honneur ou de la fête de la musique à l’Élysée.

    Il vient de remettre le couvert avec l’équipe de France de football au Qatar.

    Ses « papouilles » à Kylian Mbappé, qui ne le regardait même pas, ont été assez déplaisantes à regarder.

    D’abord, parce que l’on se dit que ce n’est pas exactement la mission d’un chef de l’État.

    Ensuite, parce que les précédents que j’évoquais plus haut laissent un sentiment de malaise.

    Mais aussi, et peut-être surtout, parce que l’on ne peut se défendre de l’idée que ces gestes sont une tentative de récupération politique.

    Il est bien connu que souvent les sportifs – et tout spécialement, en l’occurrence, Kylian Mbappé – ont une cote de popularité assez élevée.

    Il semble assez humain que les politiciens (spécialement quand ils sont aussi détestés que Jupiter) tentent d’en profiter – par une application assez originale de la théorie du « ruissellement » naguère professée par Emmanuel Macron. Et la pratique est aussi ancienne que le sport lui-même !

    Cependant, en l’occurrence, cette récupération est assez mal venue.

    En premier lieu, parce qu’elle survient après un solennel appel du même Emmanuel Macron à ne pas « politiser le sport » – refusant que les questions de droits sociaux des travailleurs ou de climat, souvent évoquées notamment par l’extrême gauche (dont le président est otage, faute de majorité à l’Assemblée), ne perturbent la coupe du monde au Qatar.

    En d’autres termes, « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». C’est-à-dire exactement ce qui exaspère à juste titre les citoyens qui y voient un « deux poids, deux mesures ».

    Mais aussi parce que les hasards du calendrier ont fait que le scandale de corruption de députés européens par le Qatar a éclaté pendant la coupe du monde qui mettait l’émirat sous le feu des caméras.

    Or, chacun se doute que le scandale va beaucoup plus loin que les quelques noms de députés ou d’ONG déjà dévoilés. Et que l’attribution de la coupe de monde (qui remonte à 2010) est loin d’être le seul sujet de corruption possible. En particulier, dans le contexte de crise énergétique actuelle, il n’est guère difficile d’imaginer de quoi pourraient parler en ce moment corrupteurs qataris et corrompus européens, si l’on se souvient que le Qatar dispose des troisièmes réserves mondiales de gaz (derrière la Russie et l’Iran, avec lesquels les sanctions nous interdisent de commercer) !

    Emmanuel Macron aurait donc pu s’abstenir de son injonction à ne pas politiser le sport, si c’était pour faire pire que ses concurrents politiques (en cette matière en soi assez futile).

    Comme en matière de fausses nouvelles, la Macronie semble exiger un monopole de la récupération politicienne !

    Tout cela donne une sensation assez désagréable de fausseté qui ne contribuera certes pas à restaurer la confiance des Français dans la classe politique, où l’on trouve, en définitive, beaucoup plus de bonimenteurs que de véritables hommes d’État.

     
  • Cracher sur la France

    Publié par Guy de Laferrière le 20 décembre 2022

    Ce n’est pas vraiment un « scoop » : Emmanuel Macron navigue à la godille (un coup à droite, enfin au centre droit, un coup à gauche, et parfois même, notamment sur les questions civilisationnelles, à l’extrême gauche).

    C’est ce qu’il a théorisé sous la forme du « en même temps » – qui a l’immense avantage, pour ce technocrate, d’éviter l’art difficile du choix politique.

    Cela implique que, souvent, une idée globalement bonne (je n’ose dire « globalement positive » au sens que feu Georges Marchais donnait naguère à l’expression !) se trouve sabotée par sa réalisation.

    Voulant mettre du « en même temps » partout, Jupiter propose en effet parfois de faire réaliser des idées « de droite » par des personnalités « de gauche » – l’inverse étant « évidemment » impossible !

    Ainsi, Emmanuel Macron a-t-il pris fait et cause pour la francophonie, proposant des rencontres internationales en 2024 à Villers-Cotterêts.

    Ce n’est certes pas nous qui le lui reprocherons : notre langue est en effet, pour notre pays, l’un des plus puissants leviers de « soft power » – comme on dit dorénavant de façon pour le moins paradoxale (le seul fait qu’il n’existe pas d’expression française équivalente en dit long sur notre soumission à d’autres cultures).

    Villers-Cotterêts (où fut signée en 1539 l’ordonnance faisant du français la langue officielle du royaume de France) est évidemment un lieu magnifiquement symbolique pour une telle rencontre – d’autant que, sous la houlette du chef de l’État, le château y profite actuellement d’une restauration qui promet d’être superbe.

    Mais pourquoi choisir, comme porte-parole de la « jeunesse francophone », une chanteuse d’origine camerounaise, portant le médiéval prénom d’Yseult, aux riches réminiscences dans notre littérature, mais qui, hélas, crache sur la France ?

    Cette dernière s’est exilée en Belgique, où elle prétend que la France n’assume pas son passé colonial et n’accueille pas suffisamment bien la « diversité ».

    Quant à nous, nous pouvons bien penser que nous accueillons surtout trop de « diversité » et que nous n’avons aucune raison de rougir de notre passé colonial.

    Mais, plus encore, nous pouvons penser qu’un porte-parole officiel de la francophonie qui crache ainsi sur la France, cela pose un sérieux problème politique !

     
  • Emmanuel Macron a reçu le prix de la Carpette anglaise

    Publié par Guy de Laferrière le 18 décembre 2022

    Emmanuel Macron a reçu le prix de la Carpette anglaiseEmmanuel Macron a reçu le prix de la Carpette anglaise

    Communiqué 2022 de l’académie de la Carpette anglaise :

    Sous la présidence de Philippe de Saint Robert, le jury de la Carpette anglaise 2022, réuni chez Lipp, le 15 décembre, a décerné, son prix d’indignité linguistique, exceptionnellement, au président de la République, M. Emmanuel Macron, pour ses nombreuses entorses à la Constitution, dont l’article 2 dispose que « la langue de la République est le français », qui est aussi langue officielle de la plupart des Institutions internationales.

    Le jury a relevé l’acceptation par l’exécutif français de l’usage dominant de l’anglais dans le fonctionnement de l’Union européenne, alors que cette langue n’est la langue nationale d’aucun pays membre.

    Le jury a également relevé que la direction de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) a été confiée – à l’instigation de la France – à Madame Mushikiwabo, ancienne ministre du Rouanda, qui avait exclu le français au profit de l’anglais comme seule langue d’enseignement public dans son propre pays.

    Par ailleurs, Yseult a été nommée marraine du prochain Sommet de la Francophonie – qui se tiendra à Villers-Cotterêts en 2024 –, artiste qui chante essentiellement en anglais (dernier titre : I love you).

    À titre étranger, le prix a été décerné – également à l’unanimité – à Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, pour avoir nommé une anglophone unilingue, Mary Simon, au poste de gouverneur général du Canada.

    ******

    Philippe de Saint Robert, Eugénie Bastié, Paul-Marie Coûteaux, Benoît Duteurtre, Julien Köberich, Guillemette Mouren, Marie-Josée de Saint Robert, Albert Salon, Marc Favre d’Échallens sont membres de l’académie de la Carpette anglaise ainsi que les associations suivantes: Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (Asselaf), Avenir de la langue française (ALF), Cercle des écrivains cheminots (CLEC), le Collectif unitaire républicain pour la résistance, l’initiative et l’émancipation linguistique (COURRIEL), Défense de la langue française (DLF) et Le Droit de comprendre (DDC).

    ******

    Le prix de la Carpette anglaise est attribué à un membre des « élites françaises » qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France au détriment de la langue française.

    Le prix spécial à titre étranger est attribué à un membre de la nomenklatura européenne ou internationale, pour sa contribution servile à la propagation de la langue anglaise.

     

    Source : lesalonbeige