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république - Page 4

  • Ne pas donner à la république le Bon Dieu sans confession…

    Publié par Guy Jovelin le 12 octobre 2021

    Les ministres de la République, qui connaissent mieux les loges que les églises, nous surprendront toujours. Après Monsieur Castaner qui, après des études poussées en poker, se mêlait de théologie en disant que les catholiques n’avaient pas besoin d’églises puisqu’ils pouvaient prier chez eux, nous avons Monsieur Darmanin qui prétend modifier la discipline canonique des sacrements au vu de la prétendue suprématie du droit républicain …

    Cette remarque fait suite aux remous suscités par la production d’un calamiteux rapport sur la pédophilie dans l’Eglise (rapport sur lequel il y aurait beaucoup à dire ne serait-ce que parce que, si les partisans de la laïcité le désirent, d’autres milieux plus proches d’eux pourraient bénéficier d’une étude comparable). Les recommandations des auteurs comportent notamment le souhait de la remise en cause du secret de la confession. Cette prétention témoigne de la part desdits auteurs d’une manie de réglementer tous azimuts et d’une ignorance crasse des bases de la religion qui était naguère encore celle de la majorité des Français.

    À vrai dire, cette intrusion des rapporteurs dans le domaine de la théologie relève de l’incompétence ou bien du phantasme. Comme si les criminels pédophiles se pressaient à l’entrée des confessionnaux ! Et les partisans de la laïcité qui font de telles recommandations n’oublient-ils pas quelques détails ? Ainsi est-ce leur clique qui a décidé, en 1905, la séparation de l’Église et de l’État. Depuis lors, en bonne logique, ils n’ont plus rien à voir dans l’organisation interne de l’Eglise. Il fallait y penser avant ! 

    D’autre part et surtout, il s’agit de discipline des sacrements. En cette matière, l’Eglise n’est pas libre de faire n’importe quoi. Outre le fait qu’il existe une législation canonique universelle, et non particulière à tel ou tel pays, l’Eglise  est tenue par des préceptes divins. C’est d’ailleurs là le nœud de la question, qui détermine tout : comme dans les Actes des Apôtres, l’on ne peut que répondre, lorsqu’un précepte divin s’oppose à la décision de Césars quelconques, qu’ils soient tyrans, empereurs ou républiques : « NOUS NE POUVONS PAS… » (« NON POSSUMUS », Actes IV, 20) et «  IL FAUT OBEIR A DIEU PLUTOT QU’AUX HOMMES. » (Actes V,29). 

    À ces citations, qui résolvent le problème sans discussion possible, l’on peut ajouter une observation de bon sens : si le secret de la confession n’était pas absolu, les gens qui ont de graves fautes à se reprocher ne se confesseraient pas, même s’ils en avaient la velléité. Ainsi le soi-disant remède entrevu par les auteurs du rapport ferait- il l’effet d’un cautère sur une jambe de bois… Il ne faut pas confondre un sacrement, qui permet parfois à des pécheurs, qui sont aussi des délinquants, de se reprendre, avec une institution de police. Mais, au-delà de l’absurdité, il faut relever, dans une telle proposition, un désir totalitaire d’assujettir l’Eglise à un Etat de plus en plus liberticide. À quand l’enregistrement obligatoire des confessions ?

    Nous devons noter qu’un évêque a répondu ce qu’il fallait. Une fois n’est pas coutume : nous avons plaisir à féliciter en cette occasion le président de la Conférence Episcopale, Mgr de Moulin-Beaufort, qui a rappelé, sans provocation, mais avec netteté que le secret de la confession l’emporte sur les lois de la République. Aussitôt l’on a eu des cris d’orfraie, comme à la suite d’un crime de lèse-majesté. Le porte-parole du gouvernement, Monsieur Gabriel Attal, qui n’a probablement qu’une notion vague du catéchisme catholique, a solennellement déclaré : « il n’y a rien de plus fort que les lois de la République dans notre pays. » Comme si la France n’avait pas vécu plus de dix siècles de monarchie ! Et comme si sa République, qui est la cinquième, ne changeait pas constamment de lois ! Monsieur Darmanin, le Ministre de l’Intérieur a même prétendu «convoquer » l’imprudent prélat comme on le ferait pour n’importe quel sous-fifre. Ce goujat de ministre ignore sans doute qu’un évêque n’a pas de compte à rendre à la République en matière religieuse… 

    Nous espérons que l’évêque maintiendra la position chrétienne qu’il a rappelée. Il pourrait en profiter pour rappeler à ses interlocuteurs que la séparation et la laïcité sont leur œuvre, et qu’il n’est pas soumis à la discipline des agents publics. Quant à la loi de l’État, l’obéissance lui est due en principe. Cependant elle ne peut et doit être respectée que si elle est respectable (pensons que c’est ce même Etat qui a, par exemple, prétendu légaliser l’avortement, c’est-à-dire le crime contre les tous petits, et qui s’apprête à allonger les délais du crime autorisé !) 

    La meilleure solution pour éviter les conflits entre l’ordre spirituel et l’ordre temporel serait d’avoir une législation « catholico-compatible », comme aux temps concordataires. Les républicains le comprenaient plus ou moins jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale (par exemple, malgré la séparation de 1905, l’avortement est resté condamné par la loi jusqu’en 1975). Ne dissimulons pas que l’objectif politique de tout catholique, s’il a réellement la foi, doit être de faire du Décalogue une des sources de la légalité. Cette solution reviendrait seulement à appliquer les principes du Notre Père : « que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » À ceux qui invitent les catholiques à rendre à César ce qui est à César, il convient de rappeler inlassablement que César n’a le pouvoir légitime que s’il est lui-même soumis à Dieu.

    François Marceron

     

    Source : medias-presse.info

  • La République des copains et des coquins

    Publié par Guy Jovelin le 21 juillet 2021

    La République des copains et des coquins

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    Ce gouvernement veut licencier les soignants honnêtes qui ne sont pas vaccinés… mais veut garder un ministre de la Justice mis en examen.

    Dans un communiqué publié par Matignon, le Premier ministre Jean Castex “renouvelle toute sa confiance” en son ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, et lui demande de poursuivre sa tâche. L’ancien avocat pénaliste a été mis en examen vendredi, pour de possibles conflits d’intérêts avec ses anciennes activités.

    Par ailleurs, Dupond-Moretti ne sera pas poursuivi en justice pour les 300 000 euros omis de sa déclaration d’intérêts. Ces 300 000 euros venaient des droits d’auteurs générés par le spectacle qu’il jouait au théâtre avant d’être ministre (on a pourtant l’impression qu’il se croit toujours au spectacle). La Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATV) estime que cet oubli n’était pas intentionnel. Tous les Français qui oublient quelques euros dans leur déclaration d’impôts aimeraient que l’administration juge cet oubli non intentionnel…

    Le ministre de la Culture Roselyne Bachelot a également omis de mentionner dans sa déclaration d’intérêts une partie des rémunérations perçues de la SARL RBN Conseil, société qu’elle détient à 100 %, au titre des revenus 2017, 2018 et 2019 », de même qu’elle a « omis de déclarer certains droits d’auteur au titre des mêmes années ». Comme pour M. Dupond-Moretti, la HATV a estimé que la nature de ces omissions n’étaient pas « de caractère intentionnel ou substantiel au regard » du patrimoine de la ministre.

     

    Source : lesalonbeige

  • hors de question de célébrer cette pseudo fête nationale.

    Publié par Guy Jovelin le 14 juillet 2021

    Je vomis cette république comme chaque année, hors de question de célébrer cette pseudo fête nationale. Mon seul drapeau, le blanc à fleurs de lys. Pour Dieu, le Roi et l'amour de la liberté.✝️
     

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  • L'Affaire des Fiches (Saison 2021)

    Publié par Guy Jovelin le 06 mai 2021

    l'affaires des fiches,officiers de l'armée française,république,vérouiller

     

    François Floc'h

     

    Les jeunes Français d'aujourd'hui, pour la plupart, ne savent pas ce que fut l'Affaire des Fiches. Ils ont quelques excuses car il nous faut remonter au début du XXe Siècle !

     

    En pleine IIIRépublique triomphante flottait comme un air de règlement de comptes entre les laïcards et les conservateurs tendance catho. La loi de séparation de l’Église et de l’État, les inventaires puis les spoliations des biens du clergé, l'expulsion des congrégations, …se préparaient en Loge !

     

    Il fallait donc formater les esprits et verrouiller les éventuelles résistances. L'Affaire des Fiches commençait. Pour en connaître toutes les étapes, tous les acteurs de l'ombre, toutes leurs déclarations, il vous est conseillé de lire l'enquête en 4 parties réalisée par Patrice Mores et publiée dans l'excellente revue Lectures Françaises (n°760 à 763, juillet-novembre 2020, cliquez ici) fondée par le regretté Henry Coston.

     

    Pour résumer, l'objectif de cette opération, savamment organisée et très conforme aux valeurs de la République, était de mettre en fiches tous les officiers de l'Armée française pour repérer ceux qui étaient catholiques. Et pouvoir ainsi bloquer et même briser leurs carrières ! Bref, pour empêcher toutes oppositions aux lois laïcardes en préparation. Bel esprit, non ?

     

    Dans une moindre mesure, l'opération de flicage fut entreprise aussi dans le ministère de l'Instruction Publique. Mon grand-père maternel, jeune répétiteur – on dirait aujourd’hui maître d'internat – puis professeur d'anglais, fut ainsi repéré par les supplétifs du Grand Orient de France ! La chronique familiale rapporte même que sa fiche portait la mention accusatrice : " Va à la messe, avec un gros missel " !

     

    Vous le voyez, dans un style un peu différent mais d'esprit similaire, l'histoire se répète aujourd'hui… En quelque sorte, une nouvelle saison d'un mauvais feuilleton républicain !

     

    Pour avoir signé une tribune sous forme de lettre ouverte au Président de la République et autres responsables politiques, des militaires, généraux en tête, sont accusés de putsch, activement identifiés. Dénoncés par leurs chefs, ministre et chef d’État Major, qui leur promettent de graves sanctions. Le tout assaisonné de mensonges et tripatouillages historiques et surtout de grande bêtise !

     

    Leur crime ? Avoir publiquement – bizarre pour des putschistes ! -- avalisé ce que nombre de nos concitoyens constatent eux-mêmes : " le délitement qui frappe notre patrie." Pas étonnant qu'une majorité de Français se disent en accord avec la tribune dite "des généraux".

     

    Notre petit président et sa clique n'en sortiront pas grandis… mais justifiant ainsi le proverbe breton : C'est par la tête que pourrit le poisson !

     

    Source : synthesenationale

  • La république ou la France ?

    Publié par Guy Jovelin le 04 mai 2021

    lafautearousseau

    Avec une rigueur apparente qui frisait la raideur, la ministre de la Défense s’est drapée dans la République et ses valeurs pour fustiger les militaires pour la plupart en retraite qui ont eu la “déloyauté” de rappeler dans quelle spirale infernale la France était engagée. L’inflation d’un terme dans les discours publics doit toujours éveiller un soupçon : sa présence insistante dans la parole officielle n’est-elle pas le signe de son absence dans la réalité ? 

    france,réalité charnelle et spirituelle,républiqueA force de trop brandir l’institution comme un ostensoir laïque, ne cherche-t-on pas à cacher sa déchéance ? Quand on connaît les carrières des orateurs, à l’ombre d’un parti, d’un cabinet à un conseil d’administration, avec des salaires mirobolants et des parachutes dorés à la sortie, on se dit qu’ils ne sont pas les mieux placés pour défendre les valeurs de la République lorsqu’ils sont devenus ministres d’une république qu’on suppute quelque peu bananière.

    La République est un concept, la France, une réalité charnelle et spirituelle. La France existe depuis qu’il y a un Royaume des Francs, comme les Allemands l’appellent encore aujourd’hui, “Frankreich”. Par rapport à cette réalité historique, géographique, culturelle et humaine, le mot “république” est une abstraction. Pour Jean Bodin, au XVIe siècle, elle correspondait à l’Etat souverain ayant autorité entière pour faire valoir le bien commun. Et sa conclusion était que la monarchie absolue était la meilleure forme de gouvernement pour atteindre ce but car elle maintient l’unité et la direction du vaisseau. La France est le vaisseau, et la république ce qui lui permet de naviguer, la nécessité d’une autorité souveraine. Par la suite, à la chute de la monarchie, on a opposé la république à cette dernière. Pendant un siècle et plus, les Français étaient divisés sur la forme que devait prendre la République au sens initial, monarchie ou république. Cette opposition a laissé des traces funestes.

    La première est évidemment la fracture de l’histoire de France, comme si celle-ci avait commencé en 1792. Péguy en parlant de la République, notre “Royaume de France” a réglé son compte à cette lecture idéologique de l’histoire. La seconde consiste à substituer la “république et ses valeurs”  à la France. De quelles valeurs s’agit-il ? La plupart des politiciens qui s’en réclament ne les précisent guère. Il faut y comprendre en premier lieu celles qui sont proclamées dans notre Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, celle qui est toujours le préambule de notre constitution et qui correspondait à la monarchie constitutionnelle de 1791. Qui rechignerait en effet devant la liberté, l’égalité des droits, la propriété, ou la sûreté ? Et même devant le droit de résistance, que Mme Parly semble ignorer. On se dit simplement que la liberté d’expression est en berne, que les tribunaux semblent davantage enclins à la museler qu’à réduire les atteintes à la propriété et à la sûreté. On avance timidement que notre déclaration n’est pas seulement celle des droits de l’homme, mais aussi celle des droits du citoyen, et que ce dernier, en tant que membre de la nation en a davantage que l’étranger, ce qui paraît aujourd’hui contestable dans l’esprit de certains. Pourtant, quand l’Assemblée nationale n’est plus qu’une chambre d’enregistrement et qu’on refuse aux citoyens la démocratie directe, le référendum d’initiative populaire pourtant clairement justifié par les articles 6 et 14, quand on réduit le rôle des jurys populaires dans les Cours d’Assises, et que dans le même temps on “récompense” les étrangers clandestins en proportion de la durée de leur clandestinité, surtout s’ils sont parvenus à jouir d’un emploi illégal, en leur octroyant un permis de séjour de 10 ans, et cerise sur le gâteau, la nationalité française, au bout de cinq ans, on se rend bien compte que notre “république”, notre “res publica”, n’est plus tout-à-fait la nôtre. C’est devenu un produit d’exportation publicitaire et d’importation migratoire. Publicité mensongère et remplacement de population n’ont plus rien à voir avec la République parce qu’ils nuisent à la France.

    Nous en sommes là. A force d’employer le mot république prioritairement à celui de France, de faire valoir faussement le rayonnement de ce concept dans le monde, on a inversé le moyen et la fin. Pis, on a fait d’un moyen un boomerang qui nous revient avec les revendications et les accusations de ceux qui voudraient que nos principes se retournent contre nous : liberté, y compris pour afficher ostensiblement son hostilité à la manière de vivre des Français ; égalité quelques soient les mérites, et discrimination positive pour compenser de prétendues inégalités ; protection juridique des délinquants jusqu’à désarmer police et justice au mépris de la loi et de l’ordre. L’oligarchie qui nous gouverne semble peu se soucier de ces délitements. Elle accumule les privilèges, demeure à l’abri des périls, se moque de la souveraineté nationale, c’est-à-dire de ce qui constitue vraiment la “République”.  Elle a remplacé le mot démocratie par l’expression Etat de droit pour que la politique demeure la chasse gardée des technocrates et des juristes. Or la démocratie est l’affaire du peuple, de la nation, et il est temps que les Français rappellent qu’ils sont le Souverain de notre République, notre Royaume de France.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/