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identité

  • Les descendants des peuples autochtones du Japon se réapproprient leur identité

    Publié par Guy de Laferrière le 18 février 2023

    Les descendants des peuples autochtones du Japon se réapproprient leur identité

    Au cœur d’une forêt de l’île japonaise septentrionale de Hokkaido, Atsushi Monbetsu s’agenouille sur la mousse dans l’épaisse brume matinale et dit une prière dans la langue quasiment disparue des Aïnous, l’un des peuples autochtones de l’archipel nippon.

    “Kamui”, appelle-t-il, à l’adresse des divinités aïnoues. “Un Aïnou entre dans votre forêt et souhaite chasser le chevreuil”.

    Il repère rapidement un petit groupe de cervidés et en abat un avec son fusil puis, un genou à terre, place les mains devant l’animal, paumes tournées vers le ciel, et les agite de bas en haut pour renvoyer son âme “au pays des kamui”.

    Les Aïnous vivaient traditionnellement dans les îles aujourd’hui partagées entre le nord du Japon et la Russie, et commerçaient avec les Japonais, qu’ils appelaient “Wajin”.

    Mais en 1869, l’empire du Japon a annexé les territoires aïnous à Hokkaido et banni des pratiques jugées “barbares” comme les tatouages faciaux des femmes, forçant les Aïnous à abandonner la chasse traditionnelle et à adopter des noms japonais. (…)

    actu.orange.fr via fdesouche

  • "Un Occident qui renie sa foi, son histoire, ses racines et son identité est destiné au mépris, à la disparition et à la mort." 

    Publié par Guy de Laferrière le 14 novembre 2022

    À méditer : quand le cardinal Robert Sarah reprend les propos du Maréchal Jean de Lattrre de Tassigny :

    "Un Occident qui renie sa foi, son histoire, ses racines et son identité est destiné au mépris, à la disparition et à la mort." 

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    Source : lafautearousseau

  • L’ambassadeur du Maroc en France : “Le Maroc n’a jamais refusé de rapatrier ses clandestins, mais la police française lui envoie souvent des personnes algériennes ou tunisiennes dont il ne peut pas s’occuper”

    Publié par Guy Jovelin le 25 octobre 2022

    C’est un bien curieux imbroglio qui vient d’être détecté par la police marocaine des frontières: sous le coup d’une expulsion du territoire français, un individu, détenteur d’un laissez-passer authentique, délivré par le consulat général du Royaume à Paris, se révèle, en fait, être tunisien. Les explications.

    Mercredi 19 octobre à l’aéroport de Casablanca. Un policier aux frontières examine le laissez-passer d’un citoyen marocain, expulsé depuis la France. Le nom, inscrit sur ce laissez-passer délivré par le consulat général du Maroc à Paris est bien enregistré dans sa base de données. Mais l’examen des traits de cet individu, dont les initiales sont S.M.A, et celui de ses empreintes digitales ne correspondent pas à l’identité du citoyen marocain, dont les données étaient accessibles sur son écran.

    Ces vérifications préliminaires ont permis au policier de parvenir à cette conclusion certaine: l’homme qui se tenait devant lui n’était pas celui dont le nom était mentionné sur le laissez-passer, délivré par le consulat du Maroc à Paris.

    La photographie et les empreintes ne concordaient pas avec l’identité de ce citoyen marocain, dont le nom avait été soumis par les autorités françaises à l’ambassade du Maroc, en France, en vue de délivrer un laissez-passer, document indispensable à son expulsion du territoire français.

    La supercherie est vite apparue au grand jour. L’homme, qui est présenté comme un Marocain, se nomme Ahmed Ben Ali, et il est, en fait, de nationalité tunisienne.

    Si son laissez-passer est authentique, la photographie d’identité qui l’accompagne n’est pas celle de ce citoyen marocain répondant aux initiales de S.M.A, pour lequel la demande de ce document avait été formulée par les autorités françaises.

    (…)

    L’abject assassinat de Lola, une collégienne de 12 ans, le 14 octobre dernier, par une femme de nationalité algérienne, a vivement ému l’opinion publique française.

    L’assassin présumé de l’enfant faisant justement l’objet d’une OQTF, le débat sur les expulsions d’immigrés clandestins a donc repris de plus belle.

    Le 360

    (…) D’après ce que m’a affirmé M. Chakib Benmoussa, alors ambassadeur du Maroc en France, « le Maroc n’a jamais refusé de rapatrier ses clandestins, mais la police française lui envoie souvent des personnes algériennes ou tunisiennes dont il ne peut pas s’occuper ». M. Benmoussa est un homme de parole. Il ne dit pas n’importe quoi. Le malentendu est là. Peut-être que les autorités de Rabat auraient dû s’expliquer officiellement sur cette question.

    Le Point

  • Le manifeste d’un “collectif pour la laïcité” : « une nation n’a pas à avoir “d’identité”, le “français moyen” n’existe pas, pas plus que celui “de souche” »

    Publié par Guy Jovelin le 01 mai 2021

    Nous sommes des citoyen·ne·s engagé·e·s dans la cité, nous militons dans des partis politiques, nous agissons dans nos associations, nous écrivons et enquêtons pour des médias professionnels indépendants, nous fabriquons de la connaissance et des données dans des universités et des laboratoires, nous sommes élus et élues locales, ou étudiant·e·s menacé·e·s par la précarisation. Nous sommes celles et ceux qui voudront bien se retrouver dans cet appel.

    Nous héritons des cultures juives, chrétiennes et musulmanes, de celles issues des philosophies émancipatrices, certain·e·s d’entre nous prient et lisent des textes sacrés, d’autres se revendiquent agnostiques ou athées, luttent contre les dogmes religieux, répandent la bonne parole du Pastafarisme.

    Et certainement plus que tout cela, car nos identités ne s’arrêtent pas à nos héritages ni à nos pratiques. Tenter de nous y résumer, c’est déjà empêcher de comprendre l’autre. Tout comme une nation n’a pas à avoir “d’identité”, le “français moyen” n’existe pas, pas plus que celui “de souche”. 

    Enfants de la République, identifiée à la démocratie, nous voulons préserver ses principes fondateurs que sont la liberté, l’égalité et la fraternité, qui permettent le débat, l’échange d’arguments, la dispute, y compris la querelle. Et c’est la loi de 1905 qui rend possible l’expression de ces grands principes, en participant au socle législatif garantissant nos libertés individuelles et collectives.

    La laïcité est notre rempart contre l’exclusion et la discrimination.

    La dérive qui vient

    Or, depuis quelques années, se diffuse une petite musique mortifère : l’idée qu’une des religions dans ce pays, l’islam, serait incompatible avec la République. […]

    La suite disponible sur Médiapart

    Le collectif est composé d’une trentaine de personnes, il est notamment animé par Grégory Gutierez, conseiller municipal à Malakoff (92) et adhérent EELV, Laurence De Cock, historienne et essayiste, Mathilde Larrère, historienne, Samuel Grzybowski, fondateur de Coexister, Pierre Khalfa, membre du Conseil scientifique d’ATTAC, Antoine Richard, étudiant, Adrien Sartre, coordinateur de Résilience Commune.

  • L’Irlande fière de son identité ou l’art de planter des arbres

    Publié par Guy Jovelin le 08 janvier 2020

    Une gigantesque croix celtique formée d’arbres de différentes couleurs a été découverte en 2016 dans une forêt du Donegal en Irlande.

    La pièce unique de l’art des bois a été remarquée par des passagers voyageant en avion : mesurant environ 125 mètres sur 70, la croix est gravée sur le côté de Bogay Hill, juste à l’extérieur de Newtown Cunningham, à l’extrémité nord de la vallée de Lagan, dans le comté de Donegal .

    La croix a été plantée par le forestier local Liam Emery au début du millénaire, mais n’est devenue visible que ces derniers temps aux visiteurs venant dans la région par voie aérienne. Elle a été fabriquée en utilisant plus de 3000 arbres de deux variétés.

    La croix est plantée en mélèze japonais et en automne, elle devient vraiment perceptible lorsque les aiguilles des arbres prennent la couleur de l’ or automnal. La croix était l’œuvre de Liam comme une marque de sa passion pour la culture et le patrimoine irlandais.

    Elle restera visible à différents moments de l’année durant les 60 à 70 prochaines années en raison du type d’arbres utilisés dans le processus.

    En ces temps de déconstruction des identités, d’effacement des racines, de liquidation du passé, un bel hommage, fait pour durer, envers l’identité irlandaise et ses racines celtiques et chrétiennes !

    Francesca de Villasmundo

     

    Source : medias-presse.info