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  • La Russie contre l’Occident?

    Publié par Guy Jovelin le 10 octobre 2022La Russie contre l’Occident?

    La Russie contre l’Occident?

    D’Olivier Pichon, historien, pour le Salon beige:

    Huntington contre Fukuyama ?Les choses sont plus compliquées mais le discours de Vladimir Poutine à l’occasion de l’annexion des 4 régions orientales de l’Ukraine a été moins géopolitique que culturel, sa violente diatribe contre l’Occident est d’ordre civilisationnel.

    La question est: Qu’est- ce que l’Occident ?  Le mot est équivoque  car, dans son extension maximale, il désigne aussi la Russie et les USA, deux  pays de “Manifest Destiny”,  calviniste pour les USA, avec la première formulation de John O ’Sullivan en 1845, et, orthodoxe et slavophile, pour la Russie. Moscou serait la troisième Rome après l’effacement de Constantinople.  Tout cela issu de la matrice chrétienne.

    Au milieu, l’Europe, entre ces deux messianismes, dans ses institutions, refuse ses racines chrétiennes, et se divise entre l’Est et l’Ouest, entre illibéralisme et libertarisme. L’Est refuse la culture LGBT, woke, et autres  forgeries idéologiques  des USA, mais ne rêve que de la protection militaire de ces derniers. L’Europe occidentale  entre ces  deux messianismes penche plutôt du côté atlantique comme résidu de la guerre froide, mais ne sait plus où elle est et ne s’aime plus, ne se connaît plus.

    L’Antiquité nous fournit, en la matière, d’abondantes réflexions. Thucydide  l’historien grec sur la guerre du Péloponnèse, a vécu l’affrontement entre Athènes et Sparte. Selon lui, cette guerre du Péloponnèse (431) signifie la fin d’une civilisation. Comme celle de 1914-1918, scellant la chute de la civilisation européenne. Il faut lire aussi L’Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain rédigée par l’historien britannique Edward Gibbon (XVIIIe siècle). Les analogies sont flagrantes.  Esclaves barbares remplaçant la plèbe, celle-ci gratifiée du pain et des jeux, traduisez ubérisation, football, télévision et RSA, enrôlement des envahisseurs dans les armées, incertitudes sur le Limes et impuissance de l’espace Schengen, la déclinaison est longue…

    Pour l’heure, la Russie a choisi, poussée largement par l’Etat profond américain, le camp des puissances montantes et rejoint donc le  camp anti-occidental.  Celui-ci ne représente pas une adhésion idéologique commune.Qu’y- a-t-il de commun entre la Russie, l’Inde ,l’Iran et la Chine, hormis le rejet de l’Occident ? Mais cette adhésion se fait en termes de rapports de force. Ils s’expriment par la montée en puissance (les BRICS et d’autres qui s’y agrègeront fatalement), par  le rejet de la mondialisation en ce qu’elle est américaine. L’histoire est déjà écrite en  termes de puissance économique. Les BRICS pèsent 45 % de la population de la planète, près du quart de sa richesse et les deux tiers de sa croissance.

    Mais une guerre peut en cacher une autre, et l’on peut s’interroger sur l’acharnement de l’Etat profond américain à combattre la Russie. C’est, potentiellement, le piège de Thucydide qui est  pourtant pertinent. Ce concept polémologique théorisé par  Graham Allison (2010) fait  encore référence à la Guerre du Péloponnèse, Sparte contre Athènes, causée, selon lui, par la perception de la montée en puissance de la cité-État rivale. Dans cette guerre, l’île de Melos qui voulut rester neutre fut anéantie par Athènes – une leçon à retenir ?

     Allison considère que les États-Unis et la Chine, du fait du développement de cette dernière, sont engagés dans une pente presque inéluctable qui les mènera à se mesurer militairement. Que fera alors la Russie? (La Chine et l’Amérique dans le piège de Thucydide  2019)

     

    Source : lesalonbeige

  • L’Occident veut «détruire» la Russie, Poutine annonce l’envoi de 300 000 soldats supplémentaires en Ukraine

    Publié par Guy Jovelin le 21 septembre 2022

    lesmoutonsrebelles

    Le président russe Vladimir Poutine s’est exprimé ce 21 septembre dans un message à la nation. Il a annoncé une «mobilisation partielle» en Russie dans le cadre de l’opération militaire menée depuis le 24 février en Ukraine.

    «Seuls les citoyens qui sont actuellement dans la réserve et, surtout, ceux qui ont servi dans les forces armées, ont certaines spécialités militaires et une expérience correspondante, seront soumis à l’appel pour servir sous les armes», a-t-il ajouté. «300 000 réservistes seront appelés» – sur un potentiel de mobilisation d’environ 25 millions de personnes –  a précisé le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou, qui s’est exprimé quelques minutes après l’allocution de Vladimir Poutine.

    [Les réservistes] suivront une formation avant d’être envoyés au combat

    Ces renforts seront déployés pour «consolider» et «contrôler» les lignes arrières, le long d’«une ligne de front qui s’étend sur plus de 1 000 kilomètres» dans le sud et l’est de l’Ukraine, a détaillé le ministre, commentant une décision qui intervient alors que les forces ukrainiennes ont lancé une contre-offensive en septembre.

    Les réservistes «suivront une formation avant d’être envoyés au combat», a indiqué le président russe. Vladimir Poutine a d’ailleurs fait savoir qu’il avait signé le jour même un décret en ce sens, invoquant la nécessité de défendre l’intégrité territoriale de la Russie, dont les territoires frontaliers sont déjà touchés par des frappes ukrainiennes à l’aide d’armes et de renseignement fournis par l’Occident. Celui-ci mène une «politique irresponsable», selon les mots du dirigeant, citant nommément «Washington, Londres et Bruxelles».

    L’Occident veut «détruire» la Russie, affirme Vladimir Poutine

    «Nous utiliserons certainement tous les moyens à notre disposition pour protéger l’intégrité territoriale de notre patrie, notre indépendance, notre souveraineté», a également affirmé le président russe. «Ce n’est pas du bluff», a-t-il mis en garde, après avoir accusé l’Occident de vouloir «détruire» la Russie et de souhaiter sa «désintégration».

    Selon lui, l’Occident se livre au «chantage nucléaire», à la fois en bombardant la centrale de Zaporojié et en envisageant le recours à des armes de destruction massive. Or, «ceux qui se permettent de telles déclarations à l’égard de la Russie doivent se souvenir que notre pays dispose lui aussi d’armes de destruction massive», a déclaré Vladimir Poutine.

    «Je crois en votre soutien», a conclu le président russe en s’adressant aux citoyens de la Fédération de Russie, après avoir affirmé que les objectifs de l’intervention en Ukraine restaient «inchangés». Son allocution intervient au lendemain de l’annonce de la tenue d’un référendum d’adhésion à la Russie du 23 au 27 septembre dans les Républiques populaires de Lougansk et de Donetsk, les autorités des régions de Kherson et de Zaporojié ayant exprimé leur intention de faire de même.

    Le ministère russe de la Défense a fait état de 5 937 soldats tués en Ukraine depuis le début de «l’opération militaire spéciale» lancée en février, tandis que le bilan présenté fin mars recensait 1 351 soldats tués. «L’opération militaire spéciale» vise, selon Moscou, à «démilitariser» et «dénazifier» l’Ukraine ainsi qu’à venir en aide aux populations du Donbass bombardées par les forces ukrainiennes. Kiev et ses alliés dénoncent quant à eux une guerre d’invasion. Depuis le début du conflit, Moscou et Kiev se sont accusés réciproquement de crimes de guerre à de multiples reprises.

    Source

  • Moscou dénonce une « guerre totale » de l’Occident contre la Russie

    Publié par Guy Jovelin le 28 mai 2022

    « On peut dire avec certitude que cette situation est avec nous pour longtemps », a-t-il estimé, alors que les puissances occidentales ont multiplié les sanctions contre Moscou pour avoir lancé une vaste offensive militaire contre l’Ukraine. « Les Etats-Unis et leurs satellites doublent, triplent, quadruplent leurs efforts pour endiguer la Russie, en utilisant un instrumentaire très large: en commençant par les sanctions économiques unilatérales jusqu’à une propagande profondément mensongère dans l’espace médiatique mondial », a martelé le ministre, dénonçant une « russophobie sans précédent ».

    Lavrov s’en est aussi pris à la « cancel culture » en anglais), assurant que les Occidentaux interdisaient les classiques: Tchaïkovski et Dostoïevski, Tolstoï, Pouchkine.

     

    Source : lesmoutonsrebelles

  • Pour Poutine, «l’Occident civilisé préfère ne pas faire attention» aux «13000 morts» dans le Donbass

    Publié par Guy Jovelin le 07 mars 2022

    Lors d’une intervention le 5 mars, le président russe Vladimir Poutine est revenu sur la genèse du conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui prend source selon lui dans les événements de Maïdan de 2014 et le «coup d’Etat», activement soutenu par les Occidentaux, qui ne s’en «cachent même pas».

    Revenant sur le rattachement de la Crimée à la Russie par voie référendaire qui a suivi et la non-application des accords de Minsk Vladimir Poutine a ensuite estimé que les bombardements qui ont frappé la région du Donbass représentaient une répression contre les russophones ne soutenant pas le «coup d’Etat» issu de Maïdan.

    «Les gens qui, au fond, ont résisté à ce développement, ont fait l’objet de poursuites, et les autorités de Kiev ont commencé à mener des opérations militaires sur ces territoires. Ils ont effectué deux opérations militaires punitives de large envergure en ayant recours à du matériel lourd, des aéronefs de combat, en frappant directement Donetsk», a ainsi expliqué Vladimir Poutine. Le président russe a également avancé qu’environ «13 à 14 000 personnes ont été tuées pendant cette période-là, pendant ces années-là. Plus de 500 enfants ont été tués ou mutilés».

    «Ce qui est le plus difficile à tolérer, c’est que le soi-disant Occident civilisé préfère ne pas y faire attention. Pendant toutes ces années, écoutez, huit ans. Huit ans», a-t-il martelé.

     

  • “La Turquie choisit l’Occident” : comment Erdogan bascule face à Poutine après l’invasion russe

    Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2022

    "La Turquie choisit l'Occident" : comment Erdogan bascule face à Poutine après l'invasion russe

    La guerre en Ukraine met un terme à la politique d’équilibre entre Russes et Américains pratiquée par Ankara ces dernières années.

    Jusqu’à présent, Moscou semblait le plan B parfait pour Recep Tayyip Erdogan. Ces dernières années, alors que la Turquie s’éloignait de ses alliés de l’Otan et d’une perspective d’adhésion à l’Union européenne (UE), le président turc s’est efforcé de développer de bons rapports avec le Kremlin. Il est allé jusqu’à acheter le système de défense antiaérienne russe S-400 en 2017, au prix de lourdes sanctions américaines et de l’expulsion d’Ankara du programme d’avions de combat de dernière génération F-35. 

    Mais l’invasion de l’Ukraine, un pays avec lequel Ankara entretient d’excellentes relations, a rendu intenable cette politique d’équilibre entre la Russie et l’Occident. “Dans ce contexte de tensions extrêmes et de retour d’une forme de Guerre froide, la Turquie va à nouveau choisir le camp occidental, c’est très clair”, affirme ainsi Sinan Ülgen, ancien diplomate et directeur du centre de réflexion stambouliote Edam. 

    (…)

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