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occident - Page 4

  • La Russie met l’Occident en garde contre une escalade de la confrontation

    Publié par Guy Jovelin le 06 avril 2021

    leblogalupus

    Alors que le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, déclare que la confrontation entre l’Occident et la Russie atteint des niveaux inconnus en temps de paix, certainement pour illustrer cela, la Pologne fait tourner ses bâtiments et avions de guerre autour des derniers kilomètres du gazoduc Nord Stream 2, défendant au prix de son intérêt national l’Atlantisme contre la Russie, contre l’intérêt des pays européens. Jusqu’où nous dirigeants vont-ils faire plonger nos pays ?

    Dans une interview à la télévision russe, Sergueï Lavrov, a parfaitement souligné l’ambiguïté de l’attitude agressive de l’Occident face à la Russie, dont l’intensité est inédite en temps de paix, mais sans pour autant vouloir déboucher sur une confrontation armée, chacun comprenant encore, espérons-le, ce que cela impliquerait.

    « D’un  côté, la confrontation a touché le fond. D’un autre côté, au profond de l’âme reste l’espoir, nous sommes tous des adultes et nous comprenons les risques induits par une escalade des tensions.« 

     

    Selon Lavrov, l’Occident a introduit le terme de « guerre » dans le discours politique à l’égard de la Russie, voulant lui faire porter la responsabilité de la politique agressive, qui se développe à l’international. Ainsi, le paradigme occidental établissent les relations internationales est fondé sur la notion de « guerre hybride », dont la Russie est accusée.Et certainement, pour illustrer l' »attitude « agressive » de la Russie, qui termine de construire, malgré les pressions américaines, le gazoduc Nord Stream 2 (déjà prêt à 95%), la Pologne, instrument de la politique atlantiste dans la région, n’a rien trouvé de mieux que de faire tourner ses avions de guerre et sa flotte militaire et commerciale à très proche distance de la zone de construction, mettant en danger la sécurité des personnes y travaillant.

     
    De son côté, la Pologne nie toute provocation : la marine polonaise ne fait que remplir ses obligations en Mer baltique.
     
     
    Ceci est une parfaite illustration des paroles de Lavrov : l’Occident utilise ses pays soumis pour tenir une attitude d’une agressivité telle, qu’elle met en scène une vision post-moderne de la guerre. Une sorte de théâtre de guerre – mais sans vouloir prendre le risque de la faire. Mais la guerre est-elle à ce point une décision rationnelle, prévisible ?
     
    Comme le déclarait Laurent Fabius en 2015, alors que le tournant anti-russe de la politique globale s’installait suite au rattachement de la Crimée et à l’intervention de la Russie en Syrie, qui a mis un terme à cet étrange « terrorisme modéré » soutenu par la coalition américaine contre Assad :
    « Personne n’est prêt à faire la guerre à la Russie », a dit récemment le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, devant la presse diplomatique à Paris.

    Mais combien d’accidents ou d’erreurs stratégiques n’ont pas déjà été à l’origine de guerres « dont on ne veut pas » ? Et qui finalement, dans l’esprit de certains, sont quand même utiles, peuvent être utiles, pourraient être utiles … et pourquoi pas …  alors pourquoi pas ? D’autant plus que la mémoire vive des conséquences d’un conflit armé s’estompe avec le temps, ces générations blessées s’éteignent, les appétits montent, le nouveau monde bugue, mais la pleutrerie, bien plus que la grandeur d’âme de ces « élites » dirigeantes, nous protège – encore, pendant que la Russie tente de faire revenir ces aventuriers à la raison.

     
     
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    Publié par Guy Jovelin le 21 octobre 2020

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    Source : lafautearousseau

  • Une autre église devient mosquée, la nouvelle claque d’Erdogan à l’Occident

    Publié par Guy Jovelin le 22 août 2020

    Turquie : Saint Sauveur in Chora, l’un des plus beaux exemples de l’art byzantin, deviendra une mosquée. Le bâtiment, qui était un musée depuis 1958, va subir le même sort que la basilique Sainte Sophie. C’est donc maintenant au tour de cet autre joyau de l’architecture byzantine qui, selon les plans du président turc Recep Tayyip Erdogan, va être transformé en mosquée dans les semaines à venir, l’ancienne église Saint Sauveur in Chora.

    Les médias turcs ont confirmé qu’au cours des dernières heures a eu lieu la signature du décret présidentiel qui transforme le Kariye Müzesi, le musée Chora en turc, en un lieu de culte islamique. Le décret en question prévoyait, entre autres, de confier le bâtiment à Diyanet, l’organisme qui gère les affaires religieuses en Turquie et qui, depuis juillet dernier, a repris l’ancien musée de Sainte Sophie.

    Saint Sauveur in Chora est l’un des exemples les plus beaux et historiques de l’architecture byzantine. Son nom évoque des origines très anciennes : chora signifiant en fait en grec campagne, le bâtiment a été construit en dehors des premiers murs de Constantinople, alors que la ville n’avait pas encore dépassé certaines limites. Ce n’est qu’avec la construction des murs théodosiens, qui a eu lieu entre 413 et 414, que l’église a été pleinement intégrée dans le tissu urbain, tout en conservant le nom de Chora.

    Avec la chute de Constantinople aux mains des Ottomans, la basilique a subi le même sort que Sainte-Sophie avec sa transformation en mosquée. Les mosaïques, dont beaucoup sont encore visibles aujourd’hui, ont été recouvertes de chaux mais non détruites. Pendant plusieurs siècles, Saint Sauveur in Chora a fonctionné comme un lieu de culte islamique, sa conversion en musée est plus récente que Sainte Sophie, elle remonte à 1958.

    La restauration des mosaïques a permis à des millions de touristes d’admirer certains des exemples les plus significatifs de l’art byzantin. Mais la transformation en musée représentait avant tout un autre symbole du caractère séculier de la République de Turquie. Le fait que les principaux bâtiments d’Istanbul, autrefois de culte chrétien, soient des musées, montre la volonté des différents gouvernements d’éviter l’exploitation à caractère religieux.

    Jusqu’à aujourd’hui, en fait. Le 24 juillet, Hagia Sophia, le symbole de la métropole turque, est officiellement redevenue une mosquée avec le président Erdogan présent le jour de la première prière après 86 ans. Maintenant, le même sort revient à Saint Sauveur in Chora : les musulmans retourneront y  prier d’ici septembre.

    À l’intérieur de Sainte Sophie, les mosaïques ont été recouvertes de tissus qui, promettent les autorités locales, pourront à la fin des travaux être ouverts après la prière pour permettre aux touristes de les admirer. La même solution pourrait être adoptée pour San Salvatore, mais il n’en demeure pas moins qu’un autre église byzantine, devenu musée symbole de la laïcité de la République turque, sera désormais considéré comme un véritable lieu de culte coranique. Le programme d’Erdogan d’islamisation radicale de la Turquie continue.

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info