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occident - Page 3

  • Pour Poutine, «l’Occident civilisé préfère ne pas faire attention» aux «13000 morts» dans le Donbass

    Publié par Guy Jovelin le 07 mars 2022

    Lors d’une intervention le 5 mars, le président russe Vladimir Poutine est revenu sur la genèse du conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui prend source selon lui dans les événements de Maïdan de 2014 et le «coup d’Etat», activement soutenu par les Occidentaux, qui ne s’en «cachent même pas».

    Revenant sur le rattachement de la Crimée à la Russie par voie référendaire qui a suivi et la non-application des accords de Minsk Vladimir Poutine a ensuite estimé que les bombardements qui ont frappé la région du Donbass représentaient une répression contre les russophones ne soutenant pas le «coup d’Etat» issu de Maïdan.

    «Les gens qui, au fond, ont résisté à ce développement, ont fait l’objet de poursuites, et les autorités de Kiev ont commencé à mener des opérations militaires sur ces territoires. Ils ont effectué deux opérations militaires punitives de large envergure en ayant recours à du matériel lourd, des aéronefs de combat, en frappant directement Donetsk», a ainsi expliqué Vladimir Poutine. Le président russe a également avancé qu’environ «13 à 14 000 personnes ont été tuées pendant cette période-là, pendant ces années-là. Plus de 500 enfants ont été tués ou mutilés».

    «Ce qui est le plus difficile à tolérer, c’est que le soi-disant Occident civilisé préfère ne pas y faire attention. Pendant toutes ces années, écoutez, huit ans. Huit ans», a-t-il martelé.

     

  • “La Turquie choisit l’Occident” : comment Erdogan bascule face à Poutine après l’invasion russe

    Publié par Guy Jovelin le 01 mars 2022

    "La Turquie choisit l'Occident" : comment Erdogan bascule face à Poutine après l'invasion russe

    La guerre en Ukraine met un terme à la politique d’équilibre entre Russes et Américains pratiquée par Ankara ces dernières années.

    Jusqu’à présent, Moscou semblait le plan B parfait pour Recep Tayyip Erdogan. Ces dernières années, alors que la Turquie s’éloignait de ses alliés de l’Otan et d’une perspective d’adhésion à l’Union européenne (UE), le président turc s’est efforcé de développer de bons rapports avec le Kremlin. Il est allé jusqu’à acheter le système de défense antiaérienne russe S-400 en 2017, au prix de lourdes sanctions américaines et de l’expulsion d’Ankara du programme d’avions de combat de dernière génération F-35. 

    Mais l’invasion de l’Ukraine, un pays avec lequel Ankara entretient d’excellentes relations, a rendu intenable cette politique d’équilibre entre la Russie et l’Occident. “Dans ce contexte de tensions extrêmes et de retour d’une forme de Guerre froide, la Turquie va à nouveau choisir le camp occidental, c’est très clair”, affirme ainsi Sinan Ülgen, ancien diplomate et directeur du centre de réflexion stambouliote Edam. 

    (…)

    www.lexpress.fr via fdesouche

  • « L’actuelle « civilisation » d’Occident est en attente d’un bouleversement essentiel sans lequel elle est destinée, tôt ou tard, à s’écrouler.

    Publié par Guy Jovelin le 02 octobre 2021

    Elle a réalisé la perversion la plus complète de l’ordre rationnel des choses.

    Règne de la matière, de l’or, de la machine, du nombre, en elle il n’y a plus ni souffle, ni liberté, ni lumière.

    L’Occident a perdu le sens du commandement et de l’obéissance.

    Il a perdu le sens de la Contemplation et de l’Action.

    Il a perdu le sens des valeurs, de la puissance spirituelle, des hommes-dieux.

    Il ne connaît plus la nature. Celle-ci n’est plus, pour l’Occident, un corps vivant fait de symboles, de Dieux et de gestes rituels ─ une harmonie, un cosmos où l’homme se meut librement, comme « un roi en son royaume » : la nature est tombé au rang d’une extériorité opaque et fatale, dont les sciences profanes cherchent à ignorer le mystère avec de petites lois et de petites hypothèses.

    L’Occident ne connaît plus l’État : l’État-valeur, l’Empire, comme synthèse de spiritualité et de royauté, l’État tel qu’il brilla de la Chine à l’Égypte, de la Perse à Rome, a été submergé dans la misère bourgeoise d’un trust d’esclaves et de trafiquants.

    Ce qu’est la guerre ─ la guerre voulue en soi, comme une valeur supérieure tant à la victoire qu’à la défaite, comme la voie héroïque et sacrée de réalisation spirituelle exaltée par le Dieu Krishna dans la Bhagavad Gîtâ ─ ce qu’est une telle guerre, nos formidables « hommes d’action » d’Europe ne le savent plus, eux qui ne connaissent plus les guerriers mais seulement les soldats, et qu’une petite guéguerre a suffi à terroriser et à faire retomber dans la rhétorique de l’humanitarisme et du pathos, voire dans celle ─ encore pire ─ du nationalisme fanfaron à la D’Annunzio.

    L’Europe a perdu la simplicité, a perdu la centralité, a perdu la vie. Le mal démocratique la corrode dans toutes ses racines ─ jusque dans le Droit, jusque dans les sciences, jusque dans la spéculation. Des chefs ─ des êtres qui tranchent non par la violence, non par la possession de l’or, non par une habileté d’exploiteurs d’esclaves, mais au contraire par d’irréductibles qualités de vie ─ il n’y en a pas. L’Europe est un grand corps insignifiant, suant et s’agitant à cause d’une angoisse que nul n’ose exprimer, qui a pour sang l’or, pour chair des machines, des usines et des bras, pour cerveau du papier journal ─ un grand corps qui se jette çà et là, poussé par des forces obscures et imprévisibles, qui écrasent implacablement quiconque tente de s’opposer ou, même, seulement de se soustraire à l’engrenage.

    La « civilisation » d’Occident a pu tout cela. Tel est le résultat exalté de la superstition du « Progrès » ─ par-delà l’impérialité romaine, par-delà l’Hellade lumineuse, par-delà l’Orient ancien ─ le grand Océan.

    Et le cercle se resserre chaque jour un peu plus autour des rares êtres qui sont encore capables du grand dégoût et de la grande révolte. »

    Julius Evola, Impérialisme Païen (1928)

    « Ce qui a été conservé et sauvé ne l’a pas été en vain. Il est des œuvres et des pensées qui se prolongent au-delà de la tombe. Il est toujours des mains pour recueillir et transmettre le flambeau. » Jacques Bainville

     

    Source : http://view.robothumb.com/leblogalupus.com/

  • Craintes de krach dans la politique de fuite en avant de l’Occident.

    Publié par Guy Jovelin le 26 avril 2021 

    Après trois séances sur cinq en baisse, le Dow Jones, le NASDAQ et le S&P 500 n’ont finalement, respectivement, reculé cette semaine que de 0,46 %, 0,25 % et 0,13 %. Le taux américain de la  à dix ans s’est assagi à 1,55 %. Quant au CAC 40, il s’est replié de 0,46 %, toujours en progression de 12,73 % depuis le début de l’année. 

    bourse,krach,occidentTout se passe comme si nous vivions, en Occident, la fuite en avant d’un monde économique, budgétaire, boursier et financier mortellement touché, atteint par une étrange maladie qui n’arrive pas à se déclarer, les hommes ayant eu recours à des méthodes exceptionnelles et non conventionnelles pour brouiller les pistes, mais qui, comme avec Frankenstein, peuvent les amener à perdre complètement les manettes de contrôle.

    Le S&P 500 américain, après avoir chuté de 34 % au printemps 2020 en 22 séances, connaît actuellement une hausse de 50 %, ce qui correspond à son plus fort gain sur 12 mois depuis 1936 ! Les Bourses sont au plus haut car la valeur du marché mondial des actions représente 140 % du PIB mondial, un chiffre jamais atteint jusqu’à présent. La valeur, en , des entreprises non cotées recherchées par les fonds d’investissement vient d’augmenter subitement de 60 % en janvier-février 2021.

    L’économiste Patrick Artus remarque également que « lorsque les cours des entreprises du luxe montent, c’est directement lié à la  monétaire, pas à une hausse de leur profitabilité ». La multiplication des scandales financiers récents (Archegos aux États-Unis, Wirecard en  et Greensill en Angleterre) est aussi un signe annonciateur d’ financière et de . La plupart des boursiers sont conscients qu’il y a un os quelque part dans le fromage, mais l’optimisme est de rigueur car aucun investisseur professionnel ne peut faire abstraction du marché ni prendre le risque de passer à côté d’une hausse.

    Les flambées spéculatives du Bitcoin font craindre également l’explosion à venir d’une bulle. De même que le père du président Kennedy avait fait fortune, en 1929, en vendant immédiatement ses actions, car très surpris que son coiffeur lui donne des conseils en matière boursière, trop de non-initiés s’interrogent aujourd’hui pour acheter ou non du Bitcoin, cet actif spéculatif sans valeur intrinsèque, contrairement à l’or multimillénaire. Du 22 avril 2020 au 22 avril 2021, le Bitcoin a progressé à 54.347 dollars, soit une hausse de 616 %. En 2017, le Bitcoin s’était déjà effondré à 3.122 dollars après avoir atteint les 20.000 dollars. Le Bitcoin, à la merci d’une suppression, comme en Turquie et aux Indes, par les  centrales, vient de perdre, ce même vendredi 22 avril, 10 % en une seule séance.

    Alors, que va-t-il se passer ? Il y aura deux juges ad hoc pour nous sortir de l’incertitude : les bénéfices réels à venir des entreprises et les décisions, contraintes ou non, des banques centrales. Si les bénéfices publiés ne sont pas à la hauteur des exigences en matière de rentabilité des investisseurs (prime de risque par rapport au taux à 10 ans), il y aura correction, en 2021 ou 2022, des cours boursiers et un krach, comme ce fut le cas en 2000 pour les valeurs technologiques. Aux États-Unis, les ratios cours/bénéfices sont actuellement à 24, au lieu de 18 pendant ces cinq dernières années. En Europ, le même ratio est à 17, en 2021, alors que la moyenne historique est à 13,5. À défaut d’un krach, une correction boursière est donc très probable en 2021.

    Le deuxième élément déterminant sera l’attitude de la Fed et de la , le jour où elles arrêteront la politique du « QE », ce qui entraînera immédiatement une hausse des taux d’intérêt à long terme et la chute des Bourses. Pour l’instant, c’est le statu quo et le maintien de la politique du « QE » du côté de la Fed et de la BCE. Mais pour la première fois, le président de la Fed, Jerome Powell, a affirmé qu’il agirait si l’inflation dépassait substantiellement et durablement l’objectif de 2 %, alors que jusqu’à présent, il avait affirmé le contraire.

    La seule certitude, dans la situation actuelle, c’est que les dettes de la France sont irremboursables et que seule l’inflation, ou l’hyperinflation, après un éclatement probable de la zone euro et plusieurs dévaluations du franc, comme celle de 20 % en juillet 1958 et de 17,55 % en décembre 1958, permettra de les rembourser.

     

    Marc Rousset

    Économiste
    Ancien haut dirigeant d'entreprise
     
     
  • La Russie met l’Occident en garde contre une escalade de la confrontation

    Publié par Guy Jovelin le 06 avril 2021

    leblogalupus

    Alors que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, déclare que la confrontation entre l’Occident et la Russie atteint des niveaux inconnus en temps de paix, certainement pour illustrer cela, la Pologne fait tourner ses bâtiments et avions de guerre autour des derniers kilomètres du gazoduc Nord Stream 2, défendant au prix de son intérêt national l’Atlantisme contre la Russie, contre l’intérêt des pays européens. Jusqu’où nous dirigeants vont-ils faire plonger nos pays ?

    Dans une interview à la télévision russe, Sergueï Lavrov, a parfaitement souligné l’ambiguïté de l’attitude agressive de l’Occident face à la Russie, dont l’intensité est inédite en temps de paix, mais sans pour autant vouloir déboucher sur une confrontation armée, chacun comprenant encore, espérons-le, ce que cela impliquerait.

    « D’un  côté, la confrontation a touché le fond. D’un autre côté, au profond de l’âme reste l’espoir, nous sommes tous des adultes et nous comprenons les risques induits par une escalade des tensions.« 

     

    Selon Lavrov, l’Occident a introduit le terme de « guerre » dans le discours politique à l’égard de la Russie, voulant lui faire porter la responsabilité de la politique agressive, qui se développe à l’international. Ainsi, le paradigme occidental établissent les relations internationales est fondé sur la notion de « guerre hybride », dont la Russie est accusée.Et certainement, pour illustrer l' »attitude « agressive » de la Russie, qui termine de construire, malgré les pressions américaines, le gazoduc Nord Stream 2 (déjà prêt à 95%), la Pologne, instrument de la politique atlantiste dans la région, n’a rien trouvé de mieux que de faire tourner ses avions de guerre et sa flotte militaire et commerciale à très proche distance de la zone de construction, mettant en danger la sécurité des personnes y travaillant.

     
    De son côté, la Pologne nie toute provocation : la marine polonaise ne fait que remplir ses obligations en Mer baltique.
     
     
    Ceci est une parfaite illustration des paroles de Lavrov : l’Occident utilise ses pays soumis pour tenir une attitude d’une agressivité telle, qu’elle met en scène une vision post-moderne de la guerre. Une sorte de théâtre de guerre – mais sans vouloir prendre le risque de la faire. Mais la guerre est-elle à ce point une décision rationnelle, prévisible ?
     
    Comme le déclarait Laurent Fabius en 2015, alors que le tournant anti-russe de la politique globale s’installait suite au rattachement de la Crimée et à l’intervention de la Russie en Syrie, qui a mis un terme à cet étrange « terrorisme modéré » soutenu par la coalition américaine contre Assad :
    « Personne n’est prêt à faire la guerre à la Russie », a dit récemment le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, devant la presse diplomatique à Paris.

    Mais combien d’accidents ou d’erreurs stratégiques n’ont pas déjà été à l’origine de guerres « dont on ne veut pas » ? Et qui finalement, dans l’esprit de certains, sont quand même utiles, peuvent être utiles, pourraient être utiles … et pourquoi pas …  alors pourquoi pas ? D’autant plus que la mémoire vive des conséquences d’un conflit armé s’estompe avec le temps, ces générations blessées s’éteignent, les appétits montent, le nouveau monde bugue, mais la pleutrerie, bien plus que la grandeur d’âme de ces « élites » dirigeantes, nous protège – encore, pendant que la Russie tente de faire revenir ces aventuriers à la raison.