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macron - Page 12

  • Ne pas politiser le sport, disait-il…

    Publié par Guy de Laferrière le 20 décembre 2022

    Emmanuel Macron a souvent eu des gestes, disons embarrassants pour ceux qui étaient forcés de les observer – à commencer par les Français « de base » que nous sommes.

    On se souvient de ses selfies avec des repris de justice faisant un doigt d’honneur ou de la fête de la musique à l’Élysée.

    Il vient de remettre le couvert avec l’équipe de France de football au Qatar.

    Ses « papouilles » à Kylian Mbappé, qui ne le regardait même pas, ont été assez déplaisantes à regarder.

    D’abord, parce que l’on se dit que ce n’est pas exactement la mission d’un chef de l’État.

    Ensuite, parce que les précédents que j’évoquais plus haut laissent un sentiment de malaise.

    Mais aussi, et peut-être surtout, parce que l’on ne peut se défendre de l’idée que ces gestes sont une tentative de récupération politique.

    Il est bien connu que souvent les sportifs – et tout spécialement, en l’occurrence, Kylian Mbappé – ont une cote de popularité assez élevée.

    Il semble assez humain que les politiciens (spécialement quand ils sont aussi détestés que Jupiter) tentent d’en profiter – par une application assez originale de la théorie du « ruissellement » naguère professée par Emmanuel Macron. Et la pratique est aussi ancienne que le sport lui-même !

    Cependant, en l’occurrence, cette récupération est assez mal venue.

    En premier lieu, parce qu’elle survient après un solennel appel du même Emmanuel Macron à ne pas « politiser le sport » – refusant que les questions de droits sociaux des travailleurs ou de climat, souvent évoquées notamment par l’extrême gauche (dont le président est otage, faute de majorité à l’Assemblée), ne perturbent la coupe du monde au Qatar.

    En d’autres termes, « faites ce que je dis, pas ce que je fais ». C’est-à-dire exactement ce qui exaspère à juste titre les citoyens qui y voient un « deux poids, deux mesures ».

    Mais aussi parce que les hasards du calendrier ont fait que le scandale de corruption de députés européens par le Qatar a éclaté pendant la coupe du monde qui mettait l’émirat sous le feu des caméras.

    Or, chacun se doute que le scandale va beaucoup plus loin que les quelques noms de députés ou d’ONG déjà dévoilés. Et que l’attribution de la coupe de monde (qui remonte à 2010) est loin d’être le seul sujet de corruption possible. En particulier, dans le contexte de crise énergétique actuelle, il n’est guère difficile d’imaginer de quoi pourraient parler en ce moment corrupteurs qataris et corrompus européens, si l’on se souvient que le Qatar dispose des troisièmes réserves mondiales de gaz (derrière la Russie et l’Iran, avec lesquels les sanctions nous interdisent de commercer) !

    Emmanuel Macron aurait donc pu s’abstenir de son injonction à ne pas politiser le sport, si c’était pour faire pire que ses concurrents politiques (en cette matière en soi assez futile).

    Comme en matière de fausses nouvelles, la Macronie semble exiger un monopole de la récupération politicienne !

    Tout cela donne une sensation assez désagréable de fausseté qui ne contribuera certes pas à restaurer la confiance des Français dans la classe politique, où l’on trouve, en définitive, beaucoup plus de bonimenteurs que de véritables hommes d’État.

     
  • Cracher sur la France

    Publié par Guy de Laferrière le 20 décembre 2022

    Ce n’est pas vraiment un « scoop » : Emmanuel Macron navigue à la godille (un coup à droite, enfin au centre droit, un coup à gauche, et parfois même, notamment sur les questions civilisationnelles, à l’extrême gauche).

    C’est ce qu’il a théorisé sous la forme du « en même temps » – qui a l’immense avantage, pour ce technocrate, d’éviter l’art difficile du choix politique.

    Cela implique que, souvent, une idée globalement bonne (je n’ose dire « globalement positive » au sens que feu Georges Marchais donnait naguère à l’expression !) se trouve sabotée par sa réalisation.

    Voulant mettre du « en même temps » partout, Jupiter propose en effet parfois de faire réaliser des idées « de droite » par des personnalités « de gauche » – l’inverse étant « évidemment » impossible !

    Ainsi, Emmanuel Macron a-t-il pris fait et cause pour la francophonie, proposant des rencontres internationales en 2024 à Villers-Cotterêts.

    Ce n’est certes pas nous qui le lui reprocherons : notre langue est en effet, pour notre pays, l’un des plus puissants leviers de « soft power » – comme on dit dorénavant de façon pour le moins paradoxale (le seul fait qu’il n’existe pas d’expression française équivalente en dit long sur notre soumission à d’autres cultures).

    Villers-Cotterêts (où fut signée en 1539 l’ordonnance faisant du français la langue officielle du royaume de France) est évidemment un lieu magnifiquement symbolique pour une telle rencontre – d’autant que, sous la houlette du chef de l’État, le château y profite actuellement d’une restauration qui promet d’être superbe.

    Mais pourquoi choisir, comme porte-parole de la « jeunesse francophone », une chanteuse d’origine camerounaise, portant le médiéval prénom d’Yseult, aux riches réminiscences dans notre littérature, mais qui, hélas, crache sur la France ?

    Cette dernière s’est exilée en Belgique, où elle prétend que la France n’assume pas son passé colonial et n’accueille pas suffisamment bien la « diversité ».

    Quant à nous, nous pouvons bien penser que nous accueillons surtout trop de « diversité » et que nous n’avons aucune raison de rougir de notre passé colonial.

    Mais, plus encore, nous pouvons penser qu’un porte-parole officiel de la francophonie qui crache ainsi sur la France, cela pose un sérieux problème politique !

     
  • Emmanuel Macron a reçu le prix de la Carpette anglaise

    Publié par Guy de Laferrière le 18 décembre 2022

    Emmanuel Macron a reçu le prix de la Carpette anglaiseEmmanuel Macron a reçu le prix de la Carpette anglaise

    Communiqué 2022 de l’académie de la Carpette anglaise :

    Sous la présidence de Philippe de Saint Robert, le jury de la Carpette anglaise 2022, réuni chez Lipp, le 15 décembre, a décerné, son prix d’indignité linguistique, exceptionnellement, au président de la République, M. Emmanuel Macron, pour ses nombreuses entorses à la Constitution, dont l’article 2 dispose que « la langue de la République est le français », qui est aussi langue officielle de la plupart des Institutions internationales.

    Le jury a relevé l’acceptation par l’exécutif français de l’usage dominant de l’anglais dans le fonctionnement de l’Union européenne, alors que cette langue n’est la langue nationale d’aucun pays membre.

    Le jury a également relevé que la direction de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) a été confiée – à l’instigation de la France – à Madame Mushikiwabo, ancienne ministre du Rouanda, qui avait exclu le français au profit de l’anglais comme seule langue d’enseignement public dans son propre pays.

    Par ailleurs, Yseult a été nommée marraine du prochain Sommet de la Francophonie – qui se tiendra à Villers-Cotterêts en 2024 –, artiste qui chante essentiellement en anglais (dernier titre : I love you).

    À titre étranger, le prix a été décerné – également à l’unanimité – à Justin Trudeau, Premier ministre du Canada, pour avoir nommé une anglophone unilingue, Mary Simon, au poste de gouverneur général du Canada.

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    Philippe de Saint Robert, Eugénie Bastié, Paul-Marie Coûteaux, Benoît Duteurtre, Julien Köberich, Guillemette Mouren, Marie-Josée de Saint Robert, Albert Salon, Marc Favre d’Échallens sont membres de l’académie de la Carpette anglaise ainsi que les associations suivantes: Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (Asselaf), Avenir de la langue française (ALF), Cercle des écrivains cheminots (CLEC), le Collectif unitaire républicain pour la résistance, l’initiative et l’émancipation linguistique (COURRIEL), Défense de la langue française (DLF) et Le Droit de comprendre (DDC).

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    Le prix de la Carpette anglaise est attribué à un membre des « élites françaises » qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France au détriment de la langue française.

    Le prix spécial à titre étranger est attribué à un membre de la nomenklatura européenne ou internationale, pour sa contribution servile à la propagation de la langue anglaise.

     

    Source : lesalonbeige

  • Macron à Biden : « Il nous faut savoir redevenir frères d’armes »

    Publié par Guy de Laferrière le 03 décembre 2022

     

    En visite chez son patron jeudi 1er décembre 2022, le président euro-français a fait l’éloge de l’amitié franco-américaine, puis a carrément enchaîné la France à la politique belliqueuse du pouvoir profond US, incarné par le pantin désarticulé Joe Biden. Ses propos sur « savoir redevenir frères d’armes » ne présagent rien de bon.

    L’alignement sur l’Empire est total. On croyait avoir tout vu avec Sarkozy (2007-2012) qui faisait son jogging en maillot NYPD, mais là, Macron nous enchaîne aux guerres américaines, contre les Russes d’abord, les Chinois ensuite. Deux puissances nucléaires, rappelons-le, qui possèdent à elles deux 15 fois plus de têtes nucléaires que nous.

    Macron, redevenu tout petit, a ravalé ses idées de paix négociée entre Russes et Ukrainiens, expliquant à son boss qu’il ne « pousserait jamais les Ukrainiens à accepter un compromis qui serait inacceptable pour eux », et acceptant une réponse commune aux « défis posés par la Chine ». Qu’en termes diplomatiques tout cela est dit !

    Cette soumission honteuse pour notre pays vient au moment où l’Amérique profite du conflit ukrainien pour détruire la production européenne, Allemagne et France en tête. Objectivement, l’Amérique est en guerre contre l’Europe, et la saigne énergétiquement avec un conflit qu’elle espère durable, proposant déjà ses fonds de pensions (dont BlackRock) pour la reconstruction de l’Ukraine.

    Officiellement, le couple Macron-Biden lutte pour les « libertés » et les « droits humains » partout dans le monde, c’est-à-dire partout où l’Empire n’a pas encore pu mettre ses rangers et imposer sa propre charia. L’Iran est aussi dans le viseur américano-français, ce qui achève de détruire tout le travail d’indépendance diplomatique français depuis 60 ans, et qui était source de respect pour notre pays.

    Macron, l’envoyé d’une Leyen corrompue jusqu’à l’os par l’Empire et ses multinationales, est allé chercher ses ordres à la Maison Blanche. Le constat est sans appel : l’Amérique va se refaire la pelote (entre autres avec l’Inflation Reduction Act) sur le dos de l’Europe, qui a été punie pour s’être trop rapprochée de la Russie.

    Le monument d’inversion accusatoire de Joe Biden

    Le vieux pédophile peut à peine articuler, mais il arrive à lire son texte (à 13’03, la traduction) :

    « L’OTAN, aux côtés de l’Union européenne du G7 et de partenaires du monde entier, la France et les États-Unis font face à l’ambition de conquête de Vladimir Poutine et à la guerre brutale de la Russie contre l’Ukraine qui a une nouvelle fois fracassé la paix sur le continent européen. »

    Ensuite, le pédophile branlant élu par une fraude massive évoque les « valeurs » communes entre nos deux pays et les « droits humains », qui sont évidemment et uniquement ceux des Occidentaux inféodés à l’Empire, et qui ne représentent plus la majorité des êtres humains, qu’on en juge par la montée des BRICS et la multipolarisation du monde.
    Mais ce n’est pas grave, l’illusion démocratique doit être injectée aux peuples dont les gouvernements sont clairement des agresseurs et des colonisateurs.

     

    SOURCEegaliteetreconciliation
     
     
  • Épidémie de nominations: « Emmanuel Macron n’a pas créé le recasage » mais « il l’a perpétué, amplifié […] trahissant par là même ses promesses »

    Publié par Guy de Laferrière le 25 novembre 2022

    […]

    Chaque mercredi, le compte-rendu du Conseil des ministres ressemble, pour une bardée de ministres ou parlementaires déchus, au tirage du Loto. L’heureuse élue de la semaine s’appelle Amélie de Montchalin.

    L’ancienne ministre, économiste de profession, a été nommée ambassadrice, représentante permanente de la France auprès de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Fin juin, elle perdait son siège de députée et – en conséquence – son poste de ministre de la transition écologique.

    Cinq mois plus tard, après avoir été envoyée par la rumeur dans plusieurs ambassades européennes, Amélie de Montchalin a trouvé chaussure à son pied. Et la chaussure est confortable: un bureau dans le XVIe arrondissement de Paris, moyennant une rémunération de haut fonctionnaire et des avantages en nature.

    Le destin étant bien fait, la ministre qui est devenue diplomate mercredi est celle qui a mis en œuvre la suppression du corps diplomatique, au printemps dernier.

    L’élue essonnienne, battue en juin dernier, n’est pas la première gagnante de la grande loterie macroniste. Avant elle, nombre des soutiens du chef de l’État se sont vu remercier de leur engagement par des nominations de consolation.

    Fidèle parmi les fidèles, Christophe Castaner a reçu l’honneur d’un double atterrissage la semaine dernière. L’ancien ministre de l’intérieur a été nommé président du conseil d’administration d’Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc, deux jours après avoir été nommé au conseil de surveillance du Grand Port maritime de Marseille (GPMM).

    […]

    Jean Castex […] président de la RATP […]

    Emmanuelle Wargon […] à la tête de la Commission de régulation de l’énergie […]

    Agnès Buzyn […] Cour des comptes […]

    Brigitte Bourguignon […] inspectrice générale des affaires sociales […]

    Florence Parly : selon Les Échos et La Tribune, l’ancienne ministre des armées devrait prendre la présidence d’Air France-KLM au printemps 2023 […]

    Pierre-Olivier Costa, directeur de cabinet de Brigitte Macron, dirige depuis le 12 novembre le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (Mucem), sur nomination du chef de l’État dont il était (aussi) le conseiller spécial.

    Un choix présidentiel qui a surpris, sinon indigné, dans les milieux culturels, où personne n’avait jusque-là entendu parler de l’intérêt de Pierre-Olivier Costa pour les civilisations méditerranéennes. Quant à Didier Lallement, l’ancien préfet de police de Paris, il est désormais secrétaire général à la mer – lui non plus n’avait jamais affiché de passion pour la biodiversité marine ou l’aquaculture.

    Évacuons d’emblée un argument facile, régulièrement exhumé: non, Emmanuel Macron n’a pas créé le recasage, vieille pratique de la vie politique française. Il l’a simplement perpétué, amplifié à certains égards, trahissant par là même ses promesses de «République exemplaire» et de réinvention démocratique. […]

    Le pire exemple de cela se trouve peut-être au Conseil constitutionnel. S’il est une institution qui devrait résister aux pressions politiques et aux soubresauts de l’instant, c’est bien celle de la rue de Montpensier. Emmanuel Macron y a nommé en mars une de ses ministres, Jacqueline Gourault, trois ans après y avoir casé Jacques Mézard, un autre membre du gouvernement.

    […]

    Médiapart via fdesouche