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macron - Page 12

  • Emmanuel Macron remet la Légion d’honneur à ses ex-ministres Nicole Belloubet et Agnès Buzyn

    Publié par Guy de Laferrière le 09 mars 2023

    lesmoutonsrebelles

     

    Le chef de l’État va remettre la Légion d’honneur à Nicole Belloubet et Agnès Buzyn ce mercredi. Les deux anciennes ministres ont pourtant été critiquées à de multiples reprises pour leurs actes.

    Au deuxième jour de mobilisation contre la réforme des retraites, et pour la journée internationale du droit des femmes, Emmanuel Macron va décorer deux de ses anciennes ministres ce mercredi 8 mars. En fin de journée dans la salle des fêtes de l’Élysée, le président de la République remettra la Légion d’honneur à l’ancienne garde des Sceaux, Nicole Belloubet, et à l’ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn, informe Le Parisien. Nicole Belloubet a été promue au rang de commandeur, tandis qu’Agnès Buzyn a été promue chevalier.

    Des personnalités critiquées

    Leurs noms avaient déjà été publiés dans la liste des récipiendaires du 1er janvier dernier, diffusée par le Journal officiel, rappelle Le Parisien. Et la mention d’Agnès Buzyn avait été particulièrement critiquée. Alors que l’épidémie de Covid-19 commençait à se propager en France, la ministre de la Santé avait démissionné en février 2020 pour être candidate aux élections municipales de Paris. Puis en septembre 2021, elle avait été mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui » dans sa gestion de la crise du Covid-19. Finalement, en février dernier, sa mise en examen a été annulée.
     
    De son côté, Nicole Belloubet avait notamment été critiquée lors de la pandémie pour avoir fait ordonner la libération de milliers de détenus en raison du confinement. En 2018, elle avait déjà fait face à une crise du personnel pénitentiaire qui dénonçait ses conditions de travail. Ce mouvement était considéré comme le plus important depuis les années 1990.
     
  • Mais qu’est donc allé faire Macron en Afrique ?

    Publié par Guy de Laferrière le 07 mars 2023

    Chaque fois que Macron va en Afrique, on attend quelque catastrophe. Et elle arrive.

    Hélas, il y va souvent.

    La semaine dernière, il est allé au Congo Kinshasa, au Congo Brazzaville et au Gabon.

    On croit savoir pourquoi au Congo Kinshasa : les Congolais avaient peu apprécié les relations incestueuses que Macron avait instaurées au début de sa présidence avec Paul Kagame, le dictateur du Rwanda, responsable de 4 millions de morts sur le territoire du Congo depuis 1977 et du pillage de ses ressources du Kivu.

    Macron est allé jusqu’à tendre la joue gauche au nom de la France quand Kagame accusait, sans le moindre fondement comme l’a montré une décision de justice récente, l’armée française de crimes contre l’humanité dans l’opération Turquoise (juin-septembre 1994), opération pacifique parrainée par l’ONU.

    Longtemps, les Congolais n’ont rien dit, ne serait-ce que parce que leur président Laurent Kabila, installé par Kagame, était sous la tutelle de ce dernier.

    Avec le nouveau président Felix Tshisekedi, les Congolais commencent à se réveiller. Et dans ce pays où la France était plutôt bien vue, ils n’étaient pas contents de ces accointances.

    Alors que Kagame se remet à envahir le Congo du Nord-Est, ce sentiment s’exaspère.

    Macron s’est d’abord fixé le but de le calmer.

    C’est mal parti. Une nouvelle fois, il leur a fait la leçon avec morgue : « Depuis 1994, vous n’avez jamais été capables de restaurer la souveraineté ni militaire ni sécuritaire ni administrative de votre pays. C’est une réalité. Il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur. »

    Ce disant, il oublie les innombrables interventions étrangères dans le Congo Kinshasa, dont celles de Kagame, qu’il a tant choyé.

    Il y a quelque temps, il avait sans doute été chargé par Washington de remettre dans le rang les Africains qui n’avaient pas voulu condamner les Russes à l’ONU.

    Il n’a rien trouvé de mieux que de les traiter collectivement de « lâches ». Comme si, sous tous les continents, le courage était d’être pro-occidental.

    Et c’est toujours comme cela que se passent ses voyages. Au début de son mandat, reprenant les poncifs de café de commerce, il avait appelé au Burkina Faso les Africains à réduire leur natalité : ingérence indiscrète et ignorance que la natalité était déjà en baisse en Afrique.

    L’ignorance, les mauvaises manières et surtout la personnalité narcissique et méprisante de l’intéressé sont violemment rejetées.

    Les repentances à répétition (encore récemment au Cameroun) n’améliorent pas les choses.

    Sous ces latitudes, on sait qu’un homme, un vrai, ne passe pas son temps à s’humilier.

    Les Africains dénoncent le néo-colonialisme mais, en réalité, ce qu’ils détestent chez nous, ce sont les évolutions libertaires de type woke, spécialement la théorie du genre et tout ce qui en découle.

    Nous les dégoûtons et ils nous méprisent ; ils pensent que nous sommes des décadents.

    Outre ces faits de base, les griefs sont aujourd’hui variables d’un pays à l’autre.

    Notre présence militaire a été jugée trop lourde au Mali et pas assez en Centrafrique.

    Nous n’avions aucun problème avec Kinshasa avant notre absurde collusion avec Kigali.

    Les autres pouvoirs occidentaux ne sont pas en reste, surtout ceux (États-Unis, Union européenne) qui ont voulu sous ces latitudes jouer les missionnaires LGBT.

    Le voyage au Congo-Brazza était de routine.

    On ne pouvait pas faire une visite au Congo ex-belge sans aller au Congo ex-français.

    Le présidant Denis Sassou Nguesso, venu au pouvoir pour la première fois en 1997, avait au début flirté avec le communisme mais est devenu ensuite notre meilleur appui dans la région.

    Pareil pour le Bénin.

    Des puissances comme la Russie et la Chine lassent vite sous les tropiques et les pays qui se sont laissés séduire se tourneront probablement, un jour, à nouveau vers nous.

    Macron visite aussi le Gabon. Belle récompense pour un pays, ex-fleuron de l’Afrique équatoriale française, qui vient de rejoindre le Commonwealth.

    Si le représentant de la France avait eu quelque dignité, il l’aurait battu froid.

    Pour que la France soit à nouveau admise en Afrique, il faut qu’elle offre vite un nouveau visage. Et pour que, en attendant, nos relations ne s’aggravent pas, par pitié que celui dont nous parlons n’y remette plus les pieds !

    Roland Hureaux, essayiste

     
  • Macron a remis la Légion d’honneur au milliardaire américain Jeff Bezos

    Publié par Guy de Laferrière le 23 février 2023

     
    Macron jeff Bezos

    Cérémonie fastueuse mais confidentielle, jeudi 16 février en fin d’après-midi au palais de l’Élysée : Emmanuel Macron a remis les insignes de la Légion d’honneur à l’Américain Jeff Bezos, 4e fortune mondiale (111,3 milliards de dollars fin 2022), de passage à Paris.

    L’événement, prévu depuis plusieurs semaines, ne figurait pas à l’agenda officiel et n’a été suivi d’aucun communiqué. L’Élysée avait-il peur d’un fâcheux télescopage le jour où des milliers de manifestants défilaient contre la réforme des retraites ? Seuls quelques invités triés sur le volet ont assisté à la réception. Beau joueur, le fondateur d’Amazon avait convié le patron de LVMH, Bernard Arnault, qui le devance désormais (1er, selon Forbes, avec 184,7 milliards de dollars).

  • Emmanuel Macron a remis la Légion d’honneur à Volodymyr Zelensky

    Publié par Guy de Laferrière le 09 février 2023

    lesmoutonsrebelles

     
    Le président de la République a remis cette décoration à son homologue ukrainien dans la nuit mercredi à jeudi, après un dîner de travail à l’Élysée.

    « Hommage à l’Ukraine et à son peuple. Hommage à toi, cher Volodymyr, pour ton courage et ton engagement », écrit Emmanuel Macron sur Twitter. Le président de la République, dans une vidéo postée sur le réseau social, remet à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky la légion d’honneur.

    « Le président de la République a élevé à la dignité de Grand’Croix de la légion d’honneur le président Zelensky. Il s’agit de la plus haute distinction qu’un président peut remettre à son homologue », indique l’Élysée à BFMTV.

    Vidéo : https://twitter.com/i/status/1623478512651755522