Publié par Guy de Laferrière le 31 janvier 2023
Il y a les paroles, et puis il y a les actes, après... Ou, plutôt, en l'occurrence, "il n'y a pas"...
Source : lafautearousseau
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Publié par Guy de Laferrière le 31 janvier 2023
Il y a les paroles, et puis il y a les actes, après... Ou, plutôt, en l'occurrence, "il n'y a pas"...
Source : lafautearousseau
Publié par Guy de Laferrière le 27 janvier 2023
Des chercheurs ont voulu savoir si l’outil d’intelligence artificielle avait des convictions politiques. C’est le cas.
Pierre-Henri Morand a découvert que derrière l’apparence de la neutralité des réponses, il y avait des convictions, des jugements, un sens du bien et du mal ; bref, tout ce qui fait la trame d’un système moral. « On s’attendait à le voir se positionner sur des options très médianes, mais ça n’est pas ce qui s’est passé. On l’a vu développer des avis très tranchés, par exemple en faveur de l’adoption par des couples homosexuels ou contre la peine de mort », explique Pierre-Henri Morand.
Après cette batterie de tests, il apparaît nettement que ChatGPT n’est – en dépit de ses affirmations – ni neutre ni dépourvu de conviction, et, surprise, si l’on se réfère à la nomenclature de l’institut, le robot appartient à la famille des progressistes. Cette famille politique est, d’après l’inventeur du test, très favorable au multiculturalisme, à l’accueil des migrants, aux droits des minorités et très préoccupés par les enjeux écologiques. C’est une famille politique qui ne vote pour ainsi dire jamais à droite et encore moins à l’extrême droite. « Il a le profil d’un Californien libéral mainstream et pragmatique », explique Jean-Yves Dormagen, fondateur de Cluster 17 et auteur de ce questionnaire. Bref, si ChatGPT votait aux élections en France, il voterait comme quelqu’un de jeune, de diplômé, de cosmopolite, il voterait vraisemblablement Macron, Mélenchon ou Hamon.
Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023
Après avoir cédé 18 canons Caesar et réduit de fait de 25% la capacité de l’artillerie française pour de nombreuses années, Emmanuel Macron s’est dit ouvert à faire don de chars Leclerc, seul blindé de l’armée française vraiment destiné au combat de haute intensité. Et le président fait cette annonce le même jour où il annonce une augmentation sans précédent du budget des armées françaises avec 410 milliards pour la période de 2024 à 2030. Le fameux “en même temps…” :
“C’est un véhicule de combat pour les armées modernes, l’un des meilleurs du monde“, résume Stéphane Audrand. “Il combine les trois critères d’un char : mobilité, protection et puissance de feu. La conduite de tir est excellente. Le canon ne bouge pas, même en roulant à 50 km/h.” L’équipage n’est composé que de trois hommes, contre quatre pour les Abrams, grâce au chargeur automatique.
Un escadron (une compagnie) compte trois pelotons de quatre chars et d’un char de commandement, soit 13 blindés. Au-dessus, un bataillon compte lui trois compagnies et d’un char de commandement, soit 40 blindés. Reste à savoir combien de véhicules la France devrait livrer pour espérer soutenir efficacement l’Ukraine. Un escadron de Leclerc est aujourd’hui présent en Roumanie, à des fins de dissuasion. En Ukraine, une telle unité pourrait avoir vocation “à répondre à des objectifs très spécifiques, mais sans aucune capacité d’absorber d’éventuelles pertes”, imagine Stéphane Audrand (…)
Contrairement aux T-72 soviétiques, les chars occidentaux supposent “une formation de quatre à six mois” pour les effectifs concernés, insiste Stéphane Audrand. “Au vu de la pénurie de personnels ukrainiens, y compris de tankistes, est-ce que ça en vaut la peine ? Pour une quarantaine de chars, peut-être. Mais pour une douzaine ?” Pour être efficaces, les livraisons doivent être pensées à l’échelle du bataillon, selon lui. D’autant qu’un mélange des chars impose de dédoubler le soutien et la maintenance, afin de répondre aux caractéristiques respectives des blindés. Une opération complexe à gérer, voire contre-productive.
Reste que les chars Leclerc sont rares : 406 exemplaires ont été produits pour la France et 388 pour les Emirats arabes unis. Ce contrat s’était d’ailleurs terminé avec pertes et fracas pour le fabricant, Nexter. Des coups de rabot successifs ont ensuite entraîné une réduction du parc de chars Leclerc, aujourd’hui limité à 220 unités. La France ne produit plus aucun Leclerc depuis 2008. “Depuis 1990 et la chute des budgets de la défense, il ne reste à la France que 222 de ces chars, contre 1 500 chars lourds il y a vingt ou trente ans“, souligne sur franceinfo l’ancien colonel Peer de Jong, vice-président de l’institut de formation Themiis et spécialiste de géopolitique.
Par ailleurs, une première cinquantaine d’unités sont en cours de modernisation (de 2021 à 2024), dans le cadre du programme Scorpion des armées. Les 18 premières unités seront livrées en fin d’année, mais cette mise à jour réduit encore le nombre de blindés actuellement disponibles.
Le plus problématique, c’est qu’aucune solution de repli n’est prévue avant de longues années. Le projet franco-allemand MGCS, dont l’objectif est de remplacer les Leclerc et les Leopard 2, n’aboutira pas avant 2040, dans un scénario optimiste. A court terme, en résumé, les éventuels dons seront synonymes d’abandon (…)
Les 190 autres Leclerc, placés en “stockage longue durée”, ne sont plus opérationnels en l’état. “Ce parc est aujourd’hui à des niveaux divers de décrépitude, commente Stéphane Audrand. Et il est en voie de cannibalisation, pour réutiliser les pièces détachées. Il faudrait un effort industriel coûteux, sur plusieurs années, pour inverser la tendance”.
“Si la France veut conserver une composante blindée, elle ne donne pas ses Leclerc. Si elle veut faire pression sur l’Allemagne et faire un coup politique, elle peut en donner une douzaine et survivre. Mais si la France souhaite privilégier l’Ukraine, elle doit en donner 40 ou 50″, résume Stéphane Audrand.”
Source : lesalonbeige
Publié par Guy de Laferrière le 25 janvier 2023
Si cela se passait en Russie et que Poutine convoquait au Kremlin les principaux journalistes des grands médias, ces mêmes journalistes et éditorialistes y consacreraient leurs émissions et crieraient au scandale. Mais ils ne se rendent même plus compte qu’ils sont devenus les porte-paroles de la pensée unique et de la propagande du gouvernement (source):
Il était censé rester secret, c’est raté. Le déjeuner entre Emmanuel Macron et des journalistes politiques français suscite la polémique chez nos voisins. Le président a invité des éditorialistes réputés pour leur “distiller la bonne parole”, des éléments de langage destinés à traiter la controversée réforme des retraites. Edwy Plenel, à la tête du célèbre média d’investigation Mediapart, dénonce un “journalisme de gouvernement”.
Un repas compliqué à digérer. Mardi 17 janvier, soit deux jours avant une importante mobilisation contre la réforme des retraites en France, Emmanuel Macron reçoit une dizaine de journalistes politiques influents à l’Élysée. Au menu? Eléments de langage.
“Une rencontre en toute discrétion. On y retrouve Guillaume Tabard (Figaro), Dominique Seux (France Inter et des Echos) ou encore Nathalie Saint-Cricq (France Télévisions)”, apprend-on sur le plateau de “C médiatique”.
Conviés 24 heures avant le déjeuner, les journalistes semblent être invités dans un but bien précis. “L’objectif de l’Élysée, c’est qu’Emmanuel Macron distille la bonne parole, donne lui-même les éléments de langage aux dix journalistes les plus influents de la presse parisienne afin que la parole présidentielle infuse dans l’opinion et pourquoi pas l’influence”, poursuit la journaliste Eve Roger, faisant écho à des révélations du média Politico.
Le résultat de cet échange informel ne tarde pas à perler dans les différents médias. “Macron ne croit pas à ‘la victoire de l’irresponsabilité’”, découvre-t-on en tête d’un article de France Inter. “Idem dans ‘La matinale du Monde’”, poursuit Eve Roger qui relève également un discours de Benjamin Duhamel utilisant un “vocabulaire identique” sur le plateau de BFMTV. “Dans tous les cas, les journalistes prennent des libertés avec la vérité, ce qui ne manque pas de poser des questions éthiques”, commente la journaliste, des propos relayés par Pure Médias.
“Le déjeuner confidentiel à l’Élysée d’éditorialistes des médias, qui ont tous accepté de taire cette rencontre avec le président tout en reprenant ses éléments de langage, illustre ce ‘journalisme de gouvernement’ contre lequel nous avons créé ‘Mediapart’”, regrette le journaliste Edwy Plenel.
Et pur comprendre l’influence que peuvent avoir ces 10 journalistes, voici juste un petit exemple de l’influence que peut avoir Nathalie Saint-Cricq quand on connait un peu ses ramifications familiales :
Source : lesalonbeige
Publié par Guy de Laferrière le 06 janvier 2023